A n’en point douter, l’apparition de ShapeShifter fût une sorte de mini révolution en son temps. Comme nous l’avions déjà vu lors de l’article sur A-Max, ce dernier initia le mouvement de l’émulation Macintosh sur Amiga. Je ne vais volontairement pas évoquer Emplant aujourd’hui bien que chronologiquement antérieur au soft de Christian Bauer. Je vous propose donc aujourd’hui la découverte de ShapeShifter au travers d’un tutoriel.
Pour bien comprendre l’impact à sa sortie, il faut se souvenir qu’à la base A-Max et Emplant eux étaient sous leur forme d’origine des solutions mixtes hard/soft assez onéreuses (toutes proportions gardées). Et puis, un beau jour de 199x ShapeShifter fit son apparition sorti de nulle part. Pour la première fois une émulation 100% Software était disponible et qui plus est gratuitement. Alors je ne vais pas prendre part aux polémiques d’époque concernant ” l’emprunt ” potentiels de certains bouts de code chez ” la concurrence” , je ne suis pas là pour cela. Ajoutez à cela que contrairement à A-Max il est entièrement multitâche, vous gardez donc la main sur le Workbench.
Pour ne pas pénaliser les petites configurations n’ayant pas trop de RAM, j’ai décidé de partir sur une base de Mac 2. Nous partirons dans un premier temps en monochrome pour ne pas être embêté avec l’affichage. J’y reviendrai ultérieurement. Mais nous aborderons également la couleur. Je vais également utiliser la version anglaise de ShapeShifter car la version FR souffre de quelques soucis d’affichage au niveau de ses menus sur un WB dans sa résolution standard (640*256).
Vous pouvez légitimement vous demander pourquoi s’ennuyer avec des disquettes alors que des fichiers HDF tout prêts circulent sur le net. A cela deux raisons. La première est qu’il est toujours plus gratifiant de mettre les mains dans le cambouis et de procéder à l’ancienne. La seconde étant que la plupart du temps, ces versions du système Macintosh sont en anglais.
Vous êtes prêts ? Alors c’est parti…
Ce dont vous aurez besoin :
- Un Amiga 1200 ou 4000 avec un 68020 et au moins 4MO de Fast et HD ou
- Un A500/600/2000 avec un 020 au minimum et WB 3.0.
Heu, Zarnal t’es bien gentil mais avant de continuer, une simple question : pourquoi t’obstiner avec une aussi vieille version de l’OS ? Des systèmes beaucoup plus récents tels que le 7.5 ou le MacOs 8 existent.
Très bonne question dont la réponse est très simple. Comme je l’ai précisé dans mon introduction, je tiens à ce que ce tuto puisse être appliqué avec le minimum syndical, à savoir un simple 1200 avec un peu de ram. Or le système 7.5 est beaucoup plus gourmand que le 7.1. Et je ne parle même pas du 8. N’oubliez pas que par la suite il va falloir lancer des applications. Vous n’êtes pas obligés de prendre le 7.1 si votre configuration suit. Un autre avantage du système 7.1 est qu’il est le dernier qui d’origine accepte les disquettes 720K. D’autant plus que ShapeShifter peut les formater nativement au format Macintosh (contrairement à A-Max).
Mises en gardes diverses :
Avec le Macintosh, nous entrons dans un monde impitoyable. Il y a quelques détails à connaître avant de poursuivre.
- MacOS 8.1 est entièrement compatible avec ShapeShifter. Il s’agit du dernier système Apple à être sorti pour les processeurs 68K avant la bascule sur les PPC. Il introduit une nouvelle structure de fichiers , le HFS+, digne successeur d’un HFS vieillissant . Il a été reporté quelques instabilitées par certains utilisateurs avec cette version de MacOs. A noter de surcroît qu’il y a moyen de lire/écrire nativement du HFS+ sous Windows. Le premier programme qui me vient à l’esprit étant MacDrive.
- Avec les processeurs Motorola, il n’est malheureusement pas possible de booter directement depuis une partition HFS+. C’est tout à fait normal et c’est exactement la même chose sur un vrai Macintosh 68K. J’ai par ailleurs de mon coté constaté des soucis avec le HFS+ sur des vrais supports physiques. Erreur systématique lorsque j’essaye de formater. Les disques durs virtuels eux se comportent tout à fait normalement. en HFS et HFS+
- Prenez garde durant certains transferts à bien copier les ressources ainsi que les données pour chaque fichier en utilisant MacControl par exemple. C’est la structure HFS qui l’exige. Si vous ne le faites pas, problèmes en vue.
- Attention également à certains CD qui poseront problème. Pour ces derniers, je vous conseille l’utilisation de MacDisk sur lequel je reviens un peu plus loin. Il a l’énorme avantage de gèrer le HFS et le HFS+ sous Windows. Vous pourrez ainsi aisément réaliser un transfert.
- Quelques fichiers HQX ou SIT que vous récupèrerez sur le toile ne se décompresseront pas correctement voir même pas du tout. La raison ? Pour certains d’entre eux ils ont été archivé avec une version >5.5 . Or c’est la dernière compatible avec les processeurs Motorola. Il y a une version Windows de Stuffit Expander qui pourra plus ou moins vous sauver la mise si le problème venait à se présenter à vous. Le cas inverse existe aussi : certaines archive exigent des version très anciennes de Stuffit pour être lues et bien entendu, elles sont incompatibles avec le système 7. Un vrai mic mac en quelque sorte.
- Le Zarnal ne devra pas, quoi qu’il arrive, être tenu responsable des incompatibilités avec tel ou tel matériel qui pourraient survenir. :D Si vous avez des soucis ou tout simplement des questions, n’hésitez pas à les poster dans les commentaires.
- Pour être directement compatibles avec WinUae, les fichiers au format ” .img ” doivent avoir précisément la taille de 1440Ko, ni plus, ni moins à l’octet près. Ce détail est très important car il peut arriver que vous trouviez des fichiers pesants un peu plus ou un peu moins qui eux ne seront pas pris en charge par l’émulateur. La solution étant alors d’utiliser ” DiskDup ” par exemple sous ShapeShifter.
- Les cartes ” Vampire ” ne disposent pas de MMU (tout comme beaucoup de nos machines en fait et surtout la mienne :D ). Certaines fonctions du programme et/ou de ses plugins ne pourront pas fonctionner sans.
- Si le JIT est activé sous WinUae, certains programmes pourraient refuser de se lancer. J’ai eu ce cas de figure avec une ancienne version de Photoshop.
Réglages de WinUae :
Pourquoi WinUae ?
Certains vont me dire ” Eh Zarnal, pourquoi se prendre la tête avec Winuae alors que l’on pourrait directement partir du hard ” ? La réponse est pragmatique. WinUae gère nativement les lecteurs de disquettes HD contrairement à vos machines (le 4000 faisant office d’exception) et qui plus est charge directement les fichiers Macintosh en .img (mais pas les .images malheureusement) que l’on peut trouver sur le net. Or les images de disquettes MAC sont en haute densité (pour le système 7 entre autres). Vous saisissez le schmilblick ? C’est la raison principale de ce choix. Nous pouvons désormais commencer. Après avoir dézipée la configuration fournie, lancez WinUae.
Allez dans le menu ” Configurations “. Cliquez sur le bouton ” Load From ” et chargez la configuration fournie. Quelques ajustements s’imposent au cas par cas notamment pour l’emplacement des fichiers.
Après l’avoir chargée, direction le menu ” Floppy Drrives ” où vous indiquerez où se situe la disquette ” ShapeShifter “.
Idem via le menu ” ROM” pour la kickstart en cliquant sur le bouton ” … “.
Dernière chose, l’emplacement de vos HD/CD (en cliquant sur le bouton ” Add xxx ” correspondant). Pour ma part, ce sont 2 ” Hardfiles “.
Maintenant que c’est prêt, appuyey sur le bouton ” Start “. Let’s Go.
Préalable :
Pour commencer, il va falloir déterminer quel type de disque dur vous souhaitez utiliser. Trois possibilités vont s’offrir à vous. Le première est l’utilisation d’une image virtuelle de disque dur. Je vous recommande d’utiliser ce procédé pour débuter. C’est celui que je vais utiliser pour le tutoriel dans un premier temps mais rien ne vous empêche d’utiliser l’un des deux autres si vous préférez.
Le seconde quant à lui nécessite une partition Amiga ou un disque dur dédié toujours au format Amiga.
Pour finir, la dernière, l’utilisation d’un vrai disque dur Macintosh sans passer par la case Amiga.
C’est parti mon kiki…
Avant même l’installation du système 7 Macintosh, nous allons donc procéder à la création d’un disque dur virtuel sous la forme d’un fichier. Inutile de préciser je pense que ce genre d’image est beaucoup plus lente en utilisation qu’un vrai HD. Mais elle a également le mérite d’être très facilement duplicable ce qui est un atout en cas de crash.
Lancement de Shapeshifter et création de l’image disque
Avant toutes choses, avant de démarrer ShapeShifter il vous faudra lancer le programme ” PrepareEmul “. Je vous invite grandement à le placer dans le répertoire C de votre système et à l’ajouter dans votre startup séquence avant la commande Setpatch. Attention, ce dernier engendrera un reset ce qui est tout à fait normal. Pour ce faire , après avoir chargé votre OS, à l’aide du bouton gauche de la droit de la souris, allez dans le menu Workbench et sélectionnez ” Executer une commande “.
Maintenant, tapez : Copy DF0:PrepareEmul SYS:c
Modification de la startup-séquence :
Pour ce faire, retournez dans ” Workbench/Exécuter une commande “. Puis vous taperez : ” Ed sys:s/startup-sequence “.
Juste au dessus de la commande Setpatch, vous ajouterez ” PrepareEmul ” (sans les guillemets je précise). Ensuite vous sauvegarderez puis vous quitterez.
Très important : sur des Amiga aux hormones, PrepareEmul pourrait ne pas fonctionner correctement. Pour palier à ce potentiel souci, vous devrez alors ajouter à la ligne le switch ” a1200 “. Si le problème persiste malgré tout, utilisez alors RsrvWarm.
Ouvrez la disquette puis glissez le répertoire ” ShapeShifter ” où vous le souhaitez. Cela peut être à la racine de votre partition principale par exemple. Peu importe l’endroit. Retirez la disquette puis rebootez.
Lancez ShapeShifter depuis son répertoire. Si tout s’est bien passé, vous arriverez au menu principal.
Création d’un disque dur virtuel :
Dirigez vous maintenant vers l’onglet ” Volumes/Disks ” puis cliquez dessus.
Une fois dans le menu, cliquez sur le premier onglet ” Create ” en haut à droite. Une fenêtre vous demandant la taille souhaitée apparaît alors. J’ai choisi un fichier de +- 100 Mo (en fait beaucoup moins au final) pour mon exemple mais rien ne vous y oblige, la taille est libre. Une fois le chiffre entré validez puis cliquez sur ” Choose File ”
Un requester fait alors son apparition. Vous lui préciserez donc l’emplacement et le nom du fichier que vous souhaitez (DisqueDur en ce qui me concerne). Cliquez sur Ok.
Voilà le disque dur virtuel est crée. Nous pouvons passer à la suite. Revenez au menu principal en fermant la fenêtre. Profitez en pour cliquer sur ” Save ” au passage.
Partitionnement d’un disque dur dédié (ou pas) :
Lancez le Zarnal Boot Disk. Si votre disque dur/CF sont >4Go je vous invite à la lecture de mon tutoriel sur le PFS3. Il serait trop long ici de revenir sur l’ensemble des étapes pour les disques de grande capacités. Nous allons partir du principe que le disque dur sera sur une carte CF ou un disque dur < 4Go. Ne vous inquiétez pas, j’ai utilisé des HDF pour la démonstration, je n’ai pas mon drive sous la main mais cela ne change rien.
Bref, tout cela pour écrire qu’une fois le menu chargé, vous devrez appuyer sur F9.
Une fois sous le Workbench, ouvrez Le Zarnal Boot Disk puis cliquez deux fois sur ” HDInsTools “.
Le programme de partitionnement se lance puis envoie un scan.
Si tout est en ordre, votre ou vos disques sont reconnus. Sélectionnez votre HD puis cliquez alors sur ” Partition drive “.
Cliquez alors sur ” Add Partition “.
Nommez cette dernière en cliquant dessus et en utilisant l’espace dédié en dessous. Dans mon exemple, Macintosh sera le nom de mon disque et et sera d’une taille de 125 Mo. Rien ne vous empêche d’utiliser de très grosses partitions, voir même le disque entier (prévoyez alors plusieurs heures pour le formatage :p )
Allez dans ” Edit Partition ” et décochez ” Bootable ” Cliquez sur ” Use “.
Maintenant cliquez sur ” Save Changes to Drive “.
Appuyez sur ” Yes ” puis encore une fois sur ” Yes ” pour confirmer le reboot.
Une fois que le reboot est effectué, votre partition apparait alors.
Il ne reste donc plus qu’à relancer ShapeShifter et retourner dans l’onglet ” Volumes/Drives. Une fois à l’intérieur, dans ” DeviceDisk 1 ” tapez le nom de votre drive puis validez. Ne touchez à rien d’autre et surtout pas au bouton ” Choose “.
Lancez l’émulation. Votre disque est détecté.
Effacez le contenu.
Choisissez le nom souhaité.
Le formatage débute. Il peut être long contrairement aux images virtuelles.
Votre disque est prêt.
Utilisation de partitions Amiga :
- S’il vous reste de l’espace à partitionner sur votre disque dur :
La procédure est strictement identique à celle décrite au dessus pour un disque vierge si ce n’est qu’alors vous ajouterez votre partition Mac aux existantes.
- Utilisation d’une partition Amiga déjà présente :
Si vous ne voulez pas vous prendre la tête avec le partitionnement, vous pouvez utiliser une partition quelconque Amiga déjà existante. C’est très simple. Il faut savoir qu’en conséquence, l’intégralité de son contenu sera alors irrémédiablement détruit. Allez, soyons fous, partons du principe que vous en avez marre de votre partition Jeux et que vous souhaitez la remplacer par une autre pour bosser sous Mac. Parce que cela fait plus style. Il faudra alors indiquer son emplacement (toujours dans le menu ” Volumes/Disks). Alors de deux chose l’une : soit vous tapez directement son nom dans ” Device Disk 1 “, soit vous utilisez le bouton ” Choose ” pour la sélectionner. Le résultat sera le même. Une fois l’émulation lancée, il sera alors reconnu.
Et pour finir, lecture à partir d’un vrai drive Macintosh HFS :
L’option la plus délicate. Alors, vous venez de récupérer au fin fond de votre cave un disque dur Mac d’époque et vous n’en démordez pas : il faut qu’il soit utilisé coûte que coûte, il contient des souvenirs impérissables de vos jeunes (ou beaucoup moins jeunes) années. Comment faire ? Après l’avoir débarrassé de ses champignons accumulés au fil du temps, miracle, il est bel et bien vivant. Alors là, deux cas peuvent se présenter :
- Le disque est en IDE
Rien de plus simple, vous pourrez le brancher directement sur votre interface IDE interne. Il faudra simplement indiquer à ShapeShifter son ID (cette fois ci dans le menu SCSI). Alors si vous avez déja 2 périphérique (CD+Disque dur), il faudra vous passer provisoirement du CDROM.
- Le disque en en SCSI
C’est tout bête. Connectez le sur votre contrôleur en faisant bien attention à son ID pour le reporter correctement dans le menu SCSI. Tout dépendra du nombre de périphériques SCSI déjà connectés.
Les onglets principaux
Ils sont au nombre de 8. Dans un premier temps, pour chaque onglet je vais commencer par n’évoquer que les réglages dont nous aurons besoin pour démarrer rapidement. Par la suite j’exposerai l’ensemble des sous options.
Réglages Graphics
Cliquez maintenant sur Graphics. Il va nous servir à gérer l’affichage du Macintosh. Pour notre démarrage ” rapide ” nous allons donc partir en monochrome. Pourquoi me demanderez vous ? Eh bien, comme vous le savez certainement, l’Amiga gère son affichage couleur en mode bitplane alors que le Mac lui le gère en mode Chunky. Aïe, problèmes en vue, cela ne vous rappelle rien ? Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une conversion chunky/bitplane va devoir se faire ce qui va être terrible si vous voulez pleins de couleurs en AGA. Je tiens à rappeler que je destine ce tutoriel à l’ensemble des configurations Amiga (comprendre depuis une machine stock AGA avec de la ram jusqu’au 080 vampirisé au RTG). Je ne veux pénaliser personne. Ne vous inquiétez pas il y aura un chapitre à la fin pour le mode ” rock’n’roll ” et les grosses configs.
ShapeShifter vous permet d’utiliser deux écrans. Cela peut s’avérer utile si vous disposez d’une carte RTG.
RTG
Pour utiliser votre carte graphique, toujours dans le menu ” Graphics “, allez dans ” Screen Type ” et utilisez ” External ” . Rendez vous alors dans ” External Driver ”
puis cliquez sur le petit bouton comme montré sur l’image. un fenêtre de requête fait alors son apparition.
Choisissez alors le modèle de votre carte (Picasso dans mon cas, comme nous sommes sous WinUae, elle passe par l’uaegfx ce qui est normal). Je vous invite à aller voir sur Aminet, certains drivers tiers existent pour gérer le RTG.
On vous demande alors la résolution/couleurs désirées. Une fois le choix fait, cliquez sur OK.
Et voilà, votre affichage sous Macintosh utilisera alors le RTG. Un autre monde en couleurs…
J’en profite pour faire un aparté pour bien mettre l’accent sur la différence entre un vrai mode chunky et une conversion bitplanes/chunky AGA. La différence est édifiante comme vous pourrez le voir juste en dessous. Avant que vous ne criiez au loup, je précise que j’ai volontairement choisi le pire cas de figure (comprendre 020 à 14Mhz cyclé) afin de vous montrer la différence nette entre ces deux procédés. Donc les résultats s’en ressentent. Suivant votre configuration, ces derniers varieront forcément. J’ai lancé le test graphique de Speedometer (sur lequel je reviens plus bas) en 256 couleurs.
Le test ” QuickDraw ” :
A1200-68020 + RTG (Picasso) 640*480 256 couleurs :
A1200- 68020 + AGA 640*480 256 couleurs :
Que dire ? Eh bien pas grand chose. L’AGA est plié en 256 couleurs (0.157 Mac2 avec une image de disque dur, 0.30 Mac2 avec un vrai disque) alors que le RTG lui s’envole (2.074 fois un Mac 2). Mais attention, le test s’est fait sous l’uaegfx. Une vraie carte graphique ne montera certainement pas aussi haut. Quoi qu’il en soit, vous aurez une différence significative.
Les autres options :
- Color Depth : Réglage du nombre de couleurs à l’écran. De 2 couleurs (1bit) à 16 millions (24 bits).
Screen Type : Définit le type d’écran que vous voulez utiliser. De là, plusieurs choix s’offrent à vous, cela sera en fonction de votre configuration :
- Amiga Bitplanes : pour utiliser le chipset de votre Amiga.
- CyberGFX/P96 : l’option adéquate si vous avez une carte RTG.
- EGS : Pour l’utilisation de la carte du même nom.
- Amiga Window : ouvrira une fenêtre sous le Workbench afin de lancer l’émulateur. Attention, ce mode n’est compatible qu’en mode 1 écran. Le pointeur Amiga sera utilisé d’office.
- External Driver : l’un des points forts de ShapeShifter est d’avoir permis aux développeurs tiers de créer des drivers autres que ceux fournis d’origine. C’est cette option qu’il faut privilégier le cas échéant.
Choose : vous permet de choisir votre résolution graphique.
Size : Affiche votre résolution séléctionnée. Si vous n’utilisez pas ” Choose ” vous pouvez la rentrer manuellement.
Black Border : pour faire apparaître les bords de l’écran Macintosh en noir.
Refresh Rate : alors il va falloir faire très attention, ceci est un réglage sensible. Il va définir le taux de rafraichissement de l’écran. C’est un frameskip en gros Je vais y aller à l’exemple sans trop rentrer dans le technique pour plus de clarté. Prenons une valeur de 1 (1/50), il n’y aura pas de pertes d’images et donc l’ensemble des 50 images/s seront rafraichies. Par contre, si vous mettez 2 (2/50) il n’y aura plus qu’une image sur 2 qui le seront. Et ainsi de suite Alors soyons clair oubliez le 1 pour la couleur sur les petites configurations.
Refresh Always : Pour palier à un souci potentiel d’affichage si vous êtes en 8 bits (256 couleurs). En contrepartie l’émulation est ralentie.
MMU Refresh : Si vous disposez d’une MMU, elle vous aidera pour l’affichage en ne rafraichissant que les portions d’écran qui seront modifiées à la volée. En gros au lieu de rafraichir systématiquement tout l’écran, elle n’agira que sur les modifications. En conséquence vous gagnerez un peu en vitesse d’affichage. Incompatible avec les cartes Vampire.
Amiga Mouse Pointer : pour utiliser votre pointeur Amiga sous l’environnement Macintosh.
Réglages Volumes/Disks :
Nous avons déjà accédé une première fois à ce menu lors de la création de l’image de notre image disque. Je ne vais donc pas revenir sur ” Filedisk 1 et 2 ” ni sur ” Device 1 et 2 “, vous savez déja à quoi ils servent et comment les utiliser.
- First sector, Number of sectors et Maximum transfer size : se règlent automatiquement lorsque vous choisissez un disque ou une partition avec ” Choose “. Servent également pour la méthode ” avancée ” que je n’aborde pas. Les initiés savent faire.
- Removable : pour indiquer à shapeshifter un périphérique externe.
- Boot From : permet de choisir quel périphérique doit booter le premier.
Réglages Floppys :
L’émulateur autorise la présence de deux lecteurs de disquettes. Donc là c’est très simple, vous choisissez juste l’ordre voulu pour Floppy 1 et/ou 2 (vous pouvez inverser DF0 et DF1 à votre gré). Si vous n’avez que le lecteur interne le choix est vite fait. :p
Réglages SCSI :
Alors là ce n’est pas trop compliqué. Ce menu va nous servir à gérer les périphériques SCSI sur votre macintosh émulé (disques durs, CD roms, scanners et j’en passe). Je sors du contexte WinUae et je reviens momentanément sur vrai hard (mais la donne ne change pas pour lé réglage sous WinUae). Alors deux cas peuvent se présenter :
- 1-Via l’utilisation de l’IDE interne du 600/1200 :
Le plus souvent, si l’IDE est utilisé, vous aurez le disque dur en ” Master ” et le CD ROM en ” Slave “. Par chance, l’IDE de nos machines est géré nativement via le ” scsi.device “, ce qui va nous faciliter les choses.
Vous remarquerez que sous ShapeShifter, vous pourrez gérer 6 périphériques SCSI. Dans le cas présent, nous n’en aurons besoin que de deux. Mais libre à vous de brancher votre très vieux scanner des familles et de l’utiliser sous Photoshop. Mais je ne vais pas m’étaler sur les branchements.Vous êtes prêts ? Alors commençons.
- 2-Utilisation d’une interface SCSI dédiée :
Votre Amiga peut être équipé d’une carte SCSI d’un constructeur tiers. Très souvent, un driver spécifique était fourni avec la carte. C’est celui-ci qu’il faudra charger pour que votre périphérique soit reconnu sans encombres.
Pour le reste :
Memory Type : Précise la mémoire qui devra être utilisée avec les buffers SCSI.
- Chip : la ram graphique de l’Amiga.
- 24 bit DMA : à réserver aux cartes Zorro II de préférence.
- Any : Ira se loger où elle peut, et pas forcément dans la mémoire la plus rapide.
Use Generic CD ROM Driver : Activez le si votre amiga dispose d’un lecteur CD. C’est le driver interne de l’émulateur pour gérer les lecteurs.
Apple Hard Disk Emulation : Fait croire au système qu’un véritable disque Apple est connecté. Vous pourrez alors utiliser les outils de partitionnement Apple destinés à cet usage.
Direct Transfers : Permet de ne pas transiter par des buffers. Il peut générer quelques problèmes avec certains contrôleurs.
Utilisation d’un CDROM :
Alors en principe, si vous avez un lecteur de CD il sera la plupart du temps branché en IDE. Vous n’aurez en conséquence rien à toucher dans le menu SCSI. A vous d’adapter le nom du device au besoin.
Réglages Memory :
Là, je vais me contenter d’un simple descriptif des options. Mais je vais vous conseiller de cocher ” Largest Free Block ” (attention, vos différentes ram ne peuvent pas se cumuler) ainsi que ” Allocate Mac Rom First “.
Passons aux détails :
Mac Memory : sert à saisir la quantité de Ram que vous voulez affecter au Macintosh.
Maximum : Information concernant la valeur maximale que vous pouvez affecter.
Largest Free Block : Pour utiliser le bloc le plus large de votre RAM.
Allocate Mac Rom first : Alloue (réserve) en premier la mémoire de la rom avant même la RAM. Il y aura donc une grande chance pour qu’elle soit placée dans la Fast (bien plus rapide que la Chip,il peut arriver que la ROM se case dans la Chip). Cela engendra donc une petite accélération de l’émulation.
Rom Memory Type : le type de mémoire qui sera utilisée pour la ROM. Le 24 bits DMA se réfère à de la Fast Ram 16 bits.
Réglages Serial :
La fenêtre parle d’elle même je pense. Laissez là telle qu’elle.
Réglages Network :
Si vous avez la chance de disposer d’un port ethernet c’est là qu’il faudra charger son driver (la plupart du temps placé dans SYS:Devs) en cliquant sur ” Choose “. C’est encore là au cas par cas.
Réglages Misellaneous :
Activez le ” Direct Mouse Polling ” ainsi que ” Audio Enabled “. Vous pourrez utiliser AHI si les drivers éponymes sont installés. Désactivez impérativement le ” Mac OS 8 mode ” excepté si vous avez décidé d’installer un MacOS 8. Maintenant, dans le détail :
Direct Mouse Polling : Détermine si la gestion du pointeur Mac est faite par le système Mac lui même ou bien par l’OS Amiga. Améliore la compatibilité avec certains programmes mais interdit alors l’utilisation de tablettes graphiques par exemple. Cette option n’a rien à voir avec l’affichage du pointeur Amiga sous l’émulateur.
Write-Protect ROM : protège la rom du Macintosh en écriture (car n’oubliez pas que la rom est dans une zone mémoire de la ram). 68040+MMU indispensables à cet effet. Incompatible Vampire.
Mac OS 8 : Change le type de Macintosh en le passant d’un MacIIci à un Quadra 900 pour permettre l’installation d’un système 8. A ne pas activer pour le système 7 au risque de mauvaises surprises.
Use AHI : C’est un driver conçu afin d’améliorer Paula et de gérer certaines cartes sonores. Si vous le pouvez, utilisez le Mais ce n’est pas une obligation. Vous pouvez le trouver ici sur Aminet.
Installation du système 7.1 :
Maintenant que nous avons effectué l’ensemble de nos réglages, revenez au menu principal de ShapeShifter, cliquez sur ” Save “. Appuyez sur F12 pour accéder au menu WinUae. Cliquez sur ” Floppy Drives ” puis cliquez sur le bouton ” … ” sur la ligne de DF0: Sélectionnez la disquette ” Utilitaires 2 ” dans l’emplacement que vous lui avez réservé lors de la décompression de l’archive. Cliquez sur OK.
Si tout se passe bien, une message de bienvenue s’affiche alors indiquant que le système est en cours de chargement. Attendez.
La détection du ou des disque(s) dur(s) que nous avons préparé intervient alors. Cliquez sur ” Initialiser ”
Donnez un nom à votre disque puis cliquez sur ” Ok ”
Confirmez avec ” effacer “. Le formatage débute.
Une fois terminé, le disque apparaît alors sur le bureau. Avec la souris, cliquez dans ” Rangement ” et sélectionnez ” Redémarrer “.
Appuyez sur F12. Maintenant insérez ” Installation 1 ” dans DF0: et ” Installation 2 ” dans DF1: à l’aide des boutons “…” correspondants. Une fois que c’est fait, cliquez sur OK. Attention : si des soucis interviennent au changement de disquettes, n’utilisez que le lecteur DF0: . Il peut arriver que le système ne prenne en compte que la dernière disquette insérée, la solution étant alors de mettre la disquette demandée impérativement dans DF1. Bref, au prix de quelques swap en plus, vous gagnerez la tranquillité.
Patientez jusqu’à ce que la fenêtre d’installation se manifeste. Cliquez sur OK.
Cliquer sur le bouton ” Lecteur ” jusqu’à ce que votre HD apparaisse.
Nous nous contenterons de l’installation standard. Mais vous pourrez la personnaliser au besoin suivant la config de destination si vous savez ce que vous faites. Cliquez sur ” Installer “.
Et voilà, c’est parti.
A plusieurs reprises, vous devrez faire un changement de disquettes.
Il suffit d’appuyer sur F12 et procéder à la sélection des disquettes dans ” Floppy Drives ” comme nous l’avons vu un peu plus haut. Vous devrez recommencer ultérieurement avec la dernière disquette.
Cliquez sur quitter.
Appuyer sur F12. Ejectez les disquettes de DF0: et DF1: en appuyant sur F12 puis sur le bouton ” Eject “. Revenez sous l’émulateur en cliquant sur ” Ok “.
Ouf, c’est terminé, vous avez maintenant sur votre disque dur un beau système 7.1 complet et tout frais.
Cliquez sur ” Redémarrer “.
Une fois l’ensemble de vos réglages bien définis et le sytème installé, je vous conseille d’éditer le fichier ” ShapeShifter.info” et de désactiver le GUI. ShapeShifter se lancera alors directement votre système (voir ci-dessous).
Modification des ToolTypes :
En premier lieu, ouvrez votre dossier puis cliquez sur l’icône du programme. Ensuite, sélectionnez ” Information ” dans le menu du Workbench.
Cliquez sur QUICKSTART. Il apparait alors en bas de la fenêtre. Enlevez lui ses parenthèses et appuyez sur ” Entrée ” pour valider. Utilisez le bouton ” Save ” pour sauvegarder. Au prochain démarrage ShapeShifter se lancera sans passer par le GUI.
Nous allons en profiter au passage pour passer en revue les autres ToolTypes :
- File : pour charger une configuration donnée.
- Enforcer : Autorise l’utilisation simultanée de ShapeShifter et de Enforcer.
- Debug : Fait rentre le programme en mode Debug. Inutilile pour 90% d’entre nous (au moins :D )
- NoCopyBack : coupe le cache ” CopyBack ” des 040 et 060 durant l’utilisation de l’émulateur.
- 720KKLudge : Ne sera utile que si le système est spérieur au 7.5. Il évitera alors d’utiliser une extension logicielle pour formater les disquettes 720Ko.
- Remap8K : Destiné aux 040 et 060, active l’utilisation de 8 premier Ko les plus bas (pour l’adressage mémoire je suppose).
- NoQdAccel : désactive QuickDraw en cas de corruption graphique.
Et si je veux de la couleur ?
Pour les plus téméraires, bien que je le déconseille fortement sur les toutes petites configs (comprendre stock+fast) et plus généralement pour les machines dénuées de RTG et/ou de MMU, le principe reste le même. Il vout suffit de cliquer dans l’onglet ” Color Depth ” dans le menu graphics et de choisir le nombre de couleurs à votre guise.
Vous devriez alors voir votre système s’afficher en 256 niveaux de gris. Il va falloir basculer vers un affichage couleur. Une fois le système 7 chargé, rendez-vous dans le menu ” Pomme ” et choisissez ” Tableaux de bord “. Validez.
Maintenant, cliquez deux fois sur ” Moniteurs ”
Cliquez sur ” Couleurs ” et là, la magie s’opère.
Et la couleur fût.
Attention cependant à sélectionner le bon moniteur si vous en utilisez deux (1 standard + 1 RTG)
Les raccourcis indispensables du Macintosh.
Comme sur Amiga, le Macintosh dispose de quelques raccourcis bien pratiques :
- Menu pomme : touche Amiga gauche
- Ejecter une disquette ou un lecteur : pomme+e
- Touche ” Option ” : touche Alt gauche
Transferts de fichiers Macintosh/Amiga.
Alors voilà, c’est bien beau tout cela, mon système est chargé mais j’ai l’air fin moi maintenant. J’ai rapatrié des fichiers d’internet ou bien j’ai crée une superbe image sous Deluxe Paint mais alors je fais comment pour les rapatrier sous mon système 7 ?
Pour ce faire, Il existe deux solutions principales dont l’une est directement intégrée à ShapeShifter. Je veux bien sur parler du ” Mac Handler “. La seconde est un peu plus complexe puisqu’elle exige un outil externe dénommé CrossMac. Nous allons donc au travers de deux exemple nous plonger dans la joie des transferts.
Le Mac Handler
Il sert à établir une ” connexion ” entre votre Mac émulé et le Workbench, ce qui va vous faciliter la vie pour transférer vos fichiers issus d’internet. Ou bien de vos propres disquettes.
Vous vous souvenez certainement du Zarnal Boot Disk crée à l’occasion de mon tutoriel PFS3. Eh bien sachez qu’il va encore nous être très utile une fois de plus. Insérez le via WinUae en appuyant comme d’habitude sur la touche F12. Lancez Directory Opus.
Nous allons dès lors faire en sorte que le Mac Handler soit opérationnel. Pour commencer, ouvrez votre dossier ShapeShifter/MacHandler. Copiez ” MAC ” et ” MAC.info ” dans le répertoire ” Storage ” .
Attention, si vous avez plus d’un lecteur au format Mac. Il vous faudra alors éditer un ToolType du fichier Mac.info à savoir ” Activate “. Sélectionnez alors le fichier Puis cliquez sur ” Icon Info “.
Modifiez ” Activate ” et ” Startup ” en fonction du nombre de vos lecteurs Macintosh.
Ensuite, copiez le fichier ” Mac-Handler ” dans votre répertoire L système.
Poursuivez en copiant MacControl dans votre répertoire C.
Ouf, c’est fini. Ejectez la disquette puis rebootez et relancez ShapeShifter. Une fois sous le système 7.1, appuyez simultanément sur la touche Windows et M pour réaccéder au Workbench (ce qui revient à faire un Amiga M sur hard). Attention cependant si vous êtes en Qwerty…
Ouvrez le dossier ” Mac Handler ” de votre dossier ShapeShifter et cliquez sur l’icône ” MAC “.
Whaouuu, elle n’est pas belle la vie ?
Voilà, la communication entre l’Amiga et le Mac émulé est établie.
MacControl.
Autant que vous le sachiez tout de suite, les transferts ne sont pas aussi simples que l’on pourrait le penser au premier abord. Dans certains cas, si vous copiez à l’arrache vos fichiers, vous pourriez avoir de sacrées surprises, notamment des corruptions lors du passage vers le Macintosh. C’est là que MacControl intervient. Il effectue un basculement entre les ” Ressources ” et les ” Données “. Si votre fichier contient les deux types, il faudra faire 2 fois la copie du même fichier en effectuant le switch des branches à l’aide de MacControl entre les deux. A titre personnel, je préfère utiliser MacDisk sur Windows lorsque c’est possible.
Pourquoi ?
La structure HFS :
Elle est un peu particulière. En effet, pour simplifier (que les puristes m’en excusent au passage, :D ) , sur Macintosh, en HFS un fichier comporte 2 types de ” branches ” : les données elles mêmes ainsi que ” les ressources ” le tout formant un ensemble indissociable. Attention cependant, il faut savoir que certains fichiers peuvent ne comporter que des données sans aucune ressource, ils ne causeront donc pas de contrariétés en transfert direct.
Passons au problème classique lors d’un transfert en transitant sous Windows puis en le repassant sous l’émulateur : cela ne fonctionne pas, les fichiers sont corrompus. Ô rage, Ô désespoir, mais que se passe t’il donc ? Eh bien c’est juste le fait que Windows ne gère pas nativement la structure HFS et donc, en conséquence, vous obtiendrez alors un fichier ” brut ” détroussé de ses ressources lorsque vous copierez votre fichier Mac sur un volume Windows (ce qui, à contrario, ne posera point de souci si ce même fichier ne comporte que des données, au pire vous perdrez l’icône d’une image par exemple mais cette dernière sera parfaitement lisible sous Photoshop). Par contre cela s’avèrera catastrophique si vous transférez une application sans ses ” ressources “.
Alors que faire ? Vous trouverez la réponse dans la partie MacDisk du tutoriel avec un exemple à l’appui.
CrossMac
CrossMac est une autre solution de transfert. A mon humble avis, c’est celle qui est à privilégier en HFS si vous tenez absolument à vous passer d’un PC. Elle est essentiellement destinée aux disques physiques réels (CD,HD,DK). Voyons voir maintenant comment l’installer et l’utiliser :
Ouvrez la disquette ” CrossMac ” et lancez l’installation.
Mettez vous en ” Intermediate User ” et appuyez sur ” Proceed With Install ”
Cliquez sur ” Proceed ”
Veillez à ce que ” Configure Hard Disk or CD-ROM ” soit bien coché. ” Fill out Product Registration ” quant à lui sera désactivé. Poursuivez.
Nouveau click sur ” Proceed ” (oui on l’aime bien ce bouton :p )
L’installation débute.
Bon, je ne vais pas vous faire un dessin. :D
Là non plus.
Choisissez le répertoire où seront installés les outils. Puis ” Proceed “.
Bis répétita. Laissez la copie se faire.
Une nouvelle fois le même bouton.
Là cela dépendra uniquement de votre/vos lecteurs et des choix que vous avez effectués. Pour ma part, dans cette démonstration, j’ai utilisé une partition dédiée Macintosh mais sur une partition Amiga. Elle se nomme ” Macintosh “. Vous me suivez toujours ? :D
Indiquez le contrôleur sur lequel est branché votre disque (IDE émulé 0 pour moi) et dans ” Partitions ” en dessous sélectionnez la bonne partition sans vous tromper.
Pressez ” Ok “. L’avertissement parle de lui même.
Créez un nom pour le device. MHD0: en général si vous n’avez qu’une unité.
Cliquez sur ” OK ”
Youpi, désormais le HD est directement utilisable depuis le Worbench. C’est super pour faciliter les transferts.
Réitérez la procédure pour le CD rom si vous en avez 1, vous n’aurez rien de plus à faire la plupart du temps si ce n’est insérer le CD dans le lecteur.
Le cas HFS/+ et Macdisk le sauveur .
Durant la préparation de ce tutoriel, j’ai été confronté à un problème majeur sous Windows à savoir le transfert entre les fichiers HFS ou HFS+ Macintosh… Je ne vais pas revenir sur ce que j’ai déja écrit plus haut, je pense que vous avez compris le gros problème engendré. Par contre attention, je parle là de fichiers présents sur des vrais volumes Macintosh (CD,HD) plus ou moins contemporains. Généralement les fichiers sur la toile sont déja pour la plupart dans des ” containers ” (les sit, les zip à ne surtout pas décompresser sous Windows mais plutôt une fois dans l’émulateur) Donc, pour nous sortir de ce mauvais pas. En effet, il va nous multiplexer les ” données ” et les “resources ” dans un seul fichier qui sera parfaitement restitué en NTFS ou FAT et qui par conséquent pourront par la suite être réinjectés.
Utilisation de MacDisk :
Dès son lancemement, Macdisk vous demandera de choisir votre lecteur Mac
Mon CD est en HFS+. Malheureusement, pour une raison obscure, il est totalement illisible avec les émulateurs sur Amiga (il se lit merveilleusement bien avec un vrai Macintosh). Je vais donc le effectuer une pirouette à l’aide de MacDisk pour réussir mon transfert.
Tout de suite, rendez vous dans le menu ” Options ” et activez le ” Menu Expert “.
L’étape la plus cruciale : le changement du mode de copie.
Par défaut, il ne s’occupera que de la branche ” Données “. Passez en mode ” MacBinary Copie des deux branches “.
Macdisk vous indique pour chaque fichier la ou les branches utilisées. Une branche de données à 0 signifie qu’elle n’est pas utilisée. Dirigez vous pour l’heure dans le menu ” Fichiers ” et cliquez sur ” Copier vers le PC “. Pour info, l’icône présente sous le menu ” Volume Mac ” exerce la même fonction.
Précisez sur quel drive vous souhaitez que la copie se fasse.
Une fois que vous avez terminé, transférez via le Macdrive.
Ah Zut, cela ne fonctionne pas. C’est quoi ce binz ? J’ai absolument besoin de DiskCopy moi nom de Zeus.
Ne vous inquiétez pas, tout est normal. n’oubliez pas que nous avons mixé les branches à l’aide du format ” Macbinary “, il va falloir reconstituer l’intégrité du fichier initial.
Juste un petit coup de Stuffit histoire de…
Gagné, vous avez votre exécutable.
Et le pire c’est que cela fonctionne. :D
L’impression :
Trève de plaisanteries, après tant d’heures passées à créer votre oeuvre sous Illustrator ou QuarkXPress , il n’y a pas à discuter, il vous faut une version papier. Fou de joie, vous reconnectez votre imprimante sur votre port // en priant pour que vos cartouches d’encres NOS achetées sur la toile n’aient pas rendues l’âme. Je ne vais pas m’attarder sur les adaptateurs qui existent ou qui peuvent être fabriqués mais quoi qu’il en soit : si vous tenez à votre machine, ne branchez jamais une véritable imprimante Apple sur le port // de votre Amiga. Ils sont totalement incompatibles. Mais sachez que vous pouvez fabriquer un adaptateur.
Concernant le coté émulateur, ShapeShifter s’occupe de tout. Le coté Macintosh c’est une autre histoire. Il va falloir commencer par installer le driver de votre imprimante (si il existe). Je vous laisse explorer le MacRepositary qui dispose de la plupart des drivers Une fois cela fait, dirigez vous dans ” Selecteurs ”
Après avoir choisi votre modèle à gauche, cliquez sur la petite icône à droite ressemblant à une imprimante.
Confirmez.
Les outils indispensables :
Maintenant que notre système est opérationnel, nous allons nous intéresser à quelques programmes indispensable afin de parer à plusieurs éventualités. Dorénavant, pour égayer, les screenshots se feront en mode 256 couleurs.
Pour l’exercice, nous partirons de la récupération d’un fichier (Prince of Persia en ce qui me concerne) que nous transfèrerons en utilisant le Mac Handler puis nous le décompresserons avec Stuffit. Enfin il sera ” monté ” en utilisant DiskDup Pro.
Stuffit Expander :
Un puissant décompresseur qui va vous permettre d’ouvrir l’ensemble des archives au format sit,hqx que vous trouverez sur internet. Mais pas que…
Transférez le ou les fichiers téléchargés sur votre partition Amiga..
Chargez l’émulateur, lancez le ” Mac Handler ” comme nous l’avons déja vu puis glissez votre fichier dans le lecteur mac depuis le WB.
Lancez Stuffit ou bien pour plus de simplicité, glissez votre fichier sit sur l’icône dédiée présente sur le bureau.
La décompression débute.
Ouvrez le dossier extrait contenant le jeu puis lancez le jeu.
Le jeu débute.
Pffff, c’est chiant, j’ai récupéré un fichier img du jeu, pas un sit. J’en fait quoi du coup ?
Diskcopy :
Alors lui, il s’avèrera très pratique car en effet, il vous permettra de créer des fichiers images de vos vieilles disquettes et de les ” monter ” virtuellement ou bien de les recréer physiquement. Un ancêtre de GoADF en quelque sorte. Il exerce la même fonction que DiskDup Pro. Le choix se fera donc au feeling.
Démarrez DiscCopy
Dans le menu ” Images “, allez sur ” Mount Image “. Vous pouvez également appuyer simultanément sur la touche Pomme + M
Séléctionnez votre fichier au format img dans le bon répertoire en vous aidant du bouton ” Desktop ” au besoin.
Le montage de la disquette débute.
Une icône représentant la disquette apparait. Vous pouvez alors manipuler cette dernière comme un lecteur ordinaire.
Les disquettes virtuelles c’est bien beau mais moi je préfère les vraies disquettes.
Si vous êtes l’heureux possesseur d’un vrai mac, l’envie d’utiliser vos disquettes toutes ” neuves ” jamais déballées que vous gardez bien au chaud chez vous depuis des lustres pourrait soudainement jaillir. Dans cette hypothèse, Votre Amiga devra impérativement être équipé d’un lecteur haute densité. Si tel est bien le cas, voici comment procéder :
Une fois votre disquette montée, allez dans le menu ” Utilities ” puis utilisez ” Make a Floppy “.
Chargez votre fichier img.
Insérez votre disquette vierge.
Confirmez.
Le processus s’enclenche.
Terminé. Vous pouvez allez l’essayer sur votre vrai Macintosh.
DiskDup Pro
Ce dernier est un genre de DiskCopy mais en beaucoup plus évolué. J’y reviendra lors de la troisième partie consacrée à l’émulateur Fusion.
Vous le trouverez sur la disquette d’utilitaires.
Speedometer :
C”est tout simplement le SysInfo du Mac. Un benchmark complet qui vous testera tout et n’importe quoi suivant vos équipements. Une perle.
Nous allons faire un test vite fait en couleurs afin de voir ce qu’il se passe. Pour ce faire, une fois SpeedOmeter lancé, dirigez vous dans le menu ” Tests ” puis ” Run All Tests “.
Cela va être long Gaston. :D
Contentez vous d’appuyer sur OK. Excepté si un disque particulier doit être benché.
Dès que les tests sont terminés, allez dans le menu ” Analysis ” pour choisir ” Systems Comparaisons “.
Il y a une multitude de choix de machines possibles. Pour changer la référence (Mac II FX dans mon cas) cliquez en maintenant le bouton de la souris sur le petit triangle inversé à coté du nom de la machine.
Vous pourrez vous amuser à comparer vos propres résultats avec les miens si cela vous chante. :p Prenez garde, le Mac IIfx est une machine avec un 68030/FPU à 40Mhz.
Ce tutoriel est désormais terminé. Vous avez dorénavant tout en mains pour devenir un vrai ” Pro du Mac émulé ” :D .
En attendant la sortie prochaine de la dernière partie de ma trilogie concernant l’émulation Macintosh sur Amiga, je vous le répète : n’hésitez pas à poser vos questions au besoin dans les commentaires.
Zarnal.
L’ère ShapeShifter, le renouveau…
A n’en point douter, l’apparition de ShapeShifter fût une sorte de mini révolution en son temps. Comme nous l’avions déjà vu lors de l’article sur A-Max, ce dernier initia le mouvement de l’émulation Macintosh sur Amiga. Je ne vais volontairement pas évoquer Emplant aujourd’hui bien que chronologiquement antérieur au soft de Christian Bauer. Je vous propose donc aujourd’hui la découverte de ShapeShifter au travers d’un tutoriel.
Pour bien comprendre l’impact à sa sortie, il faut se souvenir qu’à la base A-Max et Emplant eux étaient sous leur forme d’origine des solutions mixtes hard/soft assez onéreuses (toutes proportions gardées). Et puis, un beau jour de 199x ShapeShifter fit son apparition sorti de nulle part. Pour la première fois une émulation 100% Software était disponible et qui plus est gratuitement. Alors je ne vais pas prendre part aux polémiques d’époque concernant ” l’emprunt ” potentiels de certains bouts de code chez ” la concurrence” , je ne suis pas là pour cela. Ajoutez à cela que contrairement à A-Max il est entièrement multitâche, vous gardez donc la main sur le Workbench.
Pour ne pas pénaliser les petites configurations n’ayant pas trop de RAM, j’ai décidé de partir sur une base de Mac 2. Nous partirons dans un premier temps en monochrome pour ne pas être embêté avec l’affichage. J’y reviendrai ultérieurement. Mais nous aborderons également la couleur. Je vais également utiliser la version anglaise de ShapeShifter car la version FR souffre de quelques soucis d’affichage au niveau de ses menus sur un WB dans sa résolution standard (640*256).
Vous pouvez légitimement vous demander pourquoi s’ennuyer avec des disquettes alors que des fichiers HDF tout prêts circulent sur le net. A cela deux raisons. La première est qu’il est toujours plus gratifiant de mettre les mains dans le cambouis et de procéder à l’ancienne. La seconde étant que la plupart du temps, ces versions du système Macintosh sont en anglais.
Vous êtes prêts ? Alors c’est parti…
Très bonne question dont la réponse est très simple. Comme je l’ai précisé dans mon introduction, je tiens à ce que ce tuto puisse être appliqué avec le minimum syndical, à savoir un simple 1200 avec un peu de ram. Or le système 7.5 est beaucoup plus gourmand que le 7.1. Et je ne parle même pas du 8. N’oubliez pas que par la suite il va falloir lancer des applications. Vous n’êtes pas obligés de prendre le 7.1 si votre configuration suit. Un autre avantage du système 7.1 est qu’il est le dernier qui d’origine accepte les disquettes 720K. D’autant plus que ShapeShifter peut les formater nativement au format Macintosh (contrairement à A-Max).
Avec le Macintosh, nous entrons dans un monde impitoyable. Il y a quelques détails à connaître avant de poursuivre.
Le système 8.1 est compatible avec ShapeShifter. Il s’agit du dernier système sorti sur les processeurs 68K avant la bascule sur PPC cependant il introduit une nouvelle structure de fichiers totalement incompatible avec les émulateurs (même ceux sur PC). C’est le HFS+, successeur du HFS qui lui est totalement opérationnel. De plus il a été reporté quelques instabilitées par certains utilisateurs. Alors je ne sais pas exactement si il y a moyen avec FS-UAE sous MacOSX de contourner le problème. Je vous informe dans un contexte Windows uniquement. A noter de surcroît qu’il y a moyen de lire/écrire nativement du HFS+ sous Windows. Le premier programme qui me vient à l’esprit étant MacDrive.
Pourquoi WinUae ?
Certains vont me dire ” Eh Zarnal, pourquoi se prendre la tête avec Winuae alors que l’on pourrait directement partir du hard ” ? La réponse est pragmatique. WinUae gère nativement les lecteurs de disquettes HD contrairement à vos machines (le 4000 faisant office d’exception) et qui plus est charge directement les fichiers Macintosh en .img (mais pas les .images malheureusement) que l’on peut trouver sur le net. Or les images de disquettes MAC sont en haute densité (pour le système 7 entre autres). Vous saisissez le schmilblick ? C’est la raison principale de ce choix. Nous pouvons désormais commencer. Après avoir dézipée la configuration fournie, lancez WinUae.
Allez dans le menu ” Configurations “. Cliquez sur le bouton ” Load From ” et chargez la configuration fournie. Quelques ajustements s’imposent au cas par cas notamment pour l’emplacement des fichiers.
Après l’avoir chargée, direction le menu ” Floppy Drrives ” où vous indiquerez où se situe la disquette ” ShapeShifter “.
Idem via le menu ” ROM” pour la kickstart en cliquant sur le bouton ” … “.
Dernière chose, l’emplacement de vos HD/CD (en cliquant sur le bouton ” Add xxx ” correspondant). Pour ma part, ce sont 2 ” Hardfiles “.
Maintenant que c’est prêt, appuyey sur le bouton ” Start “. Let’s Go.
Pour commencer, il va falloir déterminer quel type de disque dur vous souhaitez utiliser. Trois possibilités vont s’offrir à vous. Le première est l’utilisation d’une image virtuelle de disque dur. Je vous recommande d’utiliser ce procédé pour débuter. C’est celui que je vais utiliser pour le tutoriel dans un premier temps mais rien ne vous empêche d’utiliser l’un des deux autres si vous préférez.
Le seconde quant à lui nécessite une partition Amiga ou un disque dur dédié toujours au format Amiga.
Pour finir, la dernière, l’utilisation d’un vrai disque dur Macintosh sans passer par la case Amiga.
Avant même l’installation du système 7 Macintosh, nous allons donc procéder à la création d’un disque dur virtuel sous la forme d’un fichier. Inutile de préciser je pense que ce genre d’image est beaucoup plus lente en utilisation qu’un vrai HD. Mais elle a également le mérite d’être très facilement duplicable ce qui est un atout en cas de crash.
Avant toutes choses, avant de démarrer ShapeShifter il vous faudra lancer le programme ” PrepareEmul “. Je vous invite grandement à le placer dans le répertoire C de votre système et à l’ajouter dans votre startup séquence avant la commande Setpatch. Attention, ce dernier engendrera un reset ce qui est tout à fait normal. Pour ce faire , après avoir chargé votre OS, à l’aide du bouton gauche de la droit de la souris, allez dans le menu Workbench et sélectionnez ” Executer une commande “.
Maintenant, tapez : Copy DF0:PrepareEmul SYS:c
Modification de la startup-séquence :
Pour ce faire, retournez dans ” Workbench/Exécuter une commande “. Puis vous taperez : ” Ed sys:s/startup-sequence “.
Juste au dessus de la commande Setpatch, vous ajouterez ” PrepareEmul A1200″ (sans les guillemets je précise). Ensuite vous pouvez sauvegarder puis quitter.
Très important : sur des Amiga aux hormones, PrepareEmul peut ne pas fonctionner correctement. Vous pouvez également ajouter le switch ” a1200 “. Si des problèmes persistent, utilisez alors RsrvWarm.
Ouvrez la disquette puis glissez le répertoire ” ShapeShifter ” où vous le souhaitez. Cela peut être à la racine de votre partition principale par exemple. Peu importe l’endroit. Retirez la disquette puis rebootez.
Lancez ShapeShifter depuis son répertoire. Si tout s’est bien passé, vous arriverez au menu principal.
Dirigez vous maintenant vers l’onglet ” Volumes/Disks ” puis cliquez dessus.
Une fois dans le menu, cliquez sur le premier onglet ” Create ” en haut à droite. Une fenêtre vous demandant la taille souhaitée apparaît alors. J’ai choisi un fichier de +- 100 Mo (en fait beaucoup moins au final) pour mon exemple mais rien ne vous y oblige, la taille est libre. Une fois le chiffre entré validez puis cliquez sur ” Choose File ”
Un requester fait alors son apparition. Vous lui préciserez donc l’emplacement et le nom du fichier que vous souhaitez (DisqueDur en ce qui me concerne). Cliquez sur Ok.
Voilà le disque dur virtuel est crée. Nous pouvons passer à la suite. Revenez au menu principal en fermant la fenêtre. Profitez en pour cliquer sur ” Save ” au passage.
Lancez le Zarnal Boot Disk. Si votre disque dur/CF sont >4Go je vous invite à la lecture de mon tutoriel sur le PFS3. Il serait trop long ici de revenir sur l’ensemble des étapes pour les disques de grande capacités. Nous allons partir du principe que le disque dur sera sur une carte CF ou un disque dur < 4Go. Ne vous inquiétez pas, j’ai utilisé des HDF pour la démonstration, je n’ai pas mon drive sous la main mais cela ne change rien.
Bref, tout cela pour écrire qu’une fois le menu chargé, vous devrez appuyer sur F9.
Une fois sous le Workbench, ouvrez Le Zarnal Boot Disk puis cliquez deux fois sur ” HDInsTools “.
Le programme de partitionnement se lance puis envoie un scan.
Si tout est en ordre, votre ou vos disques sont reconnus. Sélectionnez votre HD puis cliquez alors sur ” Partition drive “.
Cliquez alors sur ” Add Partition “.
Nommez cette dernière en cliquant dessus et en utilisant l’espace dédié en dessous. Dans mon exemple, Macintosh sera le nom de mon disque et et sera d’une taille de 125 Mo. Rien ne vous empêche d’utiliser de très grosses partitions, voir même le disque entier (prévoyez alors plusieurs heures pour le formatage :p )
Allez dans ” Edit Partition ” et décochez ” Bootable ” Cliquez sur ” Use “.
Maintenant cliquez sur ” Save Changes to Drive “.
Appuyez sur ” Yes ” puis encore une fois sur ” Yes ” pour confirmer le reboot.
Une fois que le reboot est effectué, votre partition apparait alors.
Il ne reste donc plus qu’à relancer ShapeShifter et retourner dans l’onglet ” Volumes/Drives. Une fois à l’intérieur, dans ” DeviceDisk 1 ” tapez le nom de votre drive puis validez. Ne touchez à rien d’autre et surtout pas au bouton ” Choose “.
Lancez l’émulation. Votre disque est détecté.
Effacez le contenu.
Choisissez le nom souhaité.
Le formatage débute. Il peut être long contrairement aux images virtuelles.
Votre disque est prêt.
La procédure est strictement identique à celle décrite au dessus pour un disque vierge si ce n’est qu’alors vous ajouterez votre partition Mac aux existantes.
Si vous ne voulez pas vous prendre la tête avec le partitionnement, vous pouvez utiliser une partition quelconque Amiga déjà existante. C’est très simple. Il faut savoir qu’en conséquence, l’intégralité de son contenu sera alors irrémédiablement détruit. Allez, soyons fous, partons du principe que vous en avez marre de votre partition Jeux et que vous souhaitez la remplacer par une autre pour bosser sous Mac. Parce que cela fait plus style. Il faudra alors indiquer son emplacement (toujours dans le menu ” Volumes/Disks). Alors de deux chose l’une : soit vous tapez directement son nom dans ” Device Disk 1 “, soit vous utilisez le bouton ” Choose ” pour la sélectionner. Le résultat sera le même. Une fois l’émulation lancée, il sera alors reconnu.
L’option la plus délicate. Alors, vous venez de récupérer au fin fond de votre cave un disque dur Mac d’époque et vous n’en démordez pas : il faut qu’il soit utilisé coûte que coûte, il contient des souvenirs impérissables de vos jeunes (ou beaucoup moins jeunes) années. Comment faire ? Après l’avoir débarrassé de ses champignons accumulés au fil du temps, miracle, il est bel et bien vivant. Alors là, deux cas peuvent se présenter :
Rien de plus simple, vous pourrez le brancher directement sur votre interface IDE interne. Il faudra simplement indiquer à ShapeShifter son ID (cette fois ci dans le menu SCSI). Alors si vous avez déja 2 périphérique (CD+Disque dur), il faudra vous passer provisoirement du CDROM.
C’est tout bête. Connectez le sur votre contrôleur en faisant bien attention à son ID pour le reporter correctement dans le menu SCSI. Tout dépendra du nombre de périphériques SCSI déjà connectés.
Ils sont au nombre de 8. Dans un premier temps, pour chaque onglet je vais commencer par n’évoquer que les réglages dont nous aurons besoin pour démarrer rapidement. Par la suite j’exposerai l’ensemble des sous options.
Cliquez maintenant sur Graphics. Il va nous servir à gérer l’affichage du Macintosh. Pour notre démarrage ” rapide ” nous allons donc partir en monochrome. Pourquoi me demanderez vous ? Eh bien, comme vous le savez certainement, l’Amiga gère son affichage couleur en mode bitplane alors que le Mac lui le gère en mode Chunky. Aïe, problèmes en vue, cela ne vous rappelle rien ? Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une conversion chunky/bitplane va devoir se faire ce qui va être terrible si vous voulez pleins de couleurs en AGA. Je tiens à rappeler que je destine ce tutoriel à l’ensemble des configurations Amiga (comprendre depuis une machine stock AGA avec de la ram jusqu’au 080 vampirisé au RTG). Je ne veux pénaliser personne. Ne vous inquiétez pas il y aura un chapitre à la fin pour le mode ” rock’n’roll ” et les grosses configs.
ShapeShifter vous permet d’utiliser deux écrans. Cela peut s’avérer utile si vous disposez d’une carte RTG.
Pour utiliser votre carte graphique, toujours dans le menu ” Graphics “, allez dans ” Screen Type ” et utilisez ” External ” . Rendez vous alors dans ” External Driver ”
puis cliquez sur le petit bouton comme montré sur l’image. un fenêtre de requête fait alors son apparition.
Choisissez alors le modèle de votre carte (Picasso dans mon cas, comme nous sommes sous WinUae, elle passe par l’uaegfx ce qui est normal). Je vous invite à aller voir sur Aminet, certains drivers tiers existent pour gérer le RTG.
On vous demande alors la résolution/couleurs désirées. Une fois le choix fait, cliquez sur OK.
Et voilà, votre affichage sous Macintosh utilisera alors le RTG. Un autre monde en couleurs…
J’en profite pour faire un aparté pour bien mettre l’accent sur la différence entre un vrai mode chunky et une conversion bitplanes/chunky AGA. La différence est édifiante comme vous pourrez le voir juste en dessous. Avant que vous ne criiez au loup, je précise que j’ai volontairement choisi le pire cas de figure (comprendre 020 à 14Mhz cyclé) afin de vous montrer la différence nette entre ces deux procédés. Donc les résultats s’en ressentent. Suivant votre configuration, ces derniers varieront forcément. J’ai lancé le test graphique de Speedometer (sur lequel je reviens plus bas) en 256 couleurs.
Le test ” QuickDraw ” :
A1200-68020 + RTG (Picasso) 640*480 256 couleurs :
A1200- 68020 + AGA 640*480 256 couleurs :
Que dire ? Eh bien pas grand chose. L’AGA est plié en 256 couleurs (0.157 Mac2 avec une image de disque dur, 0.30 Mac2 avec un vrai disque) alors que le RTG lui s’envole (2.074 fois un Mac 2). Mais attention, le test s’est fait sous l’uaegfx. Une vraie carte graphique ne montera certainement pas aussi haut. Quoi qu’il en soit, vous aurez une différence significative.
Les autres options :
Screen Type : Définit le type d’écran que vous voulez utiliser. De là, plusieurs choix s’offrent à vous, cela sera en fonction de votre configuration :
Choose : vous permet de choisir votre résolution graphique.
Size : Affiche votre résolution séléctionnée. Si vous n’utilisez pas ” Choose ” vous pouvez la rentrer manuellement.
Black Border : pour faire apparaître les bords de l’écran Macintosh en noir.
Refresh Rate : alors il va falloir faire très attention, ceci est un réglage sensible. Il va définir le taux de rafraichissement de l’écran. C’est un frameskip en gros Je vais y aller à l’exemple sans trop rentrer dans le technique pour plus de clarté. Prenons une valeur de 1 (1/50), il n’y aura pas de pertes d’images et donc l’ensemble des 50 images/s seront rafraichies. Par contre, si vous mettez 2 (2/50) il n’y aura plus qu’une image sur 2 qui le seront. Et ainsi de suite Alors soyons clair oubliez le 1 pour la couleur sur les petites configurations.
Refresh Always : Pour palier à un souci potentiel d’affichage si vous êtes en 8 bits (256 couleurs). En contrepartie l’émulation est ralentie.
MMU Refresh : Si vous disposez d’une MMU, elle vous aidera pour l’affichage en ne rafraichissant que les portions d’écran qui seront modifiées à la volée. En gros au lieu de rafraichir systématiquement tout l’écran, elle n’agira que sur les modifications. En conséquence vous gagnerez un peu en vitesse d’affichage. Incompatible avec les cartes Vampire.
Amiga Mouse Pointer : pour utiliser votre pointeur Amiga sous l’environnement Macintosh.
Nous avons déjà accédé une première fois à ce menu lors de la création de l’image de notre image disque. Je ne vais donc pas revenir sur ” Filedisk 1 et 2 ” ni sur ” Device 1 et 2 “, vous savez déja à quoi ils servent et comment les utiliser.
L’émulateur autorise la présence de deux lecteurs de disquettes. Donc là c’est très simple, vous choisissez juste l’ordre voulu pour Floppy 1 et/ou 2 (vous pouvez inverser DF0 et DF1 à votre gré). Si vous n’avez que le lecteur interne le choix est vite fait. :p
Alors là ce n’est pas trop compliqué. Ce menu va nous servir à gérer les périphériques SCSI sur votre macintosh émulé (disques durs, CD roms, scanners et j’en passe). Je sors du contexte WinUae et je reviens momentanément sur vrai hard (mais la donne ne change pas pour lé réglage sous WinUae). Alors deux cas peuvent se présenter :
Le plus souvent, si l’IDE est utilisé, vous aurez le disque dur en ” Master ” et le CD ROM en ” Slave “. Par chance, l’IDE de nos machines est géré nativement via le ” scsi.device “, ce qui va nous faciliter les choses.
Vous remarquerez que sous ShapeShifter, vous pourrez gérer 6 périphériques SCSI. Dans le cas présent, nous n’en aurons besoin que de deux. Mais libre à vous de brancher votre tèèèèèèèès vieux scanner des familles et de l’utiliser sous photoshop. Mais je ne vais pas m’étaler sur les branchements.Vous êtes prêts ? Alors commençons.
Votre Amiga peut être équipé d’une carte SCSI d’un constructeur tiers. Très souvent, un driver spécifique était fourni avec la carte. C’est celui-ci qu’il faudra charger pour que votre périphérique soit reconnu sans encombres.
Pour le reste :
Memory Type : Précise la mémoire qui devra être utilisée avec les buffers SCSI.
Use Generic CD ROM Driver : Activez le si votre amiga dispose d’un lecteur CD. C’est le driver interne de l’émulateur pour gérer les lecteurs.
Apple Hard Disk Emulation : Fait croire au système qu’un véritable disque Apple est connecté. Vous pourrez alors utiliser les outils de partitionnement Apple destinés à cet usage.
Direct Transfers : Permet de ne pas transiter par des buffers.
Alors en principe, si vous avez un lecteur de CD il sera la plupart du temps branché en IDE. Vous n’aurez en conséquence rien à toucher dans le menu SCSI. A vous d’adapter le nom du device au besoin.
Réglages Memory :
Là, je vais me contenter d’un simple descriptif des options. Mais je vais vous conseiller de cocher ” Largest Free Block ” (attention, vos différentes ram ne peuvent pas se cumuler) ainsi que ” Allocate Mac Rom First “.
Passons aux détails :
Mac Memory : sert à saisir la quantité de Ram que vous voulez affecter au Macintosh.
Maximum : Information concernant la valeur maximale que vous pouvez affecter.
Largest Free Block : Pour utiliser le bloc le plus large de votre RAM.
Allocate Mac Rom first : Alloue (réserve) en premier la mémoire de la rom avant même la RAM. Il y aura donc une grande chance pour qu’elle soit placée dans la Fast (bien plus rapide que la Chip,il peut arriver que la ROM se case dans la Chip). Cela engendra donc une petite accélération de l’émulation.
Rom Memory Type : le type de mémoire qui sera utilisée pour la ROM. Le 24 bits DMA se réfère à de la Fast Ram 16 bits.
La fenêtre parle d’elle même je pense. Laissez là telle qu’elle.
Si vous avez la chance de disposer d’un port ethernet c’est là qu’il faudra charger son driver (la plupart du temps placé dans SYS:Devs) en cliquant sur ” Choose “. C’est encore là au cas par cas.
Activez le ” Direct Mouse Polling ” ainsi que ” Audio Enabled “. Vous pourrez utiliser AHI si les drivers éponymes sont installés. Désactivez impérativement le ” Mac OS 8 mode ” excepté si vous avez décidé d’installer un MacOS 8. Maintenant, dans le détail :
Direct Mouse Polling : Détermine si la gestion du pointeur Mac est faite par le système Mac lui même ou bien par l’OS Amiga. Améliore la compatibilité avec certains programmes mais interdit alors l’utilisation de tablettes graphiques par exemple. Cette option n’a rien à voir avec l’affichage du pointeur Amiga sous l’émulateur.
Write-Protect ROM : protège la rom du Macintosh en écriture (car n’oubliez pas que la rom est dans une zone mémoire de la ram). 68040+MMU indispensables à cet effet. Incompatible Vampire.
Mac OS 8 : Change le type de Macintosh en le passant d’un MacIIci à un Quadra 900 pour permettre l’installation d’un système 8. A ne pas activer pour le système 7 au risque de mauvaises surprises.
Use AHI : C’est un driver conçu afin d’améliorer Paula et de gérer certaines cartes sonores. Si vous le pouvez, utilisez le Mais ce n’est pas une obligation. Vous pouvez le trouver ici sur Aminet.
Maintenant que nous avons effectué l’ensemble de nos réglages, revenez au menu principal de ShapeShifter, cliquez sur ” Save “. Appuyez sur F12 pour accéder au menu WinUae. Cliquez sur ” Floppy Drives ” puis cliquez sur le bouton ” … ” sur la ligne de DF0: Sélectionnez la disquette ” Utilitaires 2 ” dans l’emplacement que vous lui avez réservé lors de la décompression de l’archive. Cliquez sur OK.
Si tout se passe bien, une message de bienvenue s’affiche alors indiquant que le système est en cours de chargement. Attendez.
La détection du ou des disque(s) dur(s) que nous avons préparé intervient alors. Cliquez sur ” Initialiser ”
Donnez un nom à votre disque puis cliquez sur ” Ok ”
Confirmez avec ” effacer “. Le formatage débute.
Une fois terminé, le disque apparaît alors sur le bureau. Avec la souris, cliquez dans ” Rangement ” et sélectionnez ” Redémarrer “.
Appuyez sur F12. Maintenant insérez ” Installation 1 ” dans DF0: et ” Installation 2 ” dans DF1: à l’aide des boutons “…” correspondants. Une fois que c’est fait, cliquez sur OK. Attention : si des soucis interviennent au changement de disquettes, n’utilisez que le lecteur DF0: . Il peut arriver que le système ne prenne en compte que la dernière disquette insérée, la solution étant alors de mettre la disquette demandée impérativement dans DF1. Bref, au prix de quelques swap en plus, vous gagnerez la tranquillité.
Patientez jusqu’à ce que la fenêtre d’installation se manifeste. Cliquez sur OK.
Cliquer sur le bouton ” Lecteur ” jusqu’à ce que votre HD apparaisse.
Nous nous contenterons de l’installation standard. Mais vous pourrez la personnaliser au besoin suivant la config de destination si vous savez ce que vous faites. Cliquez sur ” Installer “.
Et voilà, c’est parti.
A plusieurs reprises, vous devrez faire un changement de disquettes.
Il suffit d’appuyer sur F12 et procéder à la sélection des disquettes dans ” Floppy Drives ” comme nous l’avons vu un peu plus haut. Vous devrez recommencer ultérieurement avec la dernière disquette.
Cliquez sur quitter.
Appuyer sur F12. Ejectez les disquettes de DF0: et DF1: en appuyant sur F12 puis sur le bouton ” Eject “. Revenez sous l’émulateur en cliquant sur ” Ok “.
Ouf, c’est terminé, vous avez maintenant sur votre disque dur un beau système 7.1 complet et tout frais.
Cliquez sur ” Redémarrer “.
Une fois l’ensemble de vos réglages bien définis et le sytème installé, je vous conseille d’éditer le fichier ” ShapeShifter.info” et de désactiver le GUI. ShapeShifter se lancera alors directement votre système (voir ci-dessous).
En premier lieu, ouvrez votre dossier puis cliquez sur l’icône du programme. Ensuite, sélectionnez ” Information ” dans le menu du Workbench.
Cliquez sur QUICKSTART. Il apparait alors en bas de la fenêtre. Enlevez lui ses parenthèses et appuyez sur ” Entrée ” pour valider. Utilisez le bouton ” Save ” pour sauvegarder. Au prochain démarrage ShapeShifter se lancera sans passer par le GUI.
Nous allons en profiter au passage pour passer en revue les autres ToolTypes :
Pour les plus téméraires, bien que je le déconseille fortement sur les toutes petites configs (comprendre stock+fast) et plus généralement pour les machines dénuées de RTG et/ou de MMU, le principe reste le même. Il vout suffit de cliquer dans l’onglet ” Color Depth ” dans le menu graphics et de choisir le nombre de couleurs à votre guise.
Vous devriez alors voir votre système s’afficher en 256 niveaux de gris. Il va falloir basculer vers un affichage couleur. Une fois le système 7 chargé, rendez-vous dans le menu ” Pomme ” et choisissez ” Tableaux de bord “. Validez.
Maintenant, cliquez deux fois sur ” Moniteurs ”
Cliquez sur ” Couleurs ” et là, la magie s’opère.
Et la couleur fût.
Attention cependant à sélectionner le bon moniteur si vous en utilisez deux (1 standard + 1 RTG)
Comme sur Amiga, le Macintosh dispose de quelques raccourcis bien pratiques :
Alors voilà, c’est bien beau tout cela, mon système est chargé mais j’ai l’air fin moi maintenant. J’ai rapatrié des fichiers d’internet ou bien j’ai crée une superbe image sous Deluxe Paint mais alors je fais comment pour les rapatrier sous mon système 7 ?
Pour ce faire, Il existe deux solutions principales dont l’une est directement intégrée à ShapeShifter. Je veux bien sur parler du ” Mac Handler “. La seconde est un peu plus complexe puisqu’elle exige un outil externe dénommé CrossMac. Nous allons donc au travers de deux exemple nous plonger dans la joie des transferts.
Il sert à établir une ” connexion ” entre votre Mac émulé et le Workbench, ce qui va vous faciliter la vie pour transférer vos fichiers issus d’internet. Ou bien de vos propres disquettes.
Vous vous souvenez certainement du Zarnal Boot Disk crée à l’occasion de mon tutoriel PFS3. Eh bien sachez qu’il va encore nous être très utile une fois de plus. Insérez le via WinUae en appuyant comme d’habitude sur la touche F12. Lancez Directory Opus.
Nous allons dès lors faire en sorte que le Mac Handler soit opérationnel. Pour commencer, ouvrez votre dossier ShapeShifter/MacHandler. Copiez ” MAC ” et ” MAC.info ” dans le répertoire ” Storage ” .
Attention, si vous avez plus d’un lecteur au format Mac. Il vous faudra alors éditer un ToolType du fichier Mac.info à savoir ” Activate “. Sélectionnez alors le fichier Puis cliquez sur ” Icon Info “.
Modifiez ” Activate ” et ” Startup ” en fonction du nombre de vos lecteurs Macintosh.
Ensuite, copiez le fichier ” Mac-Handler ” dans votre répertoire L système.
Poursuivez en copiant MacControl dans votre répertoire C.
Ouf, c’est fini. Ejectez la disquette puis rebootez et relancez ShapeShifter. Une fois sous le système 7.1, appuyez simultanément sur la touche Windows et M pour réaccéder au Workbench (ce qui revient à faire un Amiga M sur hard). Attention cependant si vous êtes en Qwerty…
Ouvrez le dossier ” Mac Handler ” de votre dossier ShapeShifter et cliquez sur l’icône ” MAC “.
Whaouuu, elle n’est pas belle la vie ?
Voilà, la communication entre l’Amiga et le Mac émulé est établie.
Autant que vous le sachiez tout de suite, les transferts ne sont pas aussi simples que l’on pourrait le penser au premier abord. Dans certains cas, si vous copiez à l’arrache vos fichiers, vous pourriez avoir de sacrées surprises, notamment des corruptions lors du passage vers le Macintosh. C’est là que MacControl intervient. Il effectue un basculement entre les ” Ressources ” et les ” Données “. Si votre fichier contient les deux types, il faudra faire 2 fois la copie du même fichier en effectuant le switch des branches à l’aide de MacControl entre les deux. A titre personnel, je préfère utiliser MacDisk sur Windows lorsque c’est possible.
Pourquoi ?
Elle est un peu particulière. En effet pour simplifier (que les puristes m’en excusent au passage, :D ). Sur macintosh, en HFS un fichier comporte 2 types ” branches ” (ensemble de données) ” : les données elles mêmes ainsi que ” les ressources ” le tout formant un ensemble. Attention cependant, certains fichiers peuvent ne comporter que des données sans aucune ressource mais là n’est pas le propos.
Passons au problème classique lors d’un transfert en transitant sous Windows puis en le repassant sous l’émulateur : cela ne fonctionne pas. Ô rage, Ô désespoir, mais que se passe t’il donc ? Eh bien c’est juste le fait que Windows ne gère pas nativement la structure HFS et en conséquence vous obtenez un fichier ” brut ” si vous copiez votre fichier Mac sur un volume Windows, ce qui ne pose point de souci si votre fichier ne comporte que des données, au pire vous perdrez l’icône (d’une image par exemple) mais elle sera parfaitement lisible sous Photoshop. Par contre cela s’avère catastrophique si vous transférez une application sans ses ” ressources “.
Alors que faire ? Vous trouverez la réponse dans la partie MacDisk du tutoriel avec un exemple à l’appui.
CrossMac est une autre solution de transfert. A mon humble avis, c’est celle à privilégier. Elle n’est destinée qu’aux disques physiques (CD,HD,DK). Elle est donc totalement incompatible avec les fichiers images des disques durs. Pour eux, le ” Mac Handler ” s’avèrera indispensable.
Ouvrez la disquette ” CrossMac ” et lancez l’installation.
Mettez vous en ” Intermediate User ” et appuyez sur ” Proceed With Install ”
Cliquez sur ” Proceed ”
Veillez à ce que ” Configure Hard Disk or CD-ROM ” soit bien coché. ” Fill out Product Registration ” quant à lui sera désactivé. Poursuivez.
Nouveau click sur ” Proceed ” (oui on l’aime bien ce bouton :p )
L’installation débute.
Bon, je ne vais pas vous faire un dessin. :D
Là non plus.
Choisissez le répertoire où seront installés les outils. Puis ” Proceed “.
Bis répétita. Laissez la copie se faire.
Une nouvelle fois le même bouton.
Là cela dépendra uniquement de votre/vos lecteurs et des choix que vous avez effectués. Pour ma part, dans cette démonstration, j’ai utilisé une partition dédiée Macintosh mais sur une partition Amiga. Elle se nomme ” Macintosh “. Vous me suivez toujours ? :D
Indiquez le contrôleur sur lequel est branché votre disque (IDE émulé 0 pour moi) et dans ” Partitions ” en dessous sélectionnez la bonne partition sans vous tromper.
Pressez ” Ok “. L’avertissement parle de lui même.
Créez un nom pour le device. MHD0: en général si vous n’avez qu’une unité.
Cliquez sur ” OK ”
Youpi, désormais le HD est directement utilisable depuis le Worbench. C’est super pour faciliter les transferts.
Réitérez la procédure pour le CD rom si vous en avez 1, vous n’aurez rien de plus à faire la plupart du temps si ce n’est insérer le CD dans le lecteur.
Durant la préparation de ce tutoriel, j’ai été confronté à un problème majeur sous Windows à savoir le transfert entre les fichiers HFS ou HFS+ Macintosh… Je ne vais pas revenir sur ce que j’ai déja écrit plus haut, je pense que vous avez compris le gros problème engendré. Par contre attention, je parle là de fichiers présents sur des vrais volumes Macintosh (CD,HD) plus ou moins contemporains. Généralement les fichiers sur la toile sont déja pour la plupart dans des ” containers ” (les sit, les zip à ne surtout pas décompresser sous Windows mais plutôt une fois dans l’émulateur) Donc, pour nous sortir de ce mauvais pas. En effet, il va nous multiplexer les ” données ” et les “resources ” dans un seul fichier qui sera parfaitement restitué en NTFS ou FAT et qui par conséquent pourront par la suite être réinjectés.
Dès son lancemement, Macdisk vous demandera de choisir votre lecteur Mac
Mon CD est en HFS+, format totalement incompatible avec les émulateurs sur Amiga.
Tout de suite, rendez vous dans le menu ” Options ” et activez le ” Menu Expert “.
L’étape la plus cruciale : le changement du mode de copie.
Par défaut, il ne s’occupera que de la branche ” Données “. Passez en mode ” MacBinary Copie des deux branches “.
Macdisk vous indique pour chaque fichier la ou les branches utilisées. Une branche de données à 0 signifie qu’elle n’est pas utilisée. Dirigez vous pour l’heure dans le menu ” Fichiers ” et cliquez sur ” Copier vers le PC “. Pour info, l’icône présente sous le menu ” Volume Mac ” exerce la même fonction.
Précisez sur quel drive vous souhaitez que la copie se fasse.
Une fois que vous avez terminé, transférez via le Macdrive.
Ah Zut, cela ne fonctionne pas. C’est quoi ce binz ? J’ai absolument besoin de DiskCopy moi nom de Zeus.
Ne vous inquiétez pas, tout est normal. n’oubliez pas que nous avons mixé les branches à l’aide du format ” Macbinary “, il va falloir reconstituer l’intégrité du fichier initial.
Juste un petit coup de Stuffit histoire de…
Gagné, vous avez votre exécutable.
Et le pire c’est que cela fonctionne. :D
Trève de plaisanteries, après tant d’heures passées à créer votre oeuvre sous Illustrator ou QuarkXPress , il n’y a pas à discuter, il vous faut une version papier. Fou de joie, vous reconnectez votre imprimante sur votre port // en priant pour que vos cartouches d’encres NOS achetées sur la toile n’aient pas rendues l’âme. Je ne vais pas m’attarder sur les adaptateurs qui existent ou qui peuvent être fabriqués mais quoi qu’il en soit : si vous tenez à votre machine, ne branchez jamais une véritable imprimante Apple sur le port // de votre Amiga. Ils sont totalement incompatibles. Mais sachez que vous pouvez fabriquer un adaptateur.
Concernant le coté émulateur, ShapeShifter s’occupe de tout. Le coté Macintosh c’est une autre histoire. Il va falloir commencer par installer le driver de votre imprimante (si il existe). Je vous laisse explorer le MacRepositary qui dispose de la plupart des drivers Une fois cela fait, dirigez vous dans ” Selecteurs ”
Après avoir choisi votre modèle à gauche, cliquez sur la petite icône à droite ressemblant à une imprimante.
Confirmez.
Maintenant que notre système est opérationnel, nous allons nous intéresser à quelques programmes indispensable afin de parer à plusieurs éventualités. Dorénavant, pour égayer, les screenshots se feront en mode 256 couleurs.
Pour l’exercice, nous partirons de la récupération d’un fichier (Prince of Persia en ce qui me concerne) que nous transfèrerons en utilisant le Mac Handler puis nous le décompresserons avec Stuffit. Enfin il sera ” monté ” en utilisant DiskDup Pro.
Stuffit Expander :
Un puissant décompresseur qui va vous permettre d’ouvrir l’ensemble des archives au format sit,hqx que vous trouverez sur internet. Mais pas que…
Transférez le ou les fichiers téléchargés sur votre partition Amiga..
Chargez l’émulateur, lancez le ” Mac Handler ” comme nous l’avons déja vu puis glissez votre fichier dans le lecteur mac depuis le WB.
Lancez Stuffit ou bien pour plus de simplicité, glissez votre fichier sit sur l’icône dédiée présente sur le bureau.
La décompression débute.
Ouvrez le dossier extrait contenant le jeu puis lancez le jeu.
Le jeu débute.
Diskcopy :
Alors lui, il s’avèrera très pratique car en effet, il vous permettra de créer des fichiers images de vos vieilles disquettes et de les ” monter ” virtuellement ou bien de les recréer physiquement. Un ancêtre de GoADF en quelque sorte. Il exerce la même fonction que DiskDup Pro. Le choix se fera donc au feeling.
Démarrez DiscCopy
Dans le menu ” Images “, allez sur ” Mount Image “. Vous pouvez également appuyer simultanément sur la touche Pomme + M
Séléctionnez votre fichier au format img dans le bon répertoire en vous aidant du bouton ” Desktop ” au besoin.
Le montage de la disquette débute.
Une icône représentant la disquette apparait. Vous pouvez alors manipuler cette dernière comme un lecteur ordinaire.
Si vous êtes l’heureux possesseur d’un vrai mac, l’envie d’utiliser vos disquettes toutes ” neuves ” jamais déballées que vous gardez bien au chaud chez vous depuis des lustres pourrait soudainement jaillir. Dans cette hypothèse, Votre Amiga devra impérativement être équipé d’un lecteur haute densité. Si tel est bien le cas, voici comment procéder :
Une fois votre disquette montée, allez dans le menu ” Utilities ” puis utilisez ” Make a Floppy “.
Chargez votre fichier img.
Insérez votre disquette vierge.
Confirmez.
Le processus s’enclenche.
Terminé. Vous pouvez allez l’essayer sur votre vrai Macintosh.
DiskDup Pro
Ce dernier est un genre de DiskCopy mais en beaucoup plus évolué. J’y reviendra lors de la troisième partie consacrée à l’émulateur Fusion.
Vous le trouverez sur la disquette d’utilitaires.
Speedometer :
C”est tout simplement le SysInfo du Mac. Un benchmark complet qui vous testera tout et n’importe quoi suivant vos équipements. Une perle.
Nous allons faire un test vite fait en couleurs afin de voir ce qu’il se passe. Pour ce faire, une fois SpeedOmeter lancé, dirigez vous dans le menu ” Tests ” puis ” Run All Tests “.
Cela va être long Gaston. :D
Contentez vous d’appuyer sur OK. Excepté si un disque particulier doit être benché.
Dès que les tests sont terminés, allez dans le menu ” Analysis ” pour choisir ” Systems Comparaisons “.
Il y a une multitude de choix de machines possibles. Pour changer la référence (Mac II FX dans mon cas) cliquez en maintenant le bouton de la souris sur le petit triangle inversé à coté du nom de la machine.
Ce tutoriel est terminé. Vous avez dorénavant tout en mains pour devenir un vrai ” Pro du Mac émulé ” :D .
En attendant la sortie prochaine de la dernière partie de ma trilogie concernant l’émulation Macintosh sur Amiga, je vous le répète : n’hésitez pas à poser vos questions au besoin dans les commentaires.
Zarnal.
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