Préambule :
Nous voici enfin arrivé à la seconde ( et dernière partie ) du tutoriel concernant les améliorations de votre Workbench.
J’en profite pour vous annoncer que cela sera également mon tout dernier tutoriel pour Amiga France. J’ai pris beaucoup de plaisir à les élaborer tout au long de ces trois dernières années. Beaucoup ont eu un franc succès, d’autres moins. ce sont les aléas pour toutes rédactions qui se respectent ( rires ). Mais voilà, la motivation pour m’investir dans ce genre de choses n’est plus ce qu’elle a été par le passé et ce pour divers motifs. D’une part c’est très chronophage et je ne peux ni ne veut à avoir à tenir cette rubrique à moi tout seul ( que cela soit ici ou ailleurs ). Nous avons pourtant cherché assez longtemps des rédacteurs réguliers pour nous aider à faire croître les sections dossiers Dossiers/Tests Hard et Tutoriels, sans grand succès hélas au final. J’ai également constaté à mon grand désarroi que plus grand monde n’était vraiment prêt à mettre vraiment la main à la pâte sur ces machines. C’est compréhensif puisque d’autres options prémâchées existent. Le fameux ” tout et tout de suite ” contemporain…
Je ne reviendrai pas sur cette décision. Elle est mûrement réfléchie. Il va de soi que la seconde partie du comparatif Mister-WinUae sera faite et terminée en son heure puisque seuls les tutoriels sont concernés. Et croyez bien qu’il ne s’agit pas de vouloir faire pleurer dans les chaumières. :D
Cependant, je reste le méchant modérateur du forum et ma participation active à ce dernier demeure intacte pour l’heure. Je ne quitte pas le staff ni le site mais je réduis sensiblement mes diverses contributions.
Revenons en à nos moutons.
C’est bien beau tout cela, maintenant que nous avons des icônes toutes jolies, que pourrions nous faire d’autre pour poursuivre ? Nous allons le découvrir dans le cadre de cette seconde partie consacrée à ToolManager.
Que le premier qui n’a jamais ralé devant le bazar que pouvaient engendrer les fenêtres cumulées du WB me jette la première pierre. Cela peut très vite virer au cauchemar surtout si quelques commodités bien pratiques ne sont pas installées et que vous êtes de nature à utiliser le multitâche. Et comble de malchance, sur l’Amiga, il n’y a point de raccourcis bureau comme sur Macintosh ou PC. Alors oui, vous pouvez glisser directement des icônes sur votre bureau mais cela vous sort l’élément de son répertoire. Dans certains cas cela peut s’avérer problématique.
Alors, pourquoi ne pas chercher à améliorer les choses tout en agrémentant votre bureau de mille et une merveilles ?
Pour nous y aider, nous allons nous aider de ” ToolManager “. Cet outil va vous permettre de rendre plus joli et bien plus ergonomique votre WB.
Installation :
Avant de rentrer dans le vif du sujet, sachez que ToolManager requiert quelques dépendances afin de s’installer correctement. J’ai spécialement conçu une archive ici qui regroupe tout ce dont vous aurez besoin. Il vous faudra au minimum une machine à base de 68000 en kickstart 3.1 mais surtout un peu de Ram supplémentaire. Pour l’A1200, un 3.0 fera également l’affaire.
Mui 3.8
Commencez par extraire l’archive “mui38usr.lha ” à l’aide de Directory Opus là où vous le souhaitez ( ici dans la racine de mon HD ).
Une fois l’archive extraite, un répertoire ” MUI ” est crée.
Important : Il faut alors le renommer en ” MuiInstall ” par exemple. Surtout ne conservez pas le nom MUI. Sélectionnez votre fichier puis cliquez sur ” Rename “.
” Ok ” une fois que c’est fait.
Restons en mode intermédiaire, direction ” Proceed With Install “.
” Proceed ” deux fois. Vous arrivez à cet écran. Déterminez l’emplacement. Le répertoire racine de votre disque me parait être la meilleure solution.
Le français n’est malheureusement pas présent, donc rabattons nous sur ” English “.
Hormis si vous voulez vous amuser avec les exemples fournis, cliquez sur ” No “.
C’est fini. Poursuivons en installant ToolManager. ” Proceed”.
La décompression commence.
Si vous avez un message de ce genre, tapez systématiquement sur ” Y “.
Une fois cette dernière terminée, un dossier ” ToolManager ” aura été ajouté. Ouvrez le.
C’est ici qu’il va falloir faire preuve de la plus grande vigilance. Respectez l’ordre. Piquez ” Libs “, ” Locale ” et ” Prefs ” en une fois dans le répertoire de ToolManager.
Précisez la racine de votre Workbench dans la fenêtre de droite ( les mêmes dossiers s’y trouvent ).
Revenez dans la fenêtre de gauche pour la réactiver puis cliquez sur ” Copy “.
Quittez Dopus et partez ouvrir le dossier ” ToolManager/Install ” de votre Workbench.
Double cliquez sur ” english “.
Click sur les deux ” Proceed ” qui suivent.
” Proceed With Install “.
L’installation est en cours.
Un readme apparait. Quittez le à l’aide du petit gadget en haut à gauche.
Idem avec le ” Disclaimer “. Nous ne sommes pas du genre à faire des bêtises. :D
C’est une aberration avec le pack d’installation. ” Cancel ” si cela se produit.
Un tas de trucs vont apparaitre, ne vous en souciez pas. ” Proceed “.
Avant toutes choses, une ou deux définitions ( en gros ) :
Datatypes : servent à faire comprendre à votre Amiga la structure de certains formats audios, graphique ou autres de fichiers afin qu’il puisse les exploiter avec des programmes les prenants en charge. Exemple : comme ToolManager gère les datatypes, si le JPG est présent dans votre système ( allez voir dans le répertoire système Classes/Datatypes pour voir ceux que vous avez ), vous pourrez utiliser des images dans ce format.
Ecran public : Un écran public permet de partager un seul écran entre plusieurs programmes. Le but étant alors d’économiser de la Chip. Le Workbench est l’écran public par défaut.
Présentation de l’interface.
Nous allons donc faire un premier lancement des préférences ( le programme principal lui s’est installé dans le répertoire WBstartup, il sera donc lancé à chaque démarrage de votre machine ). Ouvrez le répertoire ” Prefs ” de votre Workbench et cliquez sur ” Tool Manager “.
Prenons un peu de temps pour parler des options globales de cette interface. Nous ne nous intéresserons qu’à elles dans ce menu de préférences ” ToolManager “. Le reste n’a pas besoin d’être décrit puisqu’il parle de lui même ( charger, sauvegarder les prefs et j’en passe )… Je zappe également les options concernant MUI qui mériteraient un roman à elles seules puisqu’il s’agit d’une surcouche indépendante. Aujourd’hui, seul Toolmanager nous intéresse.
Les préférences générales de l’interface :
Nous voici donc en présence de plusieurs choix. Je vais vous les expliquer un par un.
Répertoire courant : désigne l’emplacement dans lequel devront être placée vos fichiers de sortie ( par exemple si vous convertissez une disquette en ADF, il sera placé dans ce répertoire ). Vous le retrouverez également dans les options de exécutable puisqu’il est totalement modulable pour chaque programme.
Editeur de préférences : Utile uniquement si vous déplacez le fichier ToolManager dans un autre emplacement que ” Prefs “. Il faudra alors indiquer le nouveau chemin.
Active le réseau : option inutile pour cette version. Elle n’aura aucun effet puisque cette fonction n’est pas active dans le programme. De même, l’onglet ” Réseau ” ne sera pas accessible.
Active la réorganisation : a ne cocher que si vous avez un souci avec les couleurs dans votre dock.
Précision de la réorganisation : différents algorithmes pour la réorganisation de vos couleurs ( à tester suivant la situation ).
Philosphie de ToolManager
Tool Manager fonctionne selon le principe ” Groupe/Objets ” Pour être clair, vous pouvez avoir plusieurs groupes ( le terme ” thème ” aurait été peut être plus adapté ) que vous nommerez à votre convenance ( Système,Utilitaires,Jeux ou bien ce que vous voudrez ). En bref, les groupes sont les contenants et les objets les contenus de ces derniers ).
Les objets sont eux mêmes divisés en deux types : les simples ( Executables, Images, Sons ) et les ” composés ” ( Icône, Dock, Menu ). La différence notable est en fait que les composés sont le fruit d’une combinaison des objets simples ( Par exemple, un objet ” Icône ” pourra être composé d’un exécutable + une image + un son sans que cela ne soit une obligation sous cette forme ).
Chaque onglet de cette interface principale comporte les mêmes options. C’est pour cette raison que les explications ne seront données qu’une seule fois avec l’onglet ” Executable ” ( et non pas pour chaque onglet ) pour la création des groupes et des objets. Nous verrons par la suite les sous options individuelles de chaque catégorie en profondeur avec des exemples. Pour plus de clarté je ne vais créer qu’un seul groupe et un seul objet par catégorie qui je le rappelle sont liées les unes aux autres. Vous organisez comme vous le voulez ( nb groupe+objets, reformuler plus simplement)
Quelques mises en garde et astuces
- Faites en sorte que vos icônes aient la même taille si vous prévoyez de les juxtaposer. Idem à l’intérieur d’un même dock. Principalement pour des raisons d’ordre esthétiques.
- Faites très attention à la taille, au format de vos images et de vos sons surtout sur des configurations 68000 de base. Par défaut, tout se place dans la Chip Ram ( mémoire graphique ).
- En parlant de Ram, c’est 2Mo ( peu importe la répartition ) minimum pour ce genre de surcouches pour assurer un minimum de confort. La résolution et le nombre de couleurs devront être ajustées en conséquence.
- Si vous souhaitez une disposition horizontale de votre dock, jouez avec les colonnes. J’y reviens plus bas.
- Concernant les images et les sons, je vous conseille plutôt l’IFF. Mains n’importe quel autre format est envisageable à partir du moment que le Datatype correspondant est présent sur votre système.
- Comme Pour NewIcons, veillez à bien définir votre résolution et vos couleurs dès le départ. Et conservez la même palette pour l’ensemble. Ce conseil ne s’applique pas pour les possesseurs de RTG.
L’onglet Executable
Dans un premier temps, je ne vais pas m’attarder longuement sur cet onglet. Nous y reviendrons un peu plus tard dans le détail lors de l’élaboration des objets composés. De manière brute, il sera très utile pour générer des raccourcis clavier sans pour autant que votre programme ait une présence visuelle quelconque à l’écran.
Pour cette première mise en situation, nous allons faire en sorte qu’à chaque fois que la touche ” F1 ” sera pressée, un shell sera automatiquement lancé.
Cliquez sur ” Nouveau Groupe “
Nommez le à votre convenance. J’ai choisi ” Système “.
Passons au contenu, direction ” Nouvel Objet “.
Commencer par attribuer un nom à cet objet dans la case correspondante. Validez puis cliquez sur le petit bouton de l’option ” Commande “.
Désignez l’emplacement de la commande, sélectionnez là puis ” Ok “
Maintenant cliquez sur le petit bouton en forme de V au bout de ” Raccourci clavier “. Une nouvelle fenêtre s’ouvre. Cliquez sur ” Scan ” puis pressez la (ou les touches) qui feront office de raccourci clavier ( ici F1 ).
Si tout s’est bien passé, elle devrait apparaitre dans ” HotKey “. Cliquez sur ” Ok “.
Autre étape importante, uniquement pour plus de clarté ( vous le constaterez plus tard ), dans le cycle ” Type Exec “, précisez ” Raccourci Clavier “. Mais vous pouvez laisser l’option par défaut si cela vous chante, cela ne changera rien au final. :p
Les autres options :
Je vais ici faire le tour des autres options de cette fenêtre pour ne pas avoir à y revenir ultérieurement.
Pile : mémoire réservée pour l’application. A ne modifier qu’en de rares cas. La valeur de 4096 est la plus courante.
Priorité : détermine quelle application doit prendre le dessus par rapport à une autre.
Arguments : pour prendre en charge les commutateurs ( également nommés ” switchs ” ) d’une commande shell.
En avant : mise en avant d’un écran publique spécifié.
Répertoire courant : Le répertoire de travail pour votre commande ou votre application.
Chemin : pour fournir des répertoire supplémentaires à vos commandes shell si elles doivent aller chercher un autre élément dedans . Chaque répertoire devra être séparé d’un autre par un point virgule.
Fichier de sortie : fenêtre de sortie de la console pour vos commandes Shell.
Ecran public : choix de l’écran publique ( voir définition ) qui sera mis en avant lors du démarrage dudit programme.
Achevons.
Cliquez sur ” Utiliser “. C’est terminé.
( Note : Comme je l’ai dit, nous aborderons le détail complet des options lors de la découverte des objets composés pour ne pas faire un doublon et ne pas grossir inutilement ce tutoriel avec des redondances superflues ).
C’est bien beau tout cela, mais est ce que cela fonctionne ? Découvrons le en appuyant sur le bouton ” Tester “.
Une fois que la touche F1 a été préssée , la magie s’opère… Vous pouvez sauvegarder ce premier jet ( bouton sauver :D ).
Les onglets ” Images ” et ” Son.
Nous allons en faire totalement abstraction. Ils se rempliront naturellement et automatiquement lors de la conception des objets composés. Si vous devez faire des modifications plus tard, privilégiez ces onglets.
Concentrons nous maintenant sur les objets composés.
L’onglet Menu.
Tout comme son intitulé l’indique, vous allez pouvoir venir greffer différents programmes dans le menu ” Outils ” du Workbench. Deux limitations sont à prendre en considération. La première est le fait qu’aucun sous menu ne pourra être ajouté. La seconde est que seul le menu du Workbench sera utilisable en l’état.
Pour cette démonstration, créez un groupe ainsi qu’un objet avec les noms désirés comme nous l’avons vu au début. Pour cet exemple, je vais utiliser le groupe ” Mon Menu ” et ajouter l’entrée ” Horloge ” pour le nom de l’objet. une nouvelle fenêtre fait son apparition. Elle servira à spécifier l’emplacement de votre fichier ainsi qu’à faire correspondre optionnellement un fichier audio lors de son lancement .
Occupons nous de l’exécutable. Ouvrez l’emplacement où se situe votre fichier puis glissez le dans le petit bouton correspondant. Une nouvelle fenêtre s’ouvre. Eh oui, vous l’aurez remarqué, il s’agit de la même fenêtre que pour l’onglet ” Exec ” que je vais à présent vous détailler. Cela ne sera expliqué qu’une seule fois puisque cela sera strictement la même chose pour les autres types d’objets composés.
Notre exécutable étant en place, il va falloir en déterminer le type. Six choix s’offrent à vous ( ils sont également valables pour les autres objets composés ) :
Shell : Essentiellement pour tout ce qui est exécutable. Ne prend pas en charge les ToolsTypes.
Workbench : Pour lancer un programme ou une application en prenant en compte les ToolsTypes. Un Tooltype est une information concernant certaines options du programme que vous lancez qui est intégré dans le fichier de l’icône.
Arexx : pour lancer un script Arexx ( qui est un langage scripté assez puissant). Je vous invite à en apprendre plus sur lui ici.
Dock : Option un peu particulière que nous verrons lors de la partie éponyme.
Raccourci clavier : Pour ajouter en plus un lancement via une touche quelconque. Nous en avons déjà parlé plus haut. La procédure demeure inchangée. Sert également pour l’activation/désactivation des docks par une touche indiquée.
Maintenant que vous avez tout compris, revenons en à notre horloge.
J’active ” Workbench ” pour cette dernière car elle dispose de plusieurs TT. Je vais lui attribuer un son de cloche pour son lancement histoire de m’amuser un peu. :D
Note : ne perdez pas de vue que pour l’instant, plus vous ajoutez de fioritures sonores ou bien visuelles moins vous aurez de Chip Ram à disposition donc mollo sur les samples sur les configs de base. N’allez pas cumuler trop de sons qui ont une grande taille, vous ne pourriez peut être plus lancer vos grosses application.
Pour ce faire, même chose que pour exécutable. Un simple glisser/déposer du fichier dans le bouton correspondant. Une petite fenêtre s’ouvre alors.
Cliquons donc une nouvelle fois sur le bouton tester ( pour s’assurer que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ). L’horloge est bien présente dans le menu et se lance normalement.
L’onglet ” Icônes “.
Cet onglet, tout comme son nom l’indique a pour fonction de placer des icônes sur votre bureau suivant vos envies et même de leur adjoindre un son au lancement. Alors vous me ferez remarquer qu’il est déjà possible de glisser ses icônes sur le bureau. Oui mais cette méthode a un net désavantage : celui de sortir le programme de son emplacement d’origine avec parfois de fâcheuses conséquences. Je vous invite à faire un test pour vous en convaincre.
Bien, pour cette fois, nous allons créer le groupe ” Icones “.
J’ai décidé de prendre le programme ” GoAdf ” comme base pour mon nouvel objet.
Une nouvelle fenêtre fait son apparition, en voici le détail :
Nom : Nom de l’objet, ici cela sera ” GoAdf “.
Objet Executable : le programme choisi qui sera à glisser dans l’emplacement.
Objet Image : devra être impérativement le fichier .info de l’icône ( pas d’mages ). En règle générale, il suffira juste de reglisser l’executable dans cette case excepté si vous souhaitez y placer une icône custom ne portant pas le même nom.
Objet son : fichier sonore quelconque qui sera joué au lancement du programme. Privilégiez l’IFF. Normalement, peut également prendre tout format audios présents sous forme de datatypes sur votre système.
Position : vous ouvre une petite fenêtre pour placer précisément votre icône à l’aide de points de repères.
Montrer noms : switch destiné à activer ou désactiver le nom associé à l’icône.
Alors maintenant, j’ouvre le dossier où se trouve mon programme puis je le glisse dans l’emplacement ” Objet Exécutable “.
Cette fenêtre sert à préciser où se situe l’icône souhaitée. En règle générale ( sauf si vous avez un fichier ” .info ” custom spécifique ne portant pas le même nom ) vous n’aurez rien à changer. Cliquez sur ” Utiliser “.
Vous connaissez déjà cette fenêtre, je vous laisse donc faire pour les choix. Allez sur ” Utiliser “.
Dès lors, si vous avez un fichier sonore à ajouter, glissez le dans l’emplacement correspondant. Ce n’est pas mon cas ici.
Etape suivante : cliquez sur le petit bouton ” Position “, une autre fenêtre s’ouvre. Elle va vous servir à déterminer la position exacte de votre icone. De deux chose l’une, soit vous vous aidez d’une petite fenêtre, soit de la souris. Je vais prendre la première option, bien plus pratique à mon gout
Il faut impérativement cliquer sur ” Window ” ( ou bien ” Mouse ” ) avant de poursuivre.
Une fois ceci fait, une petite boite ” move me ” apparait. Elle représente votre icône. Bougez la pour désigner son emplacement.
Une fois que vous en avez terminé, n’oubliez surtout pas de recliquer sur ” Window ” ( ou sur mouse si vous avez opté pour cette option au départ ) avant de valider ( sinon les nouvelles coordonnées ne seront pas prises en compte ). Validez par ” Ok.
Je ne souhaite pas montrer le nom de l’icône, j’ai donc décoché ” Montrez Noms “. Cliquez sur ” Utiliser “.
Game Over. Je peux tester ( note : j’ai changé la position entre temps, c’est pour cela que l’image ne correspond pas à la boite de tout à l’heure ). Sauvegardez.
C’est maintenant à vous de jouer et de créer…
L’onglet ” Docks “.
Passons au coeur de ce qui représente l’essence même de ToolManager : les ” Docks “. Je vais en créer deux groupes. Le premier sera consacré aux utilitaires, le second à la création/extraction d’archives par glisser déposer Les possibilités étant assez vastes, à vous de vous organiser selon vos souhaits. Mes exemples ne seront pas la huitième merveille du monde mais auront l’avantage d’être concis.
Stooop, Zarnal, avant de poursuivre, c’est quoi un dock ?
C’est une boite dans laquelle vous pouvez insérer un ou de multiples éléments ( par thème, par type ).
Les options proposées :
Chaque dock peut être réglé indépendamment, les options restants les mêmes.
Activé : active le dock. option intéressante à décocher si vous faites des tests et que vous ne voulez pas qu’ils interfèrent avec le reste.
Arrière plan : placera le dock sous l’écran public actif.
Bordure : Ajoute une fenêtre à votre dock.
Menu : permet d’activer le menu des préférences lorsque le dock est actif. Plus convivial si votre dock dispose d’une bordure.
Premier : permet d’ouvrir le dock sur l’écran public qui est en mis avant. Option opposée d’arrière plan.
Pop Up : ferme automatiquement le Dock lorsque l’un de ses éléments est lancé.
Centré : le dock se placera sous le pointeur de votre souris lors du lancement de ToolManager.
Sticky : si vous déplacez manuellement votre dock, sa nouvelle position sera mémorisée lors de son prochain lancement.
Images : Active les illustrations accompagnants vos programmes.
Textes : Active le nom des objets.
Après avoir crée le groupe ” Utilitaires “, nous allons lui adjoindre un objet portant le même nom ( qui sera en fait le contenu du Dock, vous mettez ce qui vous chante pour le nom, j’ai conservé le même pour ma part ). Celui ci ne contiendra aucune icône ni aucune autre fioriture, juste le nom des programmes à lancer. Une nouvelle fenêtre s’ouvre donc. j’ai décidé d’ajouter HDInstTools ainsi que Protracker et PPaint.
Important : pour les Docks, les raccourcis clavier servent à leur activation ou bien à leur désactivation manuelle. Rien ne vous empêche alors de les imbriquer à la même place.
Ouvrez le répertoire où se situe votre programme. Faites un glisser/déposer dans le cadre ” Exec “. Remarque : si un son doit être joué lors de exécution, profitez en pour glisser le fichier dans ” Sons ” après avoir réglé l’éxécutable.
Un nouvelle fenêtre s’ouvre. Elle concerne l’image que vous voulez adjoindre à votre programme. Dans ce premier exemple nous n’en souhaitons pas. A l’aide de la touche de retour arrière, enlevez le contenu de ” Nom ” puis de ” Fichier “.
Cliquez sur ” Utiliser “.
Ayant déjà expliqué le réglages de la fenêtre ” Executable “, réglez à votre convenance.
Idem pour les options du Dock évoquées plus haut. C’est à votre libre cours. Là, j’ai juste activé les bordures et le texte tout en désactivant les images puisqu’il n’y en a pas.
Pour l’écran public, la plupart du temps vous n’aurez pas à le changer puisque vous bossez sur le bureau du Workbench. Sauf si vous voulez qu’un nouveau dock particulier n’apparaisse uniquement qu’au lancement d’un programme prédéterminé.
Passons maintenant au petit bouton ” Fonte ” qui va vous permettre de changer de police de caractère. Là encore, c’est selon vos critères. J’ai pris une ” sapphire ” de taille 19. Validez
Le bouton ” colonne ” comme son nom l’indique précisera leur nombre. Attention : par défaut, vos éléments s’ajoutent à la verticale dans un même Dock. Pour les faire partir à l’horizontale, augmentez le nombre de colonnes. Je ferai un rappel dans le prochain exemple.
J’ai déjà expliqué comment utiliser le petit bouton ” Position “. Rappel : soyez très attentif, il faut commencer par cliquer sur ” Window ” ou ” Mouse ” une première fois pour activer, positionner l’élément, et enfin revenir sur votre case pour la décocher. Vos coordonnées apparraisent, vous n’avez plus qu’à valider.
Occupons nous de Protracker de la même façon.
Et maintenant, au tour de PPaint. Note : si une modification doit se faire à un endroit ou à un autre pour une raison quelconque, double cliquez sur le nom de l’élément correspondant.
Félicitation, vous venez d’achever votre premier Dock ( ok ma police est un peu trop imposante du coup ). Je vous invite à le tester avant de sauvegarder.
Ben zut alors, c’est bien joli cette histoire mais cela ne m’aide pas à extraire mes archives de manière rapide et ergonomique. Il y en a plein sur Aminet.
C’est justement le but de mon second groupe, effectuer une action donnée avec un glisser déposer. Ici, nous ferons en sorte de créer ou bien d’extraire des archives ( on peut également faire de même pour afficher une image rapidement, monter un adf ou bien encore plein d’autres choses.
Attention : si vous avez différentes icônes et/ou images dans vos docks, veillez à garder la même taille pour chacune au risque de vous retrouver avec des défauts esthétiques.
Après avoir crée un groupe et un objet, la procédure demeure quasiment identique à un ou deux détail près. Je commence donc comme d’habitude par placer mon exécutable où de droit comme nous l’avons déja vu.
De là, comme il s’agit d’une commande ( lha ), il ne faut surtout pas oublier d’indiquer le switch adéquat. Chaque commande potentielle pouvant avoir ses propres switchs c’est à vous d’adapter. Ici, dans ” Commande ” le e demande à lha d’extraire le ou les fichiers. Cliquez sur le petit bouton de ” Répertoire courant “.
Spécifiez précisément le répertoire où devront être extraites vos archives.
Ne touchez plus à rien et sélectionnez ” Utiliser “.
Réitérez l’opération pour la création d’archives Lha. Toujours avec le même exécutable sur lequel vous remplacerez le switch e par un switch a ( voir en dessous ).
Nous voici dorénavant prêts. Cliquez sur ” Utiliser “. Réglez le positionnement et/ou la police de caractères au besoin selon vos préférences. J’ai opté pour un placement en bas à gauche.
Dois je encore me répéter ? Vous devriez déja en avoir l’habitude :D .
Victoire ! Tout me semple en ordre.
Note : les docks fonctionnent par défaut en vertical. Si vous souhaitez y aller en horizontal, jouez avec le nombre des colonnes.
Résultat :
Ouais, c’est cool de foutre la tronche de ton avatar partout où tu peux, bonjour l’égo. Mais est ce que cela fonctionne au moins ?
Bwah Bwah ? Pour vous en convaincre, tentons d’extraire cette archive.
Magique… Elle s’est bien extraite dans le répertoire spécifié. Je ne vais pas avoir outrecuidance de recommencer pour la création d’une archive. :p
L’onglet ” Accès “.
Totalement inactif dans cette version.
Quelques améliorations possibles.
Fond d’écran :
Pourquoi ne pas ajouter une image de fond tant qu’à faire ? Ouvrez le répertoire ” Prefs ” de votre Workbench puis lancez ” WbPattern ” pour mettre en place votre image.
Sauvegardez.
Cela parait un petit peu plus pêchu, ne trouvez vous pas ? J’ai appliqué quelques modifs sur certaines options pour ce dernier screenshot. Vous pourrez laisser libre cours à votre imagination en jouant avec. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de vous concocter un superbe bureau en 24 bits ( ni même en 32 couleurs, preuve en dessous ) pour l’exemple, cela aurait été trop chronophage ( chercher les icônes et les images adaptées entre autres, je n’ai que les fontes fournies avec le WB ). Qui plus est, je ne suis ni graphiste et la composition n’est pas mon fort. :D Sauf à y passer des heures.
Quelques commodités bien pratiques.
Les commodités sont en général des petits programmes qui viennent s’ajouter à votre Workbench afin d’en améliorer son ergonomie. Quoi de plus frustrant par exemple de de ne pas pouvoir directement accéder à une fenêtre lorsqu’une autre la recouvre par une autre. Vous êtes obligés de fermer celle du dessus avant de pouvoir accéder librement à celle du dessous. Quelle hérésie ! Ou bien encore, ne pas pouvoir basculer très rapidement entre vos programmes si vous faites du multitâche.
Certaines de ces commodités sont fournies avec le Workbench mais ne sont pas actives par défaut. Pour les activer, rien de plus simple : il faudra les glisser dans votre répertoire WBStartup ou bien les ajouter manuellement à votre séquence de démarrage. Nous allons nous focaliser sur deux d’entre elles que je juge indispensable. Ce ne seront pas celles du Workbench mais simplement des sélection tierces généralement plus modulables.
Le Workbench n’étant pas exempt de défauts assez contraignants dans ses versions d’origine, notamment dans sa gestion des fenêtres, partons donc nous amuser à aller emprunter quelques fonctions bien pratiques à notre bon vieil ami de toujours le bien nommé Windows. J’en vois déja certains commencer à sortir les fusils pour une chasse au lapin improvisée. Pas de panique. Je vais vous en présenter deux pour ne pas trop alourdir mon pavé :-p: . Une flopée d’entre elles sont disponible sur Aminet. A vous de choisir et de découvrir. La balle est dans votre camp.
WintoFront
Si vous ne deviez en conserver qu’une seule, ce serait elle. Pourquoi ? Car elle comble magistralement la lacune majeure du Workbench à savoir la superposition des fenêtres, dont la gestion se révèle abominable par défaut. Certains clameront je pense haut et fort qu’il y a déja une commodité de fournie avec le Workbench ( en tout cas le 3.1 ) pour palier à cette situation mais de vous à moi, elle n’est pas aussi paramétrable ( via des Tooltypes ) que WinToFront…
Chaud devant…
Une fois l’archive extraite, lancez l’installation depuis son répertoire. Je ne vous ferais plus l’affront de vous expliquer comment faire. :D
A partir d’ici, cliquez ” Continuer ” dans chacun des six prochains requester. Dans celui sur le choix de la langue je vous conseille de choisir le français.
Vous parvenez ici. Quittez à l’aide du petit bouton en haut à gauche.
Cliquez sur ” Continuer ” dans les deux missives qui suivent.
Modification des réglages ( au besoin ).
Passons maintenant aux réglages précis. Ouvrez votre répertoire système ” Tools/Commodities ” Cliquez sur votre icône ” WinToFront “. Les variables font alors leur apparition.
Je vais vous les lister ci dessous la plupart d’entre elles et vous expliquer succinctement à quoi elles servent. Pour des détails beaucoup plus précis, référez vous à la documentation au format ” guide ” fournie. ( je dois compresser un peu le tuto, :-D: )
Touche d’appel : Ouvrir la fenêtre des préférences.
[Nombre de clicks]
Fenêtres normales : Nombre de clicks à l’intérieur d’une fenêtre pour passer à l’avant. 0 désactive la fonction ( tout comme avec les autres options ).
Fenêtre WB principale : Nombre de clicks pour ramener le répertoire racine de votre workbench à l’avant ( si elle est toujours ouverte ).
Fenêtres Workbench : Spécification du nombre de clics nécéssaires pour les fenêtres de Workbench associées à un disque ou à un tiroir donné.
Bordure de fenêtre : Nonbre de clicks souhaités ( uniquement sur ses bordures ) pour ramener une fenêtre en avant.
En arrière : Nombre de click pour repousser une fenêtre en arrière plan ( avec ou sans qualificateurs )
[Qualificateurs]
En avant : Détermine ( au besoin ) une touche qui sera à mettre en combinaison avec nombre de clicks spécifiés pour ramener une fenêtre en avant.
En arrière : Même chose mais pour la mise en arrière de la fenêtre.
[Options]
Workbench seulement : Permet de travailler sur l’ensemble des écrans ouverts si cette option est désactivée.
En arrière auto ( autoback ) : Si vous activez cette option et que vous utilisez le nombre de clics choisi pour ramener une fenêtre à l’avant sur une fenêtre qui est déjà devant toutes les autres ( à partir du moment où elle n’est pas masquée par une ou plusieurs autres) cette fenêtre sera envoyée à l’arrière-plan. Si la fenêtre est partiellement masquée, elle sera mise à l’avant comme d’habitude.
Activer derrière : active automatiquement la fenêtre venant d’être mise en arrière ( aucun intérêt me direz vous ).
Une fois que vous en avez terminé, vous pouvez ” Sauver “.
AltTab
Ahhh, que dire de cet indispensable sous Windows. Imaginez : vous avez lancé Deluxe Paint et Directory Opus simultanément. Par défaut il va falloir vous embêter à aller jouer avec les gadgets des fenêtre pour switcher de l’un à l’autre. Quelle perte de temps. AltTab va vous permettre de basculer rapidement entre vos programmes avec les touches éponymes.
Attention pour les personnes utilisant un émulateur : vous voyez venir la gentille surprise je suppose ? Si vous installez cette commodité, elle sera impossible à utiliser. Je vous le donne en mille : tentez un Alt+Tab et là badaboum, c’est Windows qui va reprendre la main et vouloir basculer entre vos applications lancées. Une solution étant alors de redéfinir les touches.
Pour son installation, rien de plus simple. lorsque l’archive est extraite, glissez le fichier ” AltTab ” dans votre répertoire ” WBStartup “.
De là, libre choix, soit vous double cliquez sur la commodité pour la lancer, soit vous rebootez.
Le mot de la fin
Je tiens à remercier l’ensemble des lecteurs de mes tutoriels qui m’ont suivi tout au long de ces dernières années. Je souhaite vivement que quelqu’un de fiable prenne le relai pour ne pas laisser cette section plus ou moins à l’abandon.
Voilà, sur ces bonnes paroles, je me retire à présent dans mon terrier tout en vous souhaitant de bonnes fêtes de fin d’année malgré les circonstances actuelles. Joyeux Noël et bonne année à tous.
Zarnal.
Tutoriel-Améliorations de votre Workbench Partie 2 : Au menu des Docks bien commodes.
Extrait de l’article :
L’article complet est disponible ici : https://www.amigafrance.com/tutoriel-ameliorations-de-votre-workbench-partie-2-au-menu-des-docks-bien-commodes/
A1200 Commodore mutant " FrankenAmiga" + 68040 + 8MO + SD 8go - A1200 ESCOM. HD 20MO. Mon meilleur et seul A500 : WinUae. CPC 6128-CPC 464.