Ce mois ci c’est sur un jeu choisi par Mutt2828 que nous allons nous affronter. Et comme vous l’aurez aisément deviné vu le titre et les illustrations de cet article … C’est sur Turrican premier du nom que son choix s’est arrêté.
Les mélomanes apprécieront de se replonger dans cette série de jeux d’action aux extraordinaires musiques composées par Chris Hülsbeck. Séquence nostalgie, 3, 2, 1, partez !
Le jeu du mois de mars : Turrican
Le concept de Turrican a été imaginé par Manfred Trenz, un graphiste, programmeur et game designer entré chez Rainbow Arts en 1987. Il a développé l’idée de jeu en 1989, influencé par le jeu d’arcade Psycho-Nics Oscar (en) (1988) de Data East, ainsi que par Metroid (1986) et Super Mario Bros (1985) de Nintendo.
Le développement, qui a duré 13 mois au total, a été réalisé en parallèle sur Commodore 64, un micro-ordinateur alors encore très populaire en Allemagne, et l’Amiga 500, son successeur dans la gamme Commodore. Les graphismes ont été conçus par Manfred Trenz, qui a également codé la version C64. Factor 5, un studio proche de Rainbow Arts, a été associé au développement des versions 16 bits, notamment le producteur Julian Eggebretch et le programmeur principal, Holger Schmidt.
Le joueur dirige un soldat du futur à l’arsenal varié dans 13 niveaux répartis sur cinq mondes. Il doit explorer les lieux pour en retrouver la sortie et se défaire des multiples ennemis et pièges qui les peuplent. La progression est régulièrement sanctionnée par des boss.
Engoncée dans une combinaison de guerre futuriste, le héros dispose d’un armement varié et améliorable dont l’atout maître est le light beam, un rayon plasma multidirectionnel. Celui-ci se déclenche en laissant la touche tir enfoncée3. Orientable à 360°, le light beam permet de viser précisément les ennemis et sa portée peut être augmentée jusqu’à atteindre la largeur de l’écran. En contrepartie, le personnage est contraint à l’immobilité quand il l’utilise.
L’armement de base — tir multiple, tir laser et light beam — comprend 3 degrés de perfectionnement. Le système d’amélioration est basé sur des power-ups. Les items sont parfois lâchés par les ennemis tués, mais on les trouve surtout dans des briques invisibles à dénicher et dans des modules volants à détruire. Les armes secondaires comprennent les lignes d’énergie, les mines et les grenades. Des items permettent de remettre la jauge de vie au maximum ou d’obtenir une invulnérabilité temporaire.
L’autre caractéristique notable du personnage est sa capacité à se transformer en « gyroscope », soit une forme circulaire à la taille réduite. Le mode gyroscope permet de s’introduire dans les passages étroits du décor mais il constitue également une arme d’attaque et de défense efficace (le personnage devient invincible). Cependant, il est soumis aux lois de la physique (le joueur ne contrôle que la direction gauche/droite) et ne peut être utilisée que trois fois par vie.
Turrican propose des aires de jeu gigantesques, qui se déploient sur des dizaines d’écran en largeur et en hauteur via un scrolling multidirectionnel lisse. Le jeu comprend au total 1 200 écrans, soit deux fois plus que la plupart des jeux micros de l’époque. Cette donnée est moins un exploit technique — les graphismes étant peu variés — que révélatrice d’une certaine philosophie de game design.
Règlement du concours
Tout le monde peut participer en publiant une photo (ou une vidéo!) de son meilleur score avec son pseudo abrégé en 3 lettres en réponse à cet article. Le gagnant est celui qui fera le plus gros score.
Vous devez préciser dans votre réponse le jeu que vous choisissez pour le mois suivant en cas de victoire.
En cas d’égalité entre deux participants, le premier à avoir posté sa réponse photo/vidéo l’emportera.
La même personne ne peut pas proposer deux mois de suite un jeu. Si ce cas se présentait ce serait le jeu proposé par le deuxième du classement qui serait choisis (Histoire que personne n’enchaine les victoires sur tout ses jeux fétiches).
Le concours se termine le dernier jour du mois à minuit.
Les résultats et le concours du mois suivant seront publiés dans les tout premiers jours de chaque mois.
Et pour le gagnant ?
Le gagnant se verra offrir par nos partenaires et amis de chez RELEC une remise de 5% valable un an sur tout l’assortiment de leur store (hormis les configurations et cartes X5000 & A1222 & Vampire). Un grand merci à la Team Relec pour leur soutien et le sponsoring de ce concours.
Vous êtes prêts ?
Après avoir lustré la boule de votre souris il est désormais temps de resserrer les vis de votre joystick car il va avoir du boulot ! Bon jeu à tous et que le meilleur gagne !
Ce mois ci c’est sur un jeu choisi par Mutt2828 que nous allons nous affronter. Et comme vous l’aurez aisément deviné vu le titre et les illustrations de cet article … C’est sur Turrican premier du nom que son choix s’est arrêté.
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Le jeu du mois de mars : Turrican
Le concept de Turrican a été imaginé par Manfred Trenz, un graphiste, programmeur et game designer entré chez Rainbow Arts en 1987. Il a développé l’idée de jeu en 1989, influencé par le jeu d’arcade Psycho-Nics Oscar (en) (1988) de Data East, ainsi que par Metroid (1986) et Super Mario Bros (1985) de Nintendo.
Le développement, qui a duré 13 mois au total, a été réalisé en parallèle sur Commodore 64, un micro-ordinateur alors encore très populaire en Allemagne, et l’Amiga 500, son successeur dans la gamme Commodore. Les graphismes ont été conçus par Manfred Trenz, qui a également codé la version C64. Factor 5, un studio proche de Rainbow Arts, a été associé au développement des versions 16 bits, notamment le producteur Julian Eggebretch et le programmeur principal, Holger Schmidt.
Le joueur dirige un soldat du futur à l’arsenal varié dans 13 niveaux répartis sur cinq mondes. Il doit explorer les lieux pour en retrouver la sortie et se défaire des multiples ennemis et pièges qui les peuplent. La progression est régulièrement sanctionnée par des boss.
Engoncée dans une combinaison de guerre futuriste, le héros dispose d’un armement varié et améliorable dont l’atout maître est le light beam, un rayon plasma multidirectionnel. Celui-ci se déclenche en laissant la touche tir enfoncée3. Orientable à 360°, le light beam permet de viser précisément les ennemis et sa portée peut être augmentée jusqu’à atteindre la largeur de l’écran. En contrepartie, le personnage est contraint à l’immobilité quand il l’utilise.
L’armement de base — tir multiple, tir laser et light beam — comprend 3 degrés de perfectionnement. Le système d’amélioration est basé sur des power-ups. Les items sont parfois lâchés par les ennemis tués, mais on les trouve surtout dans des briques invisibles à dénicher et dans des modules volants à détruire. Les armes secondaires comprennent les lignes d’énergie, les mines et les grenades. Des items permettent de remettre la jauge de vie au maximum ou d’obtenir une invulnérabilité temporaire.
L’autre caractéristique notable du personnage est sa capacité à se transformer en « gyroscope », soit une forme circulaire à la taille réduite. Le mode gyroscope permet de s’introduire dans les passages étroits du décor mais il constitue également une arme d’attaque et de défense efficace (le personnage devient invincible). Cependant, il est soumis aux lois de la physique (le joueur ne contrôle que la direction gauche/droite) et ne peut être utilisée que trois fois par vie.
Turrican propose des aires de jeu gigantesques, qui se déploient sur des dizaines d’écran en largeur et en hauteur via un scrolling multidirectionnel lisse. Le jeu comprend au total 1 200 écrans, soit deux fois plus que la plupart des jeux micros de l’époque. Cette donnée est moins un exploit technique — les graphismes étant peu variés — que révélatrice d’une certaine philosophie de game design.
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Jim Neray
Source : Wikipedia
Images : Dazeland
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Créateur
Sujet
Affichage de 15 réponses de 16 à 30 (sur un total de 62)
Bon toujours pas de score de mon côté. Je me suis dit que le soucis venait peut être de l’accélération de la Vampire et je l’ai passé en « turtle mode ». Ca a eu l’air de marcher, ke suis arrivé dans le second niveau avec 90000 et quelques points et paf; Sortie direct vers le Workbench. Pas encore mis à jour mon whdload en 18.4/18.5. Ca fixerait peut être mon soucis
A500 - A500 Plus - A600 HD - A1200 - A2000 - A4000T - CD32 - C=64 - 1040STE - CPC6128
Mon Amiga 500 Plus : A590, 2MB Chip, 2MB Fast, HD 1,2GB, Floppy ext.
Mon Amiga 1200 : Blizzard 1220/4, 2MB Chip, 4MB Fast, HD 80GB, Overdrive CD
Bon voilà mon petit score. J’ai installé la 18.5 et pas de plantage. En même temps j’ai juste joué vite fait avec ma fille sur les genoux donc je n’ai pas eu le temps d’aller très loin. A confirmer donc lors d’une prochaine partie
A500 - A500 Plus - A600 HD - A1200 - A2000 - A4000T - CD32 - C=64 - 1040STE - CPC6128
Mon Amiga 500 Plus : A590, 2MB Chip, 2MB Fast, HD 1,2GB, Floppy ext.
Mon Amiga 1200 : Blizzard 1220/4, 2MB Chip, 4MB Fast, HD 80GB, Overdrive CD
La version adf « extended » dont je parlai dans mon dernier message, contient un autre bug reconnu: un temps de chargement infini pour le niveau 3-1. Comme si l’émulateur attendait une 2ième disquette! Sauf que y’en a pas! Du coup je la déconseille évidemment.
Alors je précise que j’ai eu les mêmes ralentissements pour le niveau 3-1 et 3-3. Mais grâce a Zarnal (Merci ) qui m’a mis sur la voie (c’est à dire que mon émulateur devait être très mal réglé) j’ai pu réduire les ralentissements et diminuer ainsi ma perte de vies… pour atteindre fièrement le niveau 4-2!
Ma conclusion en 2 points:
1) Je suis une bille en émulation! Puisque je n’ai pas réussi à me débarrasser des ces ralentissements, mais seulement à réduire le soucis.
2) Je pense vraiment que la version utilisé sur le site EAB, ainsi que la version ipf (dont je parlais dans mon précédant message) fonctionnent toute les deux. Faut juste bien régler l’émulateur! Je les conseille donc.
Maintenant je vais quand même essayer la version Turrican 3 en 1 de The company.pl pour voir…
P.S.: @ Zarnal, si tu pouvait m’expliquer comment mieux régler FS-UAE parce que là, j’ai juste réduit la chip ram à 512 ko, viré la fast ram et mis 512 ko de slow ram (avant j’avait tout mis à fond bêtement ) . Ce qui à « diminué » le ralentissement. Merci
Ah ben nous voilà beaux. C’est quand même pas croyable qu’un jeu aussi emblématique de l’Amiga comme Turrican ne soit pas trouvable sur le net en version 100 % fonctionnelle !?
Dommage car je trouve que c’était un très bon choix, Mut. Les Turrican sont des jeux dont le nom restera associé à l’Amiga, même s’ils sont sortis sur d’autres bécanes, car ils ont été faits avant tout sur et pour lui. (je n’oublie pas les versions C64 qui sont incroyables).
Je connais The Company. Ils font des exécutables pour PC qui permettent de lancer un jeu Amiga sous un émulateur pré-configuré, prêt à l’emploi. C’est en effet pratique (j’ai The Settlers comme ça). Il faudra l’essayer sinon on ne pourra pas faire le concours. Jusque là j’ai testé toutes les versions crackées par Paranoïmia (cr PNA) et toutes bloquent à la fin du level 1-3 (il n’y a pas le bloc à détruire pour ouvrir la sortie du monde 1).
Petit détail amusant : les cracktro de ces adf défectueux nomment le jeu « Turicon » !
P.S.: @ Zarnal, si tu pouvait m’expliquer comment mieux régler FS-UAE parce que là, j’ai juste réduit la chip ram à 512 ko, viré la fast ram et mis 512 ko de slow ram (avant j’avait tout mis à fond bêtement ) . Ce qui à « diminué » le ralentissement. Merci
Hello,
Je te donne des détails en soirée.
Là je suis un peu court.
En gros niveau config si tu pars d’une Dk :
Rom 1.3
68000 CE mode adressage 24bits
512k chip +512k slow (slow non obligatoire si le jeu passe avec 512k)
Chipset OCS ou ECS cyclé
Pas de » Wait Blitter » ni de » Immediate « . Là est mon souci, je crois qu’il faut modifier le truc directement dans la config mais je n’ai pas le temps de vérifier. J’ai un doute.
Un DF0 uniquement voir un DF1 au cas par cas.
A1200 Commodore mutant " FrankenAmiga" + 68040 + 8MO + SD 8go - A1200 ESCOM. HD 20MO. Mon meilleur et seul A500 : WinUae. CPC 6128-CPC 464.
Merci pour ce début d’explication. Par contre pour cette histoire de « cycle et de blitter », je n’ai pas l’impression de pouvoir y régler de quelque manière que ce soit.
Si tu trouves c’est cool, car j’aime bien utiliser cet émulateur plus qu’un autre pour 2 raisons: la 1ère c’est qu’il est quand même assez simple d’utilisation (en générale je suis très satisfait de lui compte tenu du temps que j’ai envie de consacrer à faire des réglages! ); et la 2ième (et pas des moindres) c’est le seul avec lequel j’arrive à avoir une belle image plein écran pas pixelisé (de trop) et fluide! Et pour moi ça compte énormément.
En tout cas pour revenir à nos moutons, j’ai une 3ième solution / version qui fonctionne!
J’ai pris le pack « Amiga-Inside » (3.5) dont m’avait parlé Doc Holliday il y a quelques temps (histoire de changer d’émul. pour voir si ça marcherait pas mieux) et je lui ai donné à manger ma version du jeu avec lequel je joue sur CD32 (quand elle n’est pas trop fatiguée…) et…
BINGO!!
Ça marche du feu de dieu!! Pas de bug de fin de level 1-3 ni de ralentissements au 3-1 et 3-3!!!
Une petite image pour teaser le monde « Alienesque » 4-1:
Il n’y a pas de musique…juste un bruit de fond bien angoissssssaannnt!
Après je pense qu’avec d’autres compil’ de ce genre (je me demande si Amiga Jay en a pas fait une…) cela pourrait marcher pareil.
Il faut juste régler l’émulateur en mode « CD32 » (avec Amiga-Inside je n’ai touché à rien d’autre!) et roulez « gyros »!
Il me reste à tester quand même le Turrican 3 en 1, et essayer mon iso CD32 avec FS-UAE (histoire de jouer confortablement plein écran).
Donc là j’ai trouvé au total 3 versions qui fonctionnent! (bon après pour le moment je n’ai pas dépassé le niveau 4-2 et ne peut garantir la suite…mais bon je peux pas faire mieux pour le moment!)
Maintenant Morgul n’a qu’a bien se tenir…car tout les Turricans peuvent maintenant enfiler leur armure!
@ Zarnal: Merci pour ce début d’explication. Par contre pour cette histoire de « cycle et de blitter », je n’ai pas l’impression de pouvoir y régler de quelque manière que ce soit.
Je suis dessus. En version Windows. J’installe et je regarde comment cela se présente.
Par contre cela risque de prendre un peu de temps, le driver générique Windows 8 de mon chipset n’apprécie pas l’OpenGl. Il faut réutiliser un vieux driver Windows7.
Par contre tu es sous Linux ou MacOs je suppose pour utiliser FS-UAE ?
A1200 Commodore mutant " FrankenAmiga" + 68040 + 8MO + SD 8go - A1200 ESCOM. HD 20MO. Mon meilleur et seul A500 : WinUae. CPC 6128-CPC 464.
Par contre tu es sous Linux ou MacOs je suppose pour utiliser FS-UAE ?
Même pas! C’est un vieux XP que j’utilise!( Moi y’en a être un vrai dino dans beaucoup domaines! ). Et en écrivant ça je me rends compte que si ça se trouve c’est mon PC qui est trop vieux! Ou alors un réglage mal ajusté de FS-UAE car quand j’y pense, bizarrement ça a marché avec Amiga-Inside!?
Pour ce qui est de la vitesse du lecteur de disquette l’option est décoché de base (avec pour valeur 100% en grisé). Selon toi, dois-je la cocher pour vraiment activer la vitesse 100% ?
Pour info j’utilise « FS-UAE Launcher 2.8.3 »
En tout cas merci d’y consacrer du temps.
Moi je vais tester maintenant le 3 en 1 des polonais!
La version Turrican 3 en 1 de The Company fonctionne très bien! (en tout cas jusqu’au monde 4)… là je vais pouvoir arrêter de rusher et tenter enfin d’aller plus loin pour Tanner Morgul!!!
Au passage, une petite image de mon meilleur score (parmi toutes ses tentatives):
P.S.: Seule toute petite différence avec la version Turrican 3 en 1 c’est que les grenades s’envoient avec la touche « menu » (entre la touche windows et ctrl à droite de la barre espace) au lieu de Alt Gr.
P.S.(2): ARF! j’me la pète un peu (dans ce que je dis un poil plus haut… ) mais j’ai eu pas mal de temps devant moi ces derniers jours et quand j’ai vu qu’il y avait des bugs à tour de bras sur ce jeu, je me suis dit que ça pouvait en bloquer / rebuter plus d’un. Du coup il fallait bien que j’essaie de clarifier tout ça.
J’ai oublié de préciser un petit truc, pour ceux qui souhaitent utiliser la version « turricancollectioncd32.iso » il faut presser et maintenir le bouton (rouge) pendant au moins 15 secondes. Sinon ça rompt le chargement du jeu et reviens à l’écran du menu.
Et le bouton rouge, correspond au bouton de base de n’importe quel joystick 1 bouton.
Pour ma part le jeu est enfin opérationnel. J’utilise l’adf indiqué par Mut, celui cracké par TRSI, en le lançant sous WinUae : « Turrican (1990)(Rainbow Arts)[cr TRSi][t +4 ACU] ». Du coup je peux enfin le parcourir sans soucis : la progression ne bloque plus à la fin du monde 1-3 comme sur les versions de Paranoïmia. C’est un vrai bonheur. Merci à toi Mut.
Alors je confirme qu’il faut avoir du temps devant de soi pour jouer à Turrican. Là on n’est clairement plus du tout sur une conversion d’arcade comme lors des mois précédents où le but dissimulé était que le joueur/client perde assez vite pour introduire une nouvelle pièce dans le monnayeur. Ici on est certes en présence d’un Run’n gun que l’on peut parcourir rapidement si on est à court de temps, mais on se priverai du plaisir de l’exploration et de la satisfaction de découvrir les fameuses « planques à bonus » qui se cachent un peu partout. Et dans ce second cas de figure il est deux à trois fois plus long de terminer chaque niveau (en tout cas pour le premier monde).
J’ai donc attaqué le deuxième niveau et d’emblée j’adore l’atmosphère. Il faut dire que les musiques sont fabuleuses. Mais purée … il faut pas être pressé par le temps … Dés que j’en ai vraiment, je m’y mets à fond.
Je jubile, je jubile. J’ADORE le second monde de Turrican. Alors il est moins « ouvert » que le premier qui se déroulait en extérieur et où on pouvait aller dans toutes les directions pour chercher des planques à bonus. Mais il y a des idées de gameplay originales, jamais vues dans les autre jeux de ce type (pas par moi en tout cas). Exemples :
A- Des billes qui se scindent quand on les touche.
Qui veux rejouer à Pang ?
B – Des plateformes (grises et vertes) qui sont destructibles. Du coup, lorsque l’on mitraille à tout va (notamment avec le tir multiple en éventail) on les détruit involontairement, alors qu’elles permettent d’atteindre des trésors, ce qui est ballot.
Il vaut donc mieux opter pour le laser (plus puissant mais plus concentré) et viser les aliens avec parcimonie. Ensuite, essayer de savoir à quoi peuvent bien servir ces plateformes, avant enfin de les dégommer.
Je reparle de la musique ? Envoutante … Bravo Chris Hülsbeck. Et en plus elle s’adapte à la situation (on en parlait à propos des shoot-them-up). En cas de rencontre avec un boss elle devient dramatique. Au moment d’atteindre la sortie du niveau, on a droit à une mélodie triomphante. Du grand art.
Et pour finir : rappelez-vous ma prémonition :
Je vous avais bien dit qu’on jouerait à James Pond 4 : April Fish
Concours du mois – Turrican – Factor 5
Ce mois ci c’est sur un jeu choisi par Mutt2828 que nous allons nous affronter. Et comme vous l’aurez aisément deviné vu le titre et les illustrations de cet article … C’est sur Turrican premier du nom que son choix s’est arrêté.
Les mélomanes apprécieront de se replonger dans cette série de jeux d’action aux extraordinaires musiques composées par Chris Hülsbeck. Séquence nostalgie, 3, 2, 1, partez !
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Le concept de Turrican a été imaginé par Manfred Trenz, un graphiste, programmeur et game designer entré chez Rainbow Arts en 1987. Il a développé l’idée de jeu en 1989, influencé par le jeu d’arcade Psycho-Nics Oscar (en) (1988) de Data East, ainsi que par Metroid (1986) et Super Mario Bros (1985) de Nintendo.
Le développement, qui a duré 13 mois au total, a été réalisé en parallèle sur Commodore 64, un micro-ordinateur alors encore très populaire en Allemagne, et l’Amiga 500, son successeur dans la gamme Commodore. Les graphismes ont été conçus par Manfred Trenz, qui a également codé la version C64. Factor 5, un studio proche de Rainbow Arts, a été associé au développement des versions 16 bits, notamment le producteur Julian Eggebretch et le programmeur principal, Holger Schmidt.
Le joueur dirige un soldat du futur à l’arsenal varié dans 13 niveaux répartis sur cinq mondes. Il doit explorer les lieux pour en retrouver la sortie et se défaire des multiples ennemis et pièges qui les peuplent. La progression est régulièrement sanctionnée par des boss.
Engoncée dans une combinaison de guerre futuriste, le héros dispose d’un armement varié et améliorable dont l’atout maître est le light beam, un rayon plasma multidirectionnel. Celui-ci se déclenche en laissant la touche tir enfoncée3. Orientable à 360°, le light beam permet de viser précisément les ennemis et sa portée peut être augmentée jusqu’à atteindre la largeur de l’écran. En contrepartie, le personnage est contraint à l’immobilité quand il l’utilise.
L’armement de base — tir multiple, tir laser et light beam — comprend 3 degrés de perfectionnement. Le système d’amélioration est basé sur des power-ups. Les items sont parfois lâchés par les ennemis tués, mais on les trouve surtout dans des briques invisibles à dénicher et dans des modules volants à détruire. Les armes secondaires comprennent les lignes d’énergie, les mines et les grenades. Des items permettent de remettre la jauge de vie au maximum ou d’obtenir une invulnérabilité temporaire.
L’autre caractéristique notable du personnage est sa capacité à se transformer en « gyroscope », soit une forme circulaire à la taille réduite. Le mode gyroscope permet de s’introduire dans les passages étroits du décor mais il constitue également une arme d’attaque et de défense efficace (le personnage devient invincible). Cependant, il est soumis aux lois de la physique (le joueur ne contrôle que la direction gauche/droite) et ne peut être utilisée que trois fois par vie.
Turrican propose des aires de jeu gigantesques, qui se déploient sur des dizaines d’écran en largeur et en hauteur via un scrolling multidirectionnel lisse. Le jeu comprend au total 1 200 écrans, soit deux fois plus que la plupart des jeux micros de l’époque. Cette donnée est moins un exploit technique — les graphismes étant peu variés — que révélatrice d’une certaine philosophie de game design.
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Source : Wikipedia
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