- Ce sujet contient 19 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Tarzin, le il y a 4 années et 7 mois.
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Sujet
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Introduction :
S’il existe bien un type d’utilitaire très pratiques, ce sont bien les launchers Whdload. Et de ce coté là l’Amiga est assez gâté en la matière. Après Tiny Launcher, nous allons aujourd’hui nous intéresser à la master pièce du boss d’Amiga France, Je veux bien sûr parler du bien nommé X-Bench.
X-Quoi ?
X-bench, oui, tel est son nom. Evoquant de prime abord un outil de mesure de performances quelconque dont seul l’Amiga a le secret, il n’en est heureusement rien. Il s’agit là d’un outil assez polyvalent, bien plus poussé qu’un simple lanceur WHDLoad classique. Par certains aspects, on peut même le considérer comme un mini environnement graphique autonome en devenir. Son créateur, vous le connaissez certainement déjà tous puisqu’il s’agit de Jim, fondateur d’A-France. Ce personnage haut en couleurs dont le talent n’a d’égal que son attachement légendaire à l’Amiga, pourrait rapidement faire passer les vieux barbus historiques de l’informatique pour de simples amateurs. Trève de plaisanterie, rentrons dans le vif du sujet.
Prérequis :
La configuration WinUae utilisée pour ce tuto.
Le Zarnal Hdf X-Bench version. Il contient les outils évoqués tout au long de ce tutoriel ainsi que les commandes indispensables au bon fonctionnement du programme.
Liens divers :
Configuration de WinUae :
Une fois WinUae lancé, vous pourrez utiliser votre configuration habituelle et y ajouter mon Hdf. Si tel était le cas, cliquez sur » Load From » puis chargez là depuis son emplacement.
Allez maintenant dans ROM pour indiquer l’emplacement de votre kickstart.
Dirigez vous dans CD et Harddrives et cliquez sur Add Hardfile.
Chargez le Zarnal Hdf (Tuto.hdf) dans Path. Nommez le DH9 dans Device et, très important, passez sa priorité à 25 pour qu’il prenne le pas sur votre partition principale ou dédiée au boot que vous devrez ajouter au préalable (DH0 dans mon cas, mais attention, il n’est là que pour l’exemple, adaptez selon vos besoins). Cliquez sur Ok.
C’est terminé, vous n’avez plus qu’à cliquer sur Start.
Installation WHDLoad :
Une fois l’émulation lançée, vous devriez arriver au menu principal du HDF. Lancez l’installation de WHDLoad.
Une fois sous WB, ouvrez le répertoire WHDLoad et cliquez sur Install. Le processus se lance.
Cliquez deux fois sur Proceed puis indiquez l’emplacement où il doit être installé (Partition système ou partition dédiée). N’installez pas sur mon Hdf.
Indiquez l’emplacement où vous souhaitez installer WhdLoad et ses outils. Généralement le répertoire c de votre partition est l’endroit adéquat. Si il n’existe pas encore, créez le à l’aide du bouton » Make New Drawer »
Idem pour l’installation de la doc.
Voilà, c’est terminé. Rebootez.
Installation de X-Bench sur une partition dédiée :
Attention, avant toutes choses : les commandes list et sort devront être impérativement présentes dans votre répertoire C. Ceci est particulièrement important si vous créez une partition unique dédiée à X-Bench sur votre Amiga (inutile de le faire sous WB puisqu’elles sont déjà présentes). Profitez en pour copier vos jeux/démos et autres dans les emplacements que vous souhaitez à l’aide de diskmaster.
Pour vous simplifier l’existence, copiez directement d’abord les répertoires c et libs de mon Hdf vers votre partition puis les répertoires Jeux/Demos/Exe/Utilitaires/Modules que vous pourrez par la suite remplir à votre convenance. Ne vous étonnez pas, ils sont vides.
Pour une partition dédiée, vous serez également dans l’obligation de placer la commande Setpatch dans votre startup-sequence avant le lancement de X-Bench. Si vous ne le faites pas, cela pourrait vous réserver des mauvaises surprises. J’y reviens plus bas.
Passons à l’installation à proprement parler de X-Bench. Lancez le depuis le Hdf.
Cliquez sur le bouton P pour choisir votre lecteur (Tuto: dans mon cas qui correspond à mon DH0). Un dossier Xbench sera alors crée dans le lecteur choisi.
Si tout se passe bien, vous assisterez à la copie des fichiers par l’intermédiaire d’une fenêtre.
La machine rebootera automatiquement une fois le processus terminé.
Par l’intermédiaire du Workbench :
Si vous préférez installer depuis votre WB, la procédure est exactement la même excepté qu’il vous faudra récupérer l’archive manuellement. Une fois cette dernière extraite, vous lancerez l’install….
Si vous êtes sur une partition dédiée, à l’aide d’un éditeur de texte ou de la commande ed, une startup séquence devra être crée dans S (pour ceux qui ne le savaient pas déja) .
Même chose si vous êtes avec une partition système et que comme moi vous utilisez Amiga Boot Selector.
Démarrons, mais avant toute chose :
a votre bon coeur…
Vous n’imaginez même pas le stress que peuvent engendrer les longues séances de coding d’un tel projet. Des heures et des heures de connexions neuronales sans relàche afin de réussir à anéantir Maitre Bug et ses sbires lors des longues soirées d’hiver. Et pour ce faire, un petit geste est demandé (évitez quand même le doigt d’honneur je vous prie ) pour les personnes souhaitant soutenir le développement de Xbench et pouvoir permettre à Jim d’avoir tout plein de boites de chocolats à noël afin de reprendre des forces pour améliorer encore plus son launcher. Bref, tout cela pour vous dire qu’une fois X-Bench lancé, vous devrez attendre quelques secondes avant de pouvoir accéder au menu principal.
Appuyez sur le bouton gauche de la souris par exemple.
Commençons la configuration…
Une fois le menu d’accueil, sous vos yeux émerveillés, la première chose à faire est de rentrer dans le menu Setup. Je vais commencer par ce qui nous intéresse en premier lieu : la partie WHDLoad/Lancement des Jeux et démos.
Par la suite, nous en détailleront précisément les autres options.
Une fois sur le menu Setup, validez puis cliquez sur le bouton Launchers.
Vous voici dans les settings du launcher. Pas de panique, ce n’est pas si compliqué que cela en a l’air.
En premier lieu, vous allez devoir définir le type de liste souhaitée en cliquant sur le bouton » List Type « . Vous avez la possibilité de générer 6 listes différentes. De là, plusieurs choix s’offrent à vous.
WHDLoad : Doit-on encore présenter cet outil incontournable permettant de lancer (au choix) jeux et démos depuis le disque dur. .
Note importante concernant les listes WHDLoad : Si pour une raison particulière vous devez ajouter un patch ou une assignation avant le lancement de votre jeu ou de votre démo vous pouvez créer à l’aide d’un éditeur de texte un fichier qui devra strictement porter le même nom que votre slave suivi de l’extension .xbs. Ce dernier se substituera alors au slave initial. Pour Jeu.slave par exemple le script devra se nommer Jeu.xbs.
Exe : Très utile pour les intros/démos exécutables. Vous veillerez à les renommer chacune avec l’extension .exe pour que X-Bench les prennent en compte. Avec cette option, vous pourrez également vous créer une liste d’utilitaires par exemple et même lancer un kickstart 1.3. Il y a cependant une contrainte sur laquelle je reviendrai plus tard.
Manual : Permet d’utiliser une liste crée par vos soins. Chaque élément de cette liste fonctionne en binôme sur deux lignes dépendantes Lors de sa création à l’aide d’un éditeur de texte, sa structure devra être la suivante pour chaque entrée (je prends l’utilitaire Sysinfo par exemple, mais c’est la même chose pour les jeux, démos et commandes CLI) :
Ligne 1 : Sysinfo
Ligne 2 : run >nil:Sys/Sysinfo/Sysinfo
Et ainsi de suite. Vous sauvegarderez ensuite votre fichier dans votre répertoire X-Bench/Prefs sous le nom de list1 pour la première ( associée à la première, touche F1 au menu ), list2 pour la seconde ( F2 ) et ainsi de suite.
Dirigez vous maintenant dans » List Name « , cliquez dans le rectangle noir afin de nommer votre liste et appuyez sur entrée pour la valider.
Ensuite, pour chaque liste vous devrez indiquer les emplacements où se trouvent vos fichiers. Pour ce faire, c’est très simple, cliquez sur le bouton P, et à l’aide du requester qui apparait, sélectionnez vos répertoires …
Renouvelez l’opération pour chacune de vos listes. Cliquez sur le bouton update pour chaque catégorie. le scan débute. Ne vous inquiétez pas cela peut être long à traiter suivant le nombre de fichiers à traiter. C’est pour cette raison que je vous conseille d’activer le JIT si vous utilisez WinUae.
Une fois l’ensemble de vos scans terminés et options réglées, appuyez sur le bouton Exit Setup pour revenir au menu principal. Une fois revenu à ce dernier, allez sur Launcher et validez.
Les jeux, on veut les jeux… et le reste.
Nous voici arrivés dans les listes. Pour naviguer entre chacune d’entre elles, utilisez les touches de fonctions F1 à F6. Vous pouvez également passer de l’une à l’autre dans l’ordre en appuyant sur la touche Tabulation. La touche F7 vous amènera à la Toplist qui correspond aux éléments que vous lançez le plus souvent. Quant à la liste » last15 » accessible via la touche F8, tout comme son nom l’indique, se contentera de vous afficher vos 15 derniers choix. Petite cerise sur le gâteau cependant avec la touche Help qui elle vous permettra de lancer un élément au hasard dans la liste où vous vous trouvez.
Warning : Lors du tout premier lancement de X-Bench, une fois vos listes définies et prêtes, c’est la liste 1 qui apparaitra automatiquement. Par défaut, dès lors que vous aurez lancé un jeu ou une démo la toplist prendra alors le relai au redémarrage. Ne vous étonnez donc pas de ne plus voir l’ensemble de vos jeux au second lancement du programme si vous n’avez pas touché aux options. Il vous suffira alors d’appuyer sur F1 pour tout retrouver.
F1 (par défaut)
F4 (ma liste 4)
Une fois dans la liste, vous pouvez vous créer vos favoris. Pour cela il vous suffit de vous positionner sur le jeu ou la démo souhaitée et d’appuyer sur la touche +. Pour accéder aux favoris, veuillez appuyer sur F9. Pour enlever un jeu ou une démo de la liste, une fois dedans, sélectionnez l’élément puis appuyez sur la touche – .
Si votre liste de jeu est très longue et que vous souhaitez en trouver un en particulier, il suffit de taper son nom au clavier, le moteur de recherche interne de X-Bench faisant alors le reste. A noter également que vous pouvez directement utiliser les lettres de l’alphabet pour passer d’une initiale à l’autre.
Le cas CD32 :
Tout comme TinyLauncher, vous pourrez vous créer une compilation pour votre CD32. La procédure est plus ou moins la même mais comporte une ou deux nuances notables. Voyons cela plus précisément. Attention toutefois sur le fait qu’il faille impérativement que l’ensemble de vos scans de listes et réglages d’options souhaitées aient été effectués en amont suivant la procédure décrite dans le chapitre » commençons la configuration « . Les options spécifiques au CD32 (voir plus bas) ne doivent être activées qu’à la fin. C’est impératif.
Première chose : Je vous conseille d’utiliser le répertoire de travail vierge CD32 présent dans le hdf. Pour vous éviter de perdre du temps, X-Bench est déja pré-installé dans ce répertoire, et la startup séquence est en place. Respectez scrupuleusement les prochaines étapes et notamment les chemins des répertoires stipulés pour être certain du bon déroulement des opérations.
Lancez X-Bench CD32.
Une fois arrivé dans le menu principal de X-Bench. Rentrez dans X-Pl0rer.
Copiez maintenant l’ensemble des répertoires de vos jeux/démos/Exe dans le répertoire CD32/CD32/Fichiers. Au final, cela devrait ressembler à cela :
Procédez aux scans en indiquant SYS:CD32/CD32/Fichiers/répertoire à chaque fois.
Passons maintenant aux trois règlages spécifiques pour CD32. Premièrement, dans le menu Setup/My System, activez le CDMode en cliquant sur le bouton correspondant.
Puis rendez vous dans le menu Launcher et activez le Pad CD32.
Pour terminer, dans l’onglet Setup, activez Joy2Mouse. Vous pourrez ainsi naviguer dans X-Pl0rer avec votre pad.
Passons maintenant à la création de l’image CD à travers l’utilitaire IsoCD.
Lancez IsoCD à partif du Hdf.
Cliquez dans le rectangle gris à coté de » Source » puis saisissez SYS:CD32, validez.
Ensuite cliquez dans celui de » Images » pour indiquer le nom de votre iso (SYS:X-Bench.iso dans mon exemple, mais vous pouvez le nommer et le placer où bon vous semble).
Rendez vous maintenant dans » Options « , dans » Volume ID » tapez X-Bench par exemple puis cliquez dans le rectangle gris » TM File » et dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquez sur cd32.tm puis Ok.
Tout est en place, dès lors il vous suffit de cliquer sur Examine pour que la liste des fichiers soit générée.
Enfin, cliquez sur » Build « , votre ISO se construit tout seul comme un grand.
C’est terminé. De là vous pouvez graver votre ISo. J’ai ajouté sur mon Hdf MakeCD pour ceux qui souhaitent graver directement depuis leur Amiga (et qui ont la chance de posséder un graveur).
Allez Zoup, lançons un jeu au hasard.
Voyons comment se passe le lancement d’un jeu ou d’une démo quand les options par défaut sont conservées. Par la suite nous aborderons les options du launcher que vous réglerez suivant vos préférences.
Ma main innocente va choisir au hasard (qui a bien fait les choses sur ce coup) un jeu. Cela sera donc Arkanoid, le jeu du mois en cours lors de la rédaction de ce tuto.
Je sélectionne donc Arkanoid et j’appuie sur Entrée ou Fire. Vous pouvez accélérer le processus en tapant au clavier les premières lettres du jeu.
L’écran de chargement de X-Bench apparait alors.
Par la suite, l’écran Splash de Whdload apparait alors.
Et voila, je suis prêt pour tenter de péter le score.
Une fois n’est pas coutume, une petite vidéo depuis l’iso CD32 :
A propos des listes d’utilitaires.
Vous devez savoir qu’à l’heure actuelle, seuls les utilitaires ayant leur propre interfaces se lanceront presque sans souci (directoryOpus, SysInfo, Protracker par exemple). Pour ceux qui exigent une fenêtre CLI/WB pour démarrer, passez votre chemin, cela ne fonctionnera pas dans cette version de X-Bench excepté en passant par X-Cli et de manière manuelle. Alors me direz vous : quel est l’abruti qui irait se faire chier à tenter de lancer des utilitaires depuis un launcher Jeux/Démos. Ce à quoi je répondrais que c’est une idée farfelue qui m’a traversée l’esprit au passage.
Options réglées ? Quésako ?
Je vais vous présenter maintenant les différentes options du menu Launcher. Réglez les à votre convenance. Ou bien laissez les par défaut. C’est ce que j’ai fait pour ce tuto
Megaram :
Vous permettra de dégager quelques dizaines de Ko de RAM. Cela peut s’avérer utile en cas de RAM limitée sur votre Amiga.
Music :
Active ou désactive la musique dans le launcher. Permet également de basculer en mode Playlist.
Choose playlist :
Permet de sélectionner sa propre musique qui sera jouée une fois dans le launcher. Vous créerez cette dernière à partir d’X-pl0rer. Nous y reviendrons plus bas.
Start on :
Pour sélectionner la liste devant démarrer directement au lancement du programme (TopList, Favoris, Last 15 ou bien la première de vos listes)
CD32Pad :
Comme son nom l’indique, active la gestion d’un pad CD32.
InfoScr :
Active (avec un temps de latence donné, 5,10 ou 15ms) ou désactive complètement l’affichage des images miniatures lorsqu’elles sont disponibles.
List Txt :
Pour choisir l’effet appliqué derrière vos listes
BackGrd :
Pour choisir la couleur de votre effet dérrière la liste (blue, red, purple ou random).
LoadScr : Active ou désactive le loader évoqué plus haut lors du lancement de votre jeu ou de votre démo.
Les autres options du menu setup en détail.
Je vais maintenant évoquer les autres onglets dans Setup et vous détailler leurs divers paramètres. Cependant concernant celui réservé à X-Pl0rer j’y reviendrai ultérieurement pour plus de clarté dans le chapitre qui lui sera consacré. Voyons donc le reste immédiatement.
L’onglet Startup
Boot To :
Pour préciser à X-Bench où il doit se rendre directement lors de son démarrage (Menu principal, X-pl0rer ou X-Cli)
Press Del :
Switch très utile. Pour vous la faire courte, par défaut « », bypasse le chargement de X-bench et vous amène directement sous le Workbench. L’autre choix « » est de ne charger Xbench au boot que si la touche del est préssée (en gros l’inverse de la 1ère option ).
LoadWB Arg : Si vous souhaitez ajouter un argument à votre commande loadwb (exemple >NIL:)
Boot Fade :
Active ou désactive l’effet de fondu de l’écran du workbench au lancement de X-Bench.
StartScript :
Lance un script quelconque que vous choisirez avant le lancement de X-Bench. Cela peut s’avérer très pratique pour désactiver quelque chose qui pourrait nuire au fonctionnement normal de X-Bench lors de son lancement.
Ici le but est clairement de désactiver ce qui pourrait perturber le fonctionne d’xb comme un copper effect. Pour pour les assigns et autre patch et bricoles pour lancer certains jeux/demos il y a les .xbs ; L’idée est de créer un script de lancement avec le même nom que le .slave mais se terminant en .xbs au lieu de .slave. Ce script doit être dans le même répertoire que le .slave. Au lancement du jeu si un tel script existe, xb executera le script au lieu de lancer le .slave. Utile pour faire du sur mesure pour un cas particulier.(1)
ExitScript :
Même fonction que StartScript si ce n’est que le script choisi ne se lancera qu’à la fermeture de X-Bench.
RegScreen :
Active ou désactive l’écran d’information(s) pour l’enregistrement du programme. Cette option n’aura aucun effet si vous ne faites pas en sorte que Jim puisse s’offrir sa boite de chocolats pour noël ou bien si vous vous fichez magistralement de son indispensable besoin de consommation estivale de houblon, ce qui pourrait alors être un frein majeur à la poursuite du développement de son code.
Pense à la bière aussi pour le code estival XD (1)
Les options My System :
CDmode : Option destinée à faire basculer X-Bench en mode CD (CD-Rom,CD32,CDTV). Sert à rediriger l’ensemble des fichiers temporaires nécéssaires en RAM.
Redirige tout les fichiers temporaire en ram. (ok)
AudioMode : Permet de choisir la routine qui sera utilisée lors de la lecture audio. Ne la changez par Old que si vous avez des soucis avec celle par défaut.
DebugMode : Activée, elle vous permettra de créer un fichier journal détaillé des évènements lors de l’utilisation. Utile en cas de souci technique ou de bug.
TurboMode : Accélère le chargement de X-Bench en se passant de divers auto-contrôles à son démarrage. Peut être dangereux (plantage) en cas de souci.
LoadingBG : Pour choisir la couleur des arrières plans lors des chargements divers.
DispMode : Sélectionne le mode d’affichage souhaité. PAL/NTSC ou selon votre hardware.
Setclock : Règlage de la date et de l’heure.
Les options du Main Menu (menu principal) :
Ah, voici l’onglet le plus sympatique a mes yeux puisqu’il ne regorge pas de paramètres.
Music :
Active ou désactive la musique au démarrage (ne concerne que le menu principal).
Starfield :
Pour activer ou désactiver le défilement d’étoiles.
Exit To :
Sert à définir ce qu’il doit se passer lorsque vous quittez le programme à savoir ne rien faire (Nowhere), rebooter la machine (Reboot) ou bien charger le workbench (LoadWb).
Le menu WHDLoad :
Il va vous permettre en lançant votre jeu ou votre démo de remplacer les Tooltypes présents par défaut dans l’icône du slave (le .info) par ceux que vous aurez choisis dans ce menu. Il faudra pour cela de maintenir Fire (bouton rouge sur CD32) durant le chargement de l’élément pour que le » bypass » soit effectif. Par contre si vous souhaitez activer les Tooltypes de l’icône par défaut un appui bref sur Fire sera nécessaire. Pour résumer :
Appui bref sur Fire durant le chargement (Bouton vert sur CD32) —–>Active les Tooltypes par défaut.
Appui durable sur Fire (bouton rouge sur CD32) durant le chargement —-> Active ceux réglés dans le menu ci dessous.
Concernant l’usage des ToolTypes c’est au cas par cas suivant votre configuration matérielle. Je vous invite à consulter la fonction de chaque option sur le site officiel.
Sachez cependant qu’en règle générale ceux dont vous aurez le plus souvent besoin en cas de soucis sont :
Nocache : sert à désactiver les caches de votre CPU
NoVbrMove : Pour ne pas déplacer la table des vecteurs. Voir la doc pour précisions.
NoMMU quant à elle désactivera la MMU de votre carte.
NoAutoVec : vous référer à la doc. Inexplicable en quelques mots.
Pal : forcera le mode PAL pour l’affichage.
Preload : charge préalablement tout votre jeu en RAM avant son lancement.
Passons maintenant aux options du bas :
WhdSplashDelay : Active ou non pour une durée donnée la fenêtre d’information concernant le slave. Wait quant à lui attendra que vous cliquiez sur » start » pour lancer le jeu.
WhdloadConfigDelay : Servira à régler le timer pour les slaves offrant plusieurs option au lancement (activation du mode triche par exemple ou bien désactivation des attentes du blitter). Inactif pour l’heure.
Le C.l.i Menu :
Bg colour : réglage de la couleur de fond de X-Cli (bleu, noir ou vert).
Colour 1 : réglage de la couleur des caractère (blanc, vert ou jaune).
Colour2 : réglage de la couleur de surbrillance (jaune, orange ou rouge).
Le Setup Panel :
Music :
Active ou désactive la musique lorsque vous accédez au menu Setup depuis le menu principal.
Joy2Mouse :
Pour activer la navigation au joystick ou au pad CD32. Remplace la souris pour déplacer le pointeur dans X-Pl0rer par exemple.
Voilà, c’est terminé pour les principales options du menu setup. Je détaillerai les options de X-Pl0rer dans sa section dédiée.
X-pl0rer :
X-Pl0rer (avec un zéro) est le mini gestionnaire de fichiers intégré à X-Bench. Il vous permet de réaliser la plupart des opérations basiques concernant la gestion de vos fichiers. Et même un peu plus. Gardez à l’esprit qu’il ne s’agit pas là de concurrencer les ténors du genre disposants de mille et une possibilités et que ce module est toujours en cours de développement.
Usage général :
L’interface est relativement classique et divisée en plusieurs parties. Tout d’abord, en haut à droite, un indicateur se charge de vous afficher le type et la taille de la ram restants à votre disposition sur votre machine.
Juste en dessous, des deux cotés, vous remarquerez un espace vous informant du chemin du répertoire en cours. A noter que cet espace est à ce jour inactif pour la rentrée manuelle au clavier pour accéder plus rapidement à vos répertoires. N’oublions pas que l’implémentation est en cours.
Ensuite, deux grands espaces pour choisir le lecteur source et le lecteur de destination pour la manipulation des fichiers. Sur chacun d’entre eux vous disposez de deux petits boutons en haut. » D » sert à revenir à la racine de vos lecteurs tandis que » < » vous permet de remonter d’un cran dans l’arborescence de vos répertoires. Sur le coté droit, vous disposez des classiques boutons de défilements horizontaux et verticaux ainsi qu’un bouton de rafraichissement.
Entre ces deux fenêtres principales, vous avez à disposition une dizaine de boutons destinés à vous aider dans la gestion de vos fichiers. En voici le détail :
About : affiche des informations sur X-Pl0rer.
Copy To : Copie les fichiers sélectionnés du lecteur source vers le lecteur cible.
Move To : Déplace les fichiers sélectionnés du lecteur source vers le lecteur cible.
Delete : Efface les fichiers choisis.
Rename : Renomme un fichier.
Run : Lance le programme sélectionné.
Execute : Lance un script
Extract : Vous permet d’extraire une archive lha.
Install : Installe un bootblock sur votre disquette.
Makedir : Pour créer un répertoire dan un lecteur.
Format : Pour formatera une disquette ou le lecteur choisi.
Quit : Quitter X-Pl0rer et revenir au menu principal
Gestion des boutons Utilisateurs :
Abordons maintenant la partie située sous la grande fenêtre de gauche, à savoir les boutons personnalisables. Douze emplacements sont à votre disposition, il y a de quoi faire. Nous allons en profiter pour revenir dans la zone menu Setup du menu principal afin d’en effectuer les réglages. Appuyez sur ESC le cas échéant. Une fois que c’est fait entrez dans le setup puis cliquez sur le bouton X-Pl0rer. Si tout s’est bien passé vous devriez arriver ici :
Faisons donc le tour du propriétaire avant de procéder aux réglages des boutons.
La colonne » Mode » va vous servir à activer le bouton correspondant
La colonne » Name » permet de donner un nom à vos boutons
La colonne » Commands and arguments » : nous arrivons là à un réglage essentiel pour vos boutons persos qu’il est nécessaire de bien appréhender pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
La colonne » X-Pl0rer Options » : Pour changer la disposition de vos petits boutons de déplacements dans les fenêtres source et cible. Ils seront soit tous regroupés en bas, soit séparés en haut et en bas.
Vous aurez dès lors diverses possibilités. Nous allons maintenant les exploiter à travers 4 exemples concrets, mais avant cela je dois vous rappeler que X-Pl0rer est toujours en implémentation/dev et que cela engendre quelques limitations provisoires au niveau de la souplesse. Je recommande vivement de n’utiliser que des commandes cli pour l’heure pour les boutons et de bien tester. Les autres utilitaires (X-Copy, SysInfo par exemple) auront plus intérêt à être lancés directement depuis le launcher pour éviter certains soucis.
Exemple 1 :
Ecriture d’un fichier adf sur une vraie disquette à partir de Devcopy.
Commencez par cliquer sur le premier bouton pour l’activer. De Off il bascule en uSer.
Sous Name, rentrez le nom souhaité pour le bouton (Adf2Dsk dans mon cas). Appuyez sur Entrée.
Dans la partie Command and arguments, dans le premier rectangle noir, saisissez manuellement le chemin de l’endroit où est placé votre exécutable. Validez.
Cliquez dans le rectangle gris juste à coté pour afficher Src.
2ème exemple :
Bouton pour l’extraction d’une archive Lha.
Là, nous rentrons dans le cas général de l’utilisation d’une commande Cli en ligne de commande. Dans cet exemple, le bouton nous servira à extraire une archive au format Lha (bouton inutile juste présent pour l’exemple puisque la commande Extract qui a cette même fonction est déja intégrée dans X-Pl0rer. ).
Donc, commencez par activer le bouton et le nommer (vous êtes censés savoir le faire depuis le 1er exemple).
Alors là attention dans Command and arguments, il va falloir indiquer dans le même rectangle en plus du chemin de la commande l’action et/ou les switchs à activer. Ici donc, la syntaxe sera » Dh0:c/lha x » (x étant l’option permettant d’extraire les fichiers. Après, vous mettez ce dont vous avez besoin. Reportez vous à la doc de lha pour en connaitre les différentes commandes et switchs.
A coté du second rectangle noir, cliquez sur le petit bouton gris et choisissez » Src « . Cela permettra d’appliquer la commande au(x) fichiers/répertoires choisis.
Réitérez la même chose en prenant garde cette fois de sélectionner » Dst ». (évoquer le nom préalable de l’archive dernière case)
3ème exemple :
Affichage d’une image par l’intermédiaire de Visage. C’est un ancien utilitaire qui permet de visionner des images iff, jpg entre autres choses.
Je nomme donc mon bouton » Showpic « , j’indique où ma commande est placée et j’active Src. Ce qui concrètement vous affichera l’image sélectionnée dans l’explorer.
4ème exemple :
Lecture d’une animation au format Anim à l’aide de Rtap.
De la même manière, je donne comme nom » Animplay » au bouton et je précise l’emplacement de la commande (Sys:c/rtap dans mon cas). Et pour finir, comme d’accoutumée j’active sRc.
A travers ces quelques exemples non exhaustifs, vous aurez déjà de quoi faire. Et une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter le résultat et la preuve de fonctionnement en vidéo. Et pour ceux qui pourraient se poser la question, non je ne collectionne pas les poupées. Je pars du lecteur de DK d’où les lenteurs
Poursuivons…
En bas, au milieu et à droite, vous remarquerez 2 autres espaces dédiés à la lecture de vos morceaux préférés au format Protracker. L’espace central affiche le morceau en cours de lecture et comporte 4 vumètres qui s’agiteront au gré du module en cours de lecture. Le dernier espace dans le coin droit sert à créer et gérer votre playlist. (Je ne vais pas vous faire l’affront de vous en détailler les différents boutons).
Création d’une playlist et lecture de vos modules dans les listes :
Si vous souhaitez pouvoir écouter vos modules préférés une fois que vous serez dans vos listes, il vous faudra commencer par créer une playlist. L’espace en bas à droite va vous permettre d’atteindre cet objectif.
La première chose à faire est de choisir vos modules à l’aide de la grande fenêtre de gauche. Cliquez sur » Add Mod » pour chacun d’entre eux une fois que vous les avez sélectionnés.
Les modules choisis se retrouveront alors listés au fur et à mesure.
Une fois que votre choix est terminé, dirigez vous à l’aide de l’explorer, dans le repertoire où souhaitez placer la sauvegarde de votre playlist (répertoire DH0:Modules dans mon cas) puis cliquez sur » Save PL « . Une fenêtre apparait alors pour que vous puissiez nommer votre playlist. Prenez garde à bien lui attribuer l’extension » .xpl » Cliquez sur Ok. Voilà c’est fait. Nous allons pouvoir aller la récupérer.
Si vous voulez écouter vos modules durant la manipulation de vos fichiers (copie de jeux ou démos par exemple), il sera nécessaire de placer puis d’aller sélectionner le morceau à jouer directement dans la fenêtre playlist. Notez également qu’il ne vous sera pas possible de lire directement un module en le sélectionnant directement dans la fenêtre principale d’X-Pl0rer. Alors ? Ils ne sont pas beaux les vumètres ?
Modifier la playlist par défaut :
Retournons maintenant dans l’onglet » Launchers » présent dans l’option Setup du menu principal de X-Bench pour procéder à la modification.
Cliquez sur Choose Plist puis indiquez au requester le répertoire où elle se trouve.
Cliquez dessus puis utilisez le bouton OK pour valider.
Activez votre playlist en choississant Plist dans » Music « .
Sortez du menu Setup.
X-Cli :
X(bench)-cli est comme son nom l’indique juste le cli interne à X-Bench. C’est un cli standard qui vous permettra de réaliser certaines opérations que X-Pl0rer ne peut à ce jour réaliser.
Il dispose de quelques commandes propres que je vais vous énumérer. la commande help vous les affichera. Une image sera mieux qu’un long discours mais je vais quand même vous la faire en Français en dessous.
Help : affiche les commandes internes propres à X-Cli.
Resetxset : efface vos listes et réglages et remet donc une config par défaut.
Sysinfo : donne quelques informations concernant votre machine.
TopUpdate : met à jour votre Toplist.
TopLight : allège votre toplist en la réduisant à 15 entrées.
Whdlcheck : vérifie votre installation de Whdload et les composants présents.
Alors du coup, X-Bench ou Tiny Launcher ? On s’y perd nous.
Ne me demandez pas mon avis, je vais forcément fâcher quelqu’un . A vous de juger. Ce sont deux approches assez différentes. Tiny Launcher est un » simple » lanceur de slaves WHDload qui, sobrement, va droit au but et fait son job à merveille.
X-Bench lui a un champ d’action beaucoup plus étendu. En plus des slaves WHDLoad, il peut directement lancer des démos ou intros exécutables, ce qui est un plus non négligeable. Son habillage graphique est assez élaboré. Son avantage principal étant pour moi son gestionnaire de fichiers intégré (amené à évoluer) et ce qu’il propose.
ZarnalA1200 Commodore mutant " FrankenAmiga" + 68040 + 8MO + SD 8go - A1200 ESCOM. HD 20MO. Mon meilleur et seul A500 : WinUae. CPC 6128-CPC 464.
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