Fields of Glory OCS/AGA FR (1994 Microprose)

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    Aladin
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      Fields of Glory (1994 WJS/Microprose)

      Jeu de type wargame développé et édité par MicroProse en 1993 sur PC386-VGA puis en 1994 sur Amiga OCS, Amiga AGA et CD32.

      Le Database dans le jeu est uniquement présent dans les versions CD32 et PC386-VGA.

      Fields of Glory (1994 WJS/Microprose)

      En 1815, Napoléon s’échappe de l’île d’Elbe, revient en France et fait une arrivée triomphale à Paris. Ses troupes dispersées reprennent les armes et rallient ses couleurs, Le dirigeant vaincu de l’Europe est, de nouveau, Empereur de France. Les Alliés se sont laissés surprendre. Le grand stratège est de retour! L’armée anglo-alliée, sous le commandement du Duc de Wellington, est basée en Belgique; il devait unir ses forces à celles des Prussiens et de Blücher pour le vaincre. Napoléon se dirige vers le Nord pour séparer les deux armées, Les lignes de bataille de Waterloo sont ainsi tracées.

      Fields of Glory vous plonge dans cette période de l’histoire. Vous pouvez ainsi prendre la tête des armées anglo-alliée, française ou prussienne; vous pouvez commander une armée toute entière, un corps, une division, ou une brigade. Le système de combat rapproché unique vous permet de participer à des batailles endiablées, régies par un contre-la-montre qui rend l’atmosphère encore plus tendue. Regardez les charges de cavalerie, l’infanterie adoptant une défense en carré, les bâtiments détruits par les tirs des canons, et le carnage des batailles du dix-neuvième siècle. De plus, Fields of Glory exécute vos ordres rapidement, et sans effort de votre part, grâce à une interface facile à utiliser, consistant à « pointer et cliquer ».

      Fields of Glory comprend un Database complet de la Campagne de Waterloo, vous permettant de voir, en un seul coup d’œil, à tout moment de la bataille, le statut de vos troupes, ainsi qu’une biographie de vos généraux; tout cela en couleurs.

      Éprouvez la grandeur, la splendeur, et l’exaltation des guerres napoléoniennes, en partant d’un petit engagement imaginaire, jusqu’aux conflits importants et précis de Waterloo et Ligny; le jeu vous permet de choisir parmi cinq niveaux de réalisme. Regardez vos troupes de près alors qu’elles s’affrontent sur un champ de bataille isométrique, ou sélectionnez des vues tactiques à une échelle différente.

      MicroProse vous permet de retrouver les images, les sons, les tourbillons et les couleurs de la campagne de Waterloo dans un seul jeu exaltant: Fields of Glory.

      Les contrôles

      Le contrôleur souris

      Fields of Glory a été conçu pour être utilisé avec un contrôleur souris. Nous vous recommandons d’utiliser la souris pour déplacer les pointeurs sur l’écran.

      Le contrôle clavier

      Si vous n’avez pas de souris, vous pouvez utiliser le clavier pour reproduire les commandes de base de la souris.

      Sélectionner une option

      Lorsque le manuel fait référence à la sélection d’une option, vous pouvez le faire en appuyant sur le bouton requis de la souris: le bouton gauche (BGS), ou le bouton droit (BDS).

      – Placez le pointeur sur une « zone active » et appuyez sur le BGS.

      Le manuel indiquera toute action devant être accomplie par le joueur, à l’aide d’un point « • »

      Lorsque vous êtes dans le Database, le BDS vous ramènera toujours à l’écran précédent.

       

      Les pointeurs

      Le pointeur épée : C’est le pointeur standard. Vous pouvez le placer sur les « zones actives » avant de sélectionner une série d’options.

      Le pointeur cible : Lorsque vous sélectionnez un endroit ou vous voulez placer une unité, le pointeur épée se transforme en viseur.

      • Cliquez une fois sur l’emplacement désiré de l’écran de Bataille, avec le BGS.

      Le pointeur cible d’artillerie : Lorsque vous sélectionnez une cible pour l’artillerie, le pointeur épée se transforme en boulet de canon.

      • Cliquez une fois sur l’emplacement désiré de l’écran de bataille, avec le BGS.

      Le pointeur loupe : Lorsque vous zoomez sur un champ de bataille, le pointeur se transforme en icône loupe.

      • Placez-la sur la zone que vous voulez agrandir, et sélectionnez avec le BGS.

      Le pointeur déplacer : Si l’une des fenêtres cache une zone de l’écran de bataille vous pouvez la déplacer.

      • Placez le pointeur sur la bande dorée dans la partie supérieure de la fenêtre. Maintenez le BGS enfoncé, et déplacez la souris. La fenêtre sera alors placée à l’endroit désiré.

      Tutoriel : Le Guide de combat

      Cette section sert d’introduction à la Bataille de Nivelles, jouée au niveau de réalisme le plus bas. Comme Fields of Glory ne ressemble à aucun autre jeu, ce guide pratique est fortement recommandé à tous les joueurs.

      Écran Menu principal

      L’écran Menu principal vous permet de sélectionner un jeu préalablement sauvegardé, un nouveau jeu, de voir le Database et de configurer une liste d’options de jeu.

      • Pour le moment, sélectionnez simplement un nouveau jeu.

      L’écran Sélectionner bataille

      L’écran Sélectionner bataille affiche les quatre batailles de la campagne de Waterloo:

      Quatre bras
      Wavre
      Ligny
      Waterloo

      Plus deux batailles imaginaires:

      Nivelles
      Wagnée

      • Sélectionnez Nivelles (en plaçant le pointeur sur Nivelles et en cliquant avec le BGS).

      L’écran Sélectionner armée

      L’écran Sélectionner armée vous permet de choisir l’armée que vous voulez commander. Ces choix correspondent à des limitations historiques; pour la bataille de Quatre Bras, les Anglo-alliés affrontent les Français, alors que pour la bataille de Wavre, ce sont les Prussiens qui affrontent les Français.

      • Sélectionnez les Français.

      L’écran Niveau de réalisme

      Cet écran vous offre cinq options:

      Conscrit : C’est le mode qui pardonne beaucoup de choses aux novices. Il est utile pour s’habituer aux formations, aux mouvements et aux effets du positionnement des unités militaires.

      Régulier : Un niveau un peu plus réaliste, qui permet à l’armée adverse d’avoir plus de renseignements, et utilise la géographie du champ de bataille.

      Vétéran : Un bon niveau pour le joueur compétent.

      Élite : Pour le joueur expérimenté. Nous ne conseillons pas aux novices de sélectionner cette option, à moins qu’ils ne veuillent étre écrasés par l’arméc adverse!

      Garde : Très difficile, Les tactiques employées par votre adversairc-ordinateur sont dignes de l’excellence des trois Commandants d’armée.

      • Sélectionnez Conscrit.

      Options de déploiement

      Vous commencez sur l’écran de Bataille principal, au niveau de carte Quatre Miles; on vous donne vos Options de déploiement. Vous pouvez déployer vos troupes dans n’importe quelle bataille, selon trois critères:

      Historique : Un point historique pour commencer une bataille. Le programme dispose les troupes sur le champ de bataille, dans leurs positions historiques de départ. Ce déploiement ne pourra pas être modifié.

      Non-historique : Suggestion de déploiement non-historique, de toutes les troupes, avec la possibilité de redéployer uniquement votre camp, à l’intérieur de votre zone de déploiement (ODA-Own Deployment Area).

      Déploiement libre : Cette option affiche les points de départ historiques des deux camps, mais vous permet de redéployer TOUTES les troupes, dans les limites du réalisme (vous ne pourrez pas, par exemple, déployer vos troupes derrière votre ennemi). Vous ne pouvez redéployer qu’a l’intérieur de votre ODA.

      • Pour ce Guide, sélectionnez Déploiement historique.

      Lorsque vous avez terminé ces sélections, vous êtes prêt au combat.

      La bataille

      Structure de commandement : (Unités du jeu)
      Armée
      Corps
      Brigade
      Division

      Structure de commandement : (Unités hors du jeu)
      Régiment
      Bataillon
      Compagnie

      En général, une division est composée de 2 à 5 brigades, 2 divisions ou plus constituent un corps, et 2 corps ou plus forment une armée.

      Remarque: la Brigade est la plus petite unité que vous puissiez contrôler dans Fields of Glory, Cependant, dans l’armée prussienne, une Division est appelée une Brigade, et une Brigade est appelée un Régiment.

      L’écran de Bataille principal

      Vous verrez l’écran de Bataille principal au niveau de carte Quatre Miles. Les troupes, les drapeaux et les canons seront visibles.

      • Placez le pointeur de la souris sur le menu Cartes, au coin supérieur droit de l’écran.

      Vous pouvez sélectionner les options du menu de deux façons: le BGS fera apparaître le menu, à condition que vous le mainteniez enfoncé. Mettez votre choix en surbrillance et relâchez le bouton.

      Si vous appuyez sur le BDS, le menu restera ouvert jusqu’à ce qu’un choix soit mis en surbrillance, et sélectionné avec le BGS.

      Sortir de zoom

      • Sélectionnez Cartes en appuyant sur le BDS. Le menu reste ouvert. Mettez l’option Sortir de zoom en surbrillance avec le BGS. Vous verrez apparaître la carte Huit Miles. Elle n’affiche que les drapeaux de commandement.

      Zoomer

      • Retournez à la carte Quatre Miles, en sélectionnant l’option Zoomer du menu Carte, Placez le pointeur loupe au centre de l’écran, et appuyez sur le BGS.

      • Zoomez à nouveau en utilisant la procédure ci-dessus. Placez le pointeur sur une unité, et sélectionnez avec le BGS. Vous passerez à la vue carte Un Mile de ces troupes. Les formations, les commandants à cheval, et les canons mobiles/statiques sont nettement visibles à ce niveau.

      Faire défiler la carte : Vous ne pourrez pas voir la totalité de la carte Un Mile; il vous faudra donc la faire défiler en utilisant le pointeur et le BDS.

      • Placez le pointeur sur la bordure de la carte et appuyez sur le BDS. La carte défilera dans cette direction. Lorsque la carte s’arréte, vous avez atteint la limite de la carte de bataille.

      • Retournez à l’écran carte Quatre Miles. C’est à ce niveau que vous participerez à votre première bataille.

      Étudiez votre position

      • Faites défiler la carte pour prendre connaissance du terrain ou va se dérouler la bataille. Notez soigneusement la position des troupes, de l’artillerie, de la cavalerie, des collines, des forêts, des routes, des villes et des rivières.

      • Étudiez la position des troupes ennemies. Ou sont placés la cavalerie et les canons ennemis?

      Les drapeaux des commandants : En général, plus le drapeau est grand, plus le commandant est important.

      – Les drapeaux des commandants d’infanterie sont rectangulaires.
      – La cavalerie est représentée par des fanions.
      – Tous les drapeaux des commandants de corps sont dorés.
      – Tous les drapeaux des commandants divisionnaires sont unis.

      • Sélectionnez le drapeau français le plus grand.

      Une fenêtre Ordres de commandement apparaîtra, indiquant les détails du commandant, son nom (Gérard), son portrait, son unité de commandement (4ème Corps), son ordre opérationnel (Halte) et sont statut (Formé).

      La fenêtre Ordres de commandement vous permet de donner des ordres aux troupes sous son commandement, ou simplement au commandant.

      Vous pouvez également voir le Database, en sélectionnant le portrait du commandant. (Ne le faites pas maintenant!)

      • Fermez la fenêtre Ordres de commandement en cliquant à l’endroit prévu à cet effet, au coin supérieur gauche, et sélectionnez le centre des troupes, juste au-dessous du grand drapeau.

      Une fenêtre Ordres de Brigade apparaîtra, avec le nom de la Brigade (1ère Brigade – 1/13/IV), sa formation (Colonne), ses ordres de mouvement (Halte), son statut (Formé) et le portrait d’un soldat.

      Vous pouvez accéder au Database en sélectionnant le portrait. (Ne le faites pas maintenant!)

      Donner des ordres

      • Laissez la fenêtre Ordres de Brigade ouverte. Sélectionnez l’ordre de mouvement Garder (en mettant « Garder » en surbrillance, et en appuyant sur le BGS).

      La fenêtre d’Ordres de mouvement de la Brigade s’affichera avec les quatre options suivantes:

      – Attaquer
      – Déployer
      – Garder
      – Battre en retraite

      • Sélectionnez Déployer, en mettant en surbrillance l’option « Déployer », et en appuyant sur le BGS; placez ensuite le pointeur juste au-dessous du petit bosquet, à côté du grand drapeau. Le pointeur s’est transformé en icône viseur, placez-le à l’endroit désiré, et sélectionnez avec le BGS.

      L’unité se formera, et commencera à se déplacer vers l’endroit choisi.

      • Zoomez sur cette unité pour observer sa progression.

      Messages : Lorsque les troupes atteignent cette position, vous recevez un message de leur commandant.

      • Lisez soigneusement le message.

      L’icône bouton de gauche ferme la fenêtre et vous ramène à la bataille. Le commandant/l’unité qui a émis le message se mettra à clignotera pendant quelques secondes. L’icône bouton de droite ferme simplement la fenêtre.

      • Revenez à la carte Quatre Miles (Sortir de zoom) et examinez les forces ennemies. Vérifiez tout mouvement ou action.

      Déplacer une Division: De la même façon que vous avez ordonné aux troupes de se déployer, vous pouvez déplacer une division entière.

      • Faites défiler la carte de bataille vers la droite.

      • Sélectionnez le drapeau de la cavalerie. La fenêtre des Ordres de commandement apparaîtra. Ceci vous donne le contrôle de la бème Division de cavalerie.

      • Sélectionnez le portrait (Maurin) pour voir le Database. Ne vous faites pas de souci pour la bataille, l’action sera gelée jusqu’à ce que vous désactiviez toutes les fenêtres.

      Lorsque vous êtes dans le Database, vous pouvez voir les renseignements concernant le commandant, et tous les soldats qui sont sous ses ordres, y compris leur nombre

      • Sélectionnez l’icône épées croisées. Vous retournerez à la bataille, la fenêtre d’Ordres de commandement toujours activée. Le drapeau de la cavalerie clignotera pendant quelques secondes, pour vous permettre de localiser le commandant.

      • Sélectionnez à nouveau le drapeau pour activer la fenêtre d’Ordres de commandement.

      • Sélectionnez Garder avec le BGS, et la fenêtre d’Ordres de mouvement apparaîtra.

      • Sélectionnez Déployer, et placez le pointeur cible juste après la courbe, sur la route.

      La Division se formera et se rendra à cet endroit, et un message apparaîtra pour vous annoncer que cet objectif a été atteint.

      • Désactivez la fenêtre de messages

      Commander des unités d’Artillerie

      • Placez le pointeur à la base du canon et sélectionnez. La fenêtre d’Ordres de Batterie apparaîtra, Elle affiche:

      Les détails de l’unité d’Artillerie

      Mobiles : canons attelés à des chevaux, et prêts à être déplacés

      Statiques : canons prêts à tirer

      L’Ordre de mouvement actuel : Avancer, Se retirer, Halte.

      L’Ordre de cible : pour sélectionner une position ennemie et faire feu.

      Le Statut de l’unité : (formé, en déroute, désordonné).

      • Mettez Garder en surbrillance, et sélectionnez Avancer dans la fenêtre d’Ordres de mouvement. Placez le pointeur cible à environ 2 cm devant le canon et sélectionnez.

      Si la fenêtre gêne la vue de la carte, vous pouvez la déplacer, en plaçant le pointeur sur la barre supérieure et en appuyant sur le BGS; maintenez ce dernier enfoncé, et placez la fenêtre à la position qui vous convient.

      L’unité se déplace maintenant vers cet endroit. Remarque: la vitesse de mouvement dépend du niveau de réalisme choisi.

      • Sélectionnez Cible et placez le pointeur boulet sur la concentration de troupes ennemies la plus proche. Appuyez sur le BGS.

      L’unité d’artillerie essaiera de tirer sur l’ennemi. Si ce dernier est « Hors de portée », ou « En dehors de la ligne de visée », vous verrez apparaître un message. Appuyez sur le BGS pour désactiver ce message.

      La portée de l’unité d’artillerie varie selon le type de canons de cette unité. Si vous voulez plus de renseignements sur le nombre et le type de canons, vous pouvez consulter le Database.

      • Assurez-vous que la fenêtre d’Ordres de Batterie est activée. Sélectionnez le portrait (placez le pointeur sur l’image et appuyez sur le BGS) pour ouvrir le Database, Sélectionnez à nouveau le portrait central, pour voir des renseignements spécifiques, y compris une biographie.

      Vous verrez des détails de l’unité d’artillerie, y compris le nombre de canons/d’obusiers. Remarque: l’équipement de chaque unité d’artillerie de Fields of Glory est historiquement précis, et un canon de 12 livres aura ainsi une plus grande portée qu’un 6 livres.

      • Sélectionnez le portrait avec le BDS, pour retourner au Database principal. Sélectionnez l’icône épées croisées pour retourner à l’écran de Bataille principal. L’unité d’artillerie (un canon) clignotera pendant quelques instants pour vous rappeler sa position.

      Si vous avez suivi l’introduction ci-avant, vous devez pouvoir maîtriser les notions de base de Fields of Glory. Vous pouvez agrandir ou diminuer le champ de bataille, donner des ordres, déplacer les unités d’artillerie, d’infanterie et de cavalerie, ainsi que consulter le Database. Nous vous conseillons maintenant de commencer une attaque.

      Suggestion d’attaque d’ouverture : Comment commencer? Ce manuel ne constitue qu’un point de départ. Il ne peut pas vous guider dans la totalité d’une bataille, car les jeux de Fields of Glory sont plus complexes qu’une partie d’échecs, avec une combinaison de mouvements plus importante. Ceci est une suggestion de manœuvres d’ouverture. Le reste de la bataille sera, bien entendu, une réaction aux tactiques ennemies.

      • Nous vous conseillons de consulter la section « Tactiques de combat » de ce manuel, afin de prendre connaissance de la stratégie des guerres napoléoniennes, et de lire la section « Que s’est-il vraiment passé? » de ce manuel. Ces deux sections vous seront très utiles pour apprendre à maîtriser l’art de la manœuvre sur le champ de bataille.

      • Nivelles est une bataille imaginaire de Fields of Glory, qui aurait pu avoir lieu. C’est la bataille la plus simple, les deux camps se faisant face. Si vous arrivez à remporter la victoire (annoncée par le rapport de l’Officier d’État-Major), vous pouvez recommencer la bataille de Nivelles, en choisissant, cette fois-ci, de redéployer vos troupes, afin de les placer dans une position avantageuse.

      • Vous pouvez également redéployer les troupes ennemies, ou changer de camp et prendre le commandement des forces anglo-alliées. Fields of Glory vous offre une multitude d’options, dans une seule bataille; vous pouvez imaginer les options que vous aurez quand vous vous attaquerez à Waterloo!

      Remarque : toutes les batailles de Fields of Glory sont chronométrées. Si vous ne réagissez pas, l’ennemi prendra l’avantage.

       

      Options de jeu

      Cette section contient les renseignements nécessaires qui vous permettront de commencer à jouer, mener une bataille, déployer des troupes, et donner des ordres à tous les niveaux de commandement.

      L’écran Menu principal : Commencer un nouveau jeu

      Sélectionnez cette option pour commencer un nouveau jeu.

      Charger jeu sauvegardé : Sélectionnez cette option pour reprendre un jeu sauvegardé précédemment.

      Voir Database : Vous pouvez voir le Database pour les armées française, anglo-alliée, et prussienne.

      Sélectionner bataille :

      Nivelles.

      C’est une bataille imaginaire qui vous permet de vous habituer au jeu. Vous pouvez y expérimenter les manœuvres tactiques de base sans avoir à vous soucier du reste. Bien que Fields of Glory combatte pour vous dans les manœuvres tactiques complexes, cette bataille vous permet de déplacer vos forces comme dans une partie d’échecs. Les deux camps (Français et Anglo-alliés) se font face.

      Les Commandants sont:

      Anglo-alliés : Guillaume d’Orange, S. A.R. le Prince d’Orange, Commandant du ler Corps d’armée.

      Français : Maurice Étienne Gérard, Commandant du 4ème Corps.

      Wagnées

      Une autre bataille imaginaire, mais plus complexe que celle de Nivelles.

      Les Commandants sont:

      Prussiens : Gebhard Leberecht Von Blücher, Prince de Wahlstadt. Maréchal, Commandant de l’armée prussienne.

      Français : Marquis Emmanuel de Grouchy, Maréchal de France, Commandant de l’aile droite.

      Quatre Bras

      Cette bataille est basée sur la vraie bataille, utilisant les déploiements historiques, du 16 juin 1815.

      Les Commandants sont:

      Anglo-alliés : Arthur Wellesley, Duc de Wellington, Maréchal, Commandant de l’armée anglo-alliée.

      Français : Michel Ney, Prince de la Moskova, Maréchal de France, Commandant de l’aile gauche.

      Ligny

      Basée sur la vraie bataille du 16 juin 1815, utilisant des déploiements historiques.

      Les Commandants sont:

      Prussiens : Gebhard Leberecht Von Blücher, Prince de Wahlstadt. Maréchal, Commandant de l’armée prussienne.

      Français : Napoléon Bonaparte, Empereur de France, Commandant de l’Armée du Nord.

      Wavre

      Basée sur la vraie bataille du 18 juin 1815, utilisant des déploiements historiques.

      Les Commandants sont:

      Prussiens : Gebhard Leberecht Von Blücher, Prince de Wahistadt. Maréchal, Commandant de l’armée prussienne.

      Français : Emmanuel de Grouchy, Marquis, Maréchal de France, Commandant de l’aile droite.

      Waterloo

      Basée sur la vraie bataille du 18 juin 1815, utilisant des déploiements historiques.

      Les Commandants sont:

      Français : Napoléon Bonaparte, Empereur de France, Commandant de l’Armée du Nord.

      Prussiens : Gebhard Leberecht Von Blücher, Prince de Wahlstadt. Maréchal, Commandant de l’armée prussienne.

      Anglo-alliés : Arthur Wellesley, Duc de Wellington, Maréchal, Commandant de l’armée anglo-alliée.

       

      Sélectionner armée

      Sélectionnez le camp que vous voulez commander dans la bataille que vous avez choisie:

      Nivelles : Français contre Anglo-alliés
      Wagnées : Français contre Prussiens
      Quatre Bras : Français contre Anglo-alliés
      Ligny : Français contre Prussiens
      Wavre : Français contre Prussiens
      Waterloo : Français contre Anglo-alliés

      Remarque: l’armée prussienne apparaît à Waterloo en temps que ressource supplémentaire, contrôlée par l’ordinateur, Si vous êtes dans le camp anglo-allié, vous pouvez ajuster vos tactiques pour bénéficier de ces ressources. Si vous êtes dans le camp français, vous devrez réagir lorsque les Prussiens essaient de s’allier à Wellington.

       

      Sélectionner le niveau de réalisme

      Ces options vous permettent de choisir un niveau de réalisme parmi les suivants:

      Conscrit : C’est le mode qui pardonne beaucoup de choses aux novices. Il est utile pour s’habituer aux formations, aux mouvements et aux effets du positionnement des unités militaires.

      Régulier : Un niveau un peu plus réaliste, qui permet à l’armée adverse d’avoir plus de renseignements, et utilise la topographie du champ de bataille.

      Vétéran : Un bon niveau pour le joueur compétent.

      Élite : Pour le joueur expérimenté. Nous ne conseillons pas aux novices de sélectionner cette option, à moins qu’ils ne veuillent être écrasés par l’armée adverse!

      Garde : Très difficile. Les tactiques employées par votre adversaire-ordinateur sont dignes de l’excellence des trois Commandants d’armée.

       

      Déploiement des troupes

      Vous pouvez placer vos forces dans les positions de votre choix, ou bien garder les positions pré-définies.

      En mode Déployer, les menus afficheront les informations suivantes:

      Le menu Déployer

      Sauvegarder jeu : Mettez cette option en surbrillance, et sélectionnez-la pour sauvegarder un jeu. Cette option vous permet de sauvegarder une position de déploiement, de façon à ce que vous puissiez reprendre votre déploiement préféré pour chaque bataille.

      Commencer le jeu : Mettez cette option en surbrillance, et sélectionnez-la pour commencer le jeu.

      Annuler : Cette option vous ramène à l’écran d’options de déploiement.

      Le menu Afficher

      La carte de bataille s’encombre rapidement de symboles; par souci de clarté, lorsque vous déployez des unités/Commandants, le menu Afficher permet au joueur de voir individuellement des types de troupes, de Commandants et de nationalités.

      • Mettez ces options en surbrillance et sélectionnez-les pour les activer, ou désactiver, sur la carte du champ de bataille:

      Commandants d’armée
      Commandants
      Commandants de corps
      Commandants de division
      Positions de brigade

      Infanterie
      Cavalerie
      Artillerie

      Toutes les forces anglo-alliées
      Toutes les forces françaises
      Toutes les forces prussiennes

      Options

      Placer troupes On/Off : Cette option permet aux Commandants de haut niveau d’être déployés sur le champ de bataille, avec toutes les troupes qu’ils commandent.

      Cartes

      Zoomer : Mettez l’option Zoomer en surbrillance, et placez le pointeur hors de la fenêtre de l’unité. Le pointeur se transforme en loupe. Placez cette loupe sur la zone que vous souhaitez agrandir, et sélectionnez. Vous ne pouvez agrandir que d’un niveau à la fois.

      Sortir de zoom : Mettez cette option en surbrillance, et sélectionnez-la. Vous diminuerez d’un niveau à la fois.

       

      Fenêtre de Déploiement d’unités

      Lorsque vous êtes en mode Déployer, vous pouvez sélectionner les drapeaux, ou les unités de troupes, ce qui fera apparaître la fenêtre de Déploiement d’unités.

      Cette fenêtre de Déploiement d’unités vous permet d’examiner les détails concernant les troupes/Commandants, dans le Database, de voir des détails d’organisation, déplacer des unités, modifier leur direction et sélectionner des formations.

      Mode

      Déplacer unité : Lorsque vous êtes dans ce mode, placez le pointeur hors de la fenêtre, sur l’endroit choisi. Le pointeur se transforme en icône cible. Appuyez sur le BGS. Les troupes apparaîtront instantanément à la position sélectionnée, et la fenêtre disparaîtra automatiquement.

      Modifier direction : Lorsque vous êtes dans ce mode, placez le pointeur hors de la fenêtre, sur l’endroit choisi. Le pointeur se transforme en icône cible. Appuyez sur le BGS. Les troupes modifieront leur direction et feront face à la position sélectionnée; la fenêtre disparaîtra automatiquement.

      Type de formation : Cette option offre un sous-menu. Mettez une option en surbrillance et sélectionnez-la pour changer de formation.

      Remarque: les unités adoptent les formations qui correspondent au type de troupes qui les composent. Par exemple, l’infanterie française est la seule qui puisse adopter une formation mixte; l’infanterie légère est la seule qui puisse adopter une formation éparpillée.

      Les options de formation varient en fonction du type de troupe. S’il n’est pas historiquement correct pour une unité d’adopter une certaine formation, l’option n’apparaît pas. Pour plus de renseignements, référez-vous à la section Formations de troupes.

      Infanterie:
      – Colonne
      – Ligne
      – Éparpillée
      – Carré
      – Mixte

      Cavalerie:
      – Colonne
      – Ligne

      Artillerie:
      – Mobile
      – Statique

      Désactivez la fenêtre de Déploiement d’unités, en sélectionnant l’emplacement prévu à cet effet, au coin supérieur gauche, ou appuyez sur le BGS lorsque le pointeur est en dehors de la fenêtre de déploiement d’unité.

       

      L’écran de Bataille principal

      Le fond

      L’écran de Bataille principal est celui ou se déroule l’action du Close-Quarters-Combat System (Système de combat rapproché). Vous pouvez voir cet écran à trois échelles différentes.

      Carte 4 Miles : Lorsque vous pénétrez sur le champ de bataille, le niveau de carte est à Quatre Miles. Ceci indique que la distance d’un bord à l’autre de la carte est d’environ 4 miles. Vous pouvez passer à l’écran Un Mile, ou bien à la vue tactique Huit Miles, en sélectionnant les options Zoomer et Sortir de zoom de la fenêtre Carte.

      Faire défiler la carte : Vous ne pouvez pas voir la totalité de la carte à l’écran. Vous pouvez, cependant, la faire défiler en plaçant le pointeur épée au bord de l’écran, et en appuyant sur le BDS.

      Les menus

      Vous pouvez accéder aux menus en plaçant le pointeur sur le nom du menu, et en sélectionnant avec le BGS. Maintenez le BGS enfoncé, mettez en surbrillance, et relâchez la pression pour sélectionner.

      Vous pouvez également appuyer sur le BDS pour garder le menu ouvert. Sélectionnez avec le BGS, ou refermez en cliquant sur la carte avec le BGS.

      Le menu Jeu

      Ce menu vous offre les options suivantes:

      Recommencer : Sélectionnez cette option si vous voulez commencer un nouveau jeu. Vous recommencerez à partir d’un déploiement historique, ou juste avant le déploiement, si vous n’utilisez pas de déploiement historique.

      Nouveau jeu : Sélectionnez cette option pour retourner à l’écran du Menu principal.

      Sauvegarder jeu : Sauvegardez le jeu et continuez la bataille.

      Sauvegarde automatique (Minutes) : Sélectionnez cette option pour activer la fonction sauvegarde automatique. Vous pouvez également désactiver cette fonction. Nous vous recommandons, cependant, de sauvegarder régulièrement vos batailles, au cas ou vos tactiques ne seraient pas les meilleures.

      Niveau de réalisme choisi: Ceci affiche le niveau de difficulté, choisi pendant la configuration du jeu.

      Vitesse de jeu: Sélectionnez la vitesse qui correspond à vos prises de décision. Vous avez le choix entre:

      – Lente
      – Rapide
      – Normale

      Sons On/Off : Sélectionnez cette option pour activer/désactiver les bruits du combat.

      Musique On/Off : Sélectionnez cette option pour activer/désactiver la musique.

      Pause On/Off : Sélectionnez cette option pour interrompre le jeu. Sélectionnez-la à nouveau pour reprendre le jeu. Lorsque le jeu est en pause, vous pouvez faire défiler la carte, et accéder au Database, mais le temps de jeu reste gelé.

      Quitter le jeu : En sélectionnant cette option, vous aurez trois choix:

      – Sauvegarder et revenir au système d’exploitation.
      – Revenir au système d’exploitation.
      – Continuer le jeu.

      Le menu Database

      Dans toutes les batailles, vous pouvez voir les Databases des troupes et Commandants participant. Si vous voulez examiner la totalité du Database, sélectionnez cette option sur le Menu principal.

      Le menu Informations

      L’option Messages affiche un sous-menu avec les options suivantes:

      – Dernier message reçu: pour voir le dernier message.
      – Messages de brigade on/off: pour activer/désactiver les messages du niveau brigade.
      – Messages de division on/off: pour activer/désactiver les messages du niveau division.
      – Messages de corps/d’aile on/off: pour activer/désactiver les messages du niveau corps/ailes.

      Les messages seront affichés dans une fenêtre apparaissant sur l’écran de Bataille principal.

      Cette fenêtre a deux boutons:

      – Le bouton de gauche vous ramène à l’écran de Bataille, sur lequel clignote la personne qui a envoyé le message.
      – Le bouton de droite fait disparaître la fenêtre. Vous pouvez fermer cette fenêtre, en cliquant sur l’emplacement prévu à cet effet, au coin supérieur gauche.

      Horloge et date on/off : L’heure et la date apparaîtront dans la barre, en haut de l’écran de Bataille principal.

      Remarque: toutes les batailles sont chronométrées. Agissez rapidement et de façon décisive.

      Menu Cartes

      Zoomer : Mettez cette option en surbrillance, puis placez le pointeur hors du menu. Le pointeur se transforme en loupe. Placez-la sur la zone que vous voulez agrandir et sélectionnez.

      Sortir de Zoom : Mettez cette option en surbrillance et sélectionnez-la. Vous réduirez d’un niveau à la fois.

      Vous ne pouvez agrandir/réduire que d’un niveau à la fois. Recommencez la procédure pour passer au niveau supérieur/inférieur.

      Détails de la carte du champ de bataille

      La carte du champ de bataille comprend des détails du terrain, les collines, les routes, les villes, les bâtiments, les rivières, les ponts et les forêts. Prenez le temps de vous familiariser avec la topographie des lieux; c’est en combinant le terrain et les tactiques que vous gagnerez des batailles!

      Les drapeaux de commandement

      Les drapeaux de commandement sont utilisés pour identifier les Commandants, et font usage de « zones actives » pour accéder aux fenêtres d’Ordres. Toutes les échelles de carte, sauf celle d’Un Mile, donnent les mêmes renseignements graphiques:

      – Les drapeaux des commandants d’infanterie sont rectangulaires.
      – La cavalerie est représentée par des fanions.
      – Tous les drapeaux des commandants de corps sont dorés.
      – Tous les drapeaux des commandants divisionnaires sont unis.

      La carte Un Mile

      Cette échelle de carte affiche les drapeaux de brigades. Tous les Commandants sont représentés par la silhouette montée sur un cheval de couleur, indiquant les différences de niveaux de commandement.

      Commandant – Couleur du cheval
      Napoléon : Blanc
      Wellington : Marron
      Blücher : Blanc
      Aile (Français seulement) : Blanc
      Corps d’infanterie : Gris
      Corps de cavalerie : Gris
      Division d’infanterie : Noir
      Division de cavalerie : Noir

      Commandant – Représentation
      Brigade : Troupe plus drapeau
      Artillerie : Fusils, chevaux et canons mobiles

      Autres échelles de carte (4 miles, 8 miles)

      Les drapeaux sont utilisés pour représenter les Commandants à toutes les échelles de carte. Ces drapeaux sont organisés en tailles et en types, avec un drapeau spécial pour les Commandants d’armée. Les drapeaux de brigade n’apparaissent pas à cette échelle, seuls les canons et les troupes sont affichés.

      Vous pouvez également sélectionner des soldats/Commandants ennemis sur les différentes cartes, mais ceci ne vous indiquera que leur identité, Vous pouvez accéder au Database, sauf si vous jouez aux niveaux les plus élevés (Élite et Garde), mais vous n’avez aucun contrôle sur les ordres militaires. De plus, à Waterloo, si vous êtes dans le camp des Anglo-alliés, vous ne pourrez pas commander les soldats prussiens.

      Échelle de carte – Commandement – Représentation
      8 Miles – Armée – Drapeau
      8 Miles – Aile – Drapeau
      8 Miles – Corps – Drapeau
      8 Miles – Division – Drapeau

      4 Miles – Armée – Drapeau
      4 Miles – Aile – Drapeau
      4 Miles – Corps – Drapeau
      4 Miles – Division – Drapeau
      4 Miles – Brigade – Soldat
      4 Miles – Artillerie – Canon

       

      Déplacer des troupes sur le champ de bataille

      Donner des ordres

      Ordres de commandement (cartes 4 miles et 8 miles)

      • Placez le pointeur épée sur le drapeau approprié.

      • Sélectionnez-le avec le BGS.

      Vous verrez apparaître une fenêtre d’Ordres de commandement affichant:

      Mettez l’option Ordres opérationnels en surbrillance pour voir apparaître un sous-menu avec les ordres correspondant à chaque unité:

      Attaquer : Utilisez cet ordre pour attaquer une unité ennemie sélectionnée. Mais, attention! Les unités se rapprochent de l’ennemi et engagent le combat. L’infanterie tentera de tirer sur l’ennemi avant d’attaquer à la baronnette.

      Garder : Les unités reçoivent l’ordre de garder leur position actuelle. Cet ordre modifiera également la direction des troupes, en plaçant le pointeur dans la direction désirée, et en appuyant sur le BGS.

      Déployer : Utilisez cet ordre pour effectuer tous vos déplacements tactiques; si vous voulez, par exemple, indiquer à l’ennemi que vous êtes fort d’un côté, de façon à ce qu’il déplace ses troupes en conséquence. Les troupes se déplaceront à une vitesse normale, à une portée efficace. Les modifications nécessaires concernant la formation/direction seront effectuées pour assurer le succès du déploiement.

      • Placez le pointeur cible à l’endroit ou vous voulez déployer vos troupes, et sélectionnez-le avec le BGS. L’unité s’y rendra, en prenant le temps nécessaire, en fonction du terrain et des autres obstacles.

      Battre en retraite : Utilisez cet ordre pour attirer l’ennemi hors de ses positions, ou pour tirer vos troupes d’une situation difficile. Les unités ignoreront les ordres d’assaut, de déploiement, ou de défense, et battront en retraite, tout en conservant leur formation. Les unités battent en retraite jusqu’à au point sélectionné.

      • Mettez un ordre opérationnel en surbrillance, et sélectionnez-le avec le BGS.

      Ordres de brigade (Carte 4 Miles)

      • Placez le pointeur au centre d’une unité.

      • Appuyez sur le BGS.

      Une fenêtre d’Ordres de brigade apparaîtra.

      Une formation appropriée peut être sélectionnée parmi les suivantes (si applicable):

      Formations d’infanterie

      Ligne : Les unités d’infanterie avancent en ligne, et font feu lorsqu’elles sont à portée de tir. La formation en ligne permet à un maximum de soldats de tirer, et une armée bien commandée peut détruire rapidement l’ennemi.

      Colonne : Cette formation a été créée pour contrôler une armée de novices, qui manquaient d’entraînement pour manœuvrer en ligne. La formation en colonne est plus longue et moins large que la formation en ligne. Il est plus facile de maintenir cette formation, et elle est plus efficace en combat rapproché; malheureusement elle est plus vulnérable aux tirs de canons et de fusils.

      Éparpillée : Pour contrer les problèmes de la formation en colonne, l’infanterie légère est utilisée comme bouclier dans la formation éparpillée. Les soldats sont plus difficiles à atteindre, mais plus vulnérables aux attaques rapprochées.

      Ne confondez pas la formation éparpillée avec l’ordre de s’éparpiller qui peut être donné à l’infanterie légère.

      Le carré : C’est une formation de défense contre la cavalerie. C’est un carré vide en son centre, mais d’une épaisseur de quatre rangées de soldats, pointant leurs baïonnettes vers l’extérieur. Lorsqu’ils sont en carré, les soldats peuvent tirer sur la cavalerie, car ils savent qu’ils ne seront pas attaqués par les côtés ou par derrière.

      Mixte : C’est une formation de brigade française, dans laquelle les bataillons du centre sont en ligne, alors que les extrémités sont en colonne. Cette formation bénéficie de la puissance de feu supplémentaire des soldats en ligne, et de la plus grande efficacité de la formation en colonne lors de combats rapprochés.

      Formations de cavalerie: La Cavalerie peut adopter une formation en colonne ou en ligne.
      – Colonne
      – Ligne

      Ordres opérationnels

      Mettez cette option en surbrillance pour faire apparaître un sous-menu comportant les ordres appropriés pour cette unité:

      – Attaquer
      – Déployer
      – Garder
      – Battre en retraite

      Mettez un ordre opérationnel en surbrillance, et sélectionnez-le avec le BGS. Vous retournerez à la fenêtre d’Ordres de brigade, l’ordre choisi étant activé. L’ordre sera ensuite exécuté. Si l’action est en cours, l’ordre opérationnel vous donnera ce renseignement (ex.: »En train de se déployer »).

      Statut de troupes

      Formé : Les soldats forment une unité opérationnelle, et sont prêts à recevoir des ordres de leur Commandant.

      Désordonné : Les soldats sont en train de former une unité pour accomplir un ordre. Ils ne constituent pas encore une unité opérationnelle. Les soldats peuvent aussi devenir désordonnés face à certaines actions de l’ennemi, ou bien en traversant des terrains difficiles, des rivières, etc… Ils peuvent recevoir des ordres.

      En déroute : Les soldats ne sont pas rassemblés en unité opérationnelle. Ils ont été dispersés par l’ennemi, et ne peuvent pas recevoir d’ordres.

      Ordres de batterie (Artillerie – carte 4 Miles)

      • Placez le pointeur épée sur un canon.

      • Appuyez sur le BGS.

      Lorsque la fenêtre d’Ordres de batterie apparaît, elle affiche les renseignements suivants:

      La formation : Sélectionnez entre Mobile ou Statique.

      Les ordres de mouvement : Mettez cette option en surbrillance pour faire apparaître un sous-menu, avec les ordres correspondant à chaque unité:

      Avancer: Avancer jusqu’à la position indiquée. La batterie est automatiquement désattelée lorsqu’elle atteint la position.

      Battre en retraite : Se retirer jusqu’à une position désignée.

      La batterie s’arrête et garde sa position. Elle ouvre le feu, lorsque l’ennemi est à sa portée.

      • Mettez un ordre en surbrillance et sélectionnez-le avec le BGS. Si nécessaire, vous devrez sélectionner une position avec le pointeur cible, pour que cette action soit exécutée.

      La cible

      Choisissez cette option pour utiliser vos canons.

      • Mettez cette option en surbrillance et sélectionnez-la.

      Le curseur se transforme en pointeur cible d’artillerie (un boulet). Placez-le sur la cible désirée et appuyez sur le BGS. L’unité se tourne alors vers la cible, et si elle est à sa portée, ouvre le feu.

      Des fenêtres de messages apparaîtront pour vous donner des renseignements (si vous êtes trop loin de la cible, par exemple).

      Aux niveaux les plus faciles, vous ne pouvez pas tirer sur des troupes alliées. Aux niveaux plus réalistes, vous êtes libre de faire des erreurs.

      Donner des ordres (carte 1 Mile)

      Introduction : Sur la carte Un Mile, vous verrez une vue rapprochée isométrique de la zone de combat. Vous ne pourrez pas voir une image de la bataille toute entière, mais seulement des engagements individuels. Vous pouvez voir clairement les unités se mettant en formation (ligne, colonne, éparpillé, etc…), les blessés, et les dégâts infligés aux canons et aux bâtiments. C’est le niveau à utiliser si vous voulez observer des tactiques de base en action (comme la cavalerie attaquant l’infanterie, et l’infanterie se mettant en carré).

      Les Commandants: Au niveau carte Un Mile, les Commandants apparaissent sur le champ de bataille.

      • Sélectionnez la silhouette pour faire apparaître la fenêtre d’Ordres de commandement. Cette fenêtre est identique à celle des cartes 4 Miles et 8 Miles. Si vous donnez un ordre à un Commandant (Déployer, par exemple), toutes les unités qu’il commande exécuteront cet ordre.

      Les brigades : Les brigades sont représentées par des groupes d’hommes, en uniforme, avec un drapeau au centre de la formation.

      Remarque: chaque soldat, représente environ 70 soldats. Une silhouette à cheval représente 70 cavaliers, et un canon représente un maximum de 3 canons.

      • Placez le pointeur épée sur un drapeau.

      • Appuyez sur le BGS.

      Lorsque la fenêtre d’Ordres de brigade apparaît, vous pouvez donner des ordres et modifier les formations de la même façon que pour la carte Quatre Miles.

      Sur les cartes Un et Quatre Miles, vous pouvez voir les troupes adopter différentes formations.

      Infanterie:
      – Colonne
      – Ligne
      – Éparpillée
      – Mixte (Armée française seulement)
      – Carré

      Cavalerie:
      – Colonne
      – Ligne

      Artillerie:
      Mobile
      Statique

      La fin de la bataille

      Lorsque la bataille est terminée, vous recevez un rapport de l’Officier d’État-Major, vous donnant les résultats officiels.

      Vous aurez ensuite la possibilité de retourner à l’écran Menu principal.

       

      Remarque importante : la base de données

      Le manuel de Fields of Glory se réfère à la base de données de la version PC du jeu. Cette base de données n’est pas incluse dans les versions Amiga OCS et AGA pour des raisons de gestion de la mémoire et de vitesse de gameplay. Vous trouverez à la place les informations correspondantes dans le manuel.

      Commander/commander vos unités

      Le jeu a été conçu de manière à ce que vous puissiez commander des brigades, des divisions ou des corps d’armée entiers en cliquant directement sur la brigade ou le commandant. Si vous commandez directement une brigade, elle n’est plus dirigée par son commandant de division. Ainsi, si vous donnez d’abord un ordre à une brigade puis à la division, la brigade ignorera les ordres du commandant. Il en va de même si vous donnez un ordre à une division, puis au corps auquel elle appartient : Le corps d’armée se déplacera et ignorera la division. Les brigades/divisions qui ont reçu leurs propres ordres indépendants sont appelées « unités détachées ».

      Mise à jour version amiga :

      Pour ramener les brigades sous le commandement de la division (ou les divisions sous le commandement du corps d’armée), la nouvelle commande « Rejoin Command » (Reprendre le commandement) a été ajoutée. Cette commande n’apparaît que si l’unité est sous commandement direct. Le fait de cliquer sur cet ordre indique à la brigade/division de rejoindre son commandant supérieur et de recevoir des ordres de sa part.

      Victoire : À la fin de la bataille, votre taux de réussite est déterminé par un système de points. Vous obtenez des points si vous détruisez l’ennemi et le mettez en déroute. Le nombre de points varie en fonction de la qualité des troupes que l’adversaire a perdues. Le taux de réussite dépend à la fois du pourcentage d’ennemis vaincus et de la différence de points entre vous et l’ordinateur.

      Ordre de bataille non historique et déploiement libre : Vous pouvez déployer vos troupes n’importe où sur la carte. Contrairement à la version PC, il n’y a pas de zones de stationnement fixes.

       

      Contrôles:

      Souris
      [ Bouton gauche ] : Sélectionner
      [ Bouton droit ] : Ouvrir et fermer les menus

      Autres touches
      [ R ] : Appelle l’affichage de l’état actuel
      [ Esc ] : Revenir au menu principal ou annuler

      Contrôles Joypad CD32:

      [ REW ] : Remplace le bouton gauche de la souris
      [ FWD ] : Remplace le bouton droit de la souris
      [ Direction ] : Remplace le mouvement du curseur
      [ Start ] : Appelle l’affichage de l’état actuel
      [ Rouge ] : Remplace le bouton gauche de la souris
      [ Bleu ] : Remplace le bouton droit de la souris
      [ Jaune ] : Retour au menu principal ou annuler

       

      Configuration requise: OCS
      1 Mo de Ram

      Configuration requise: AGA
      AGA

       

       

      Téléchargement: ADF (2 D7) / ISO-CD32 / WHDLG (AGA) / WHDLG (OCS) / WHDLG (CD32)

      Téléchargement : HDD (DOS LTF FR) / HDD (DOS)

       

      Source:
      http://hol.abime.net/521 (AGA)
      http://hol.abime.net/520 (OCS)
      http://hol.abime.net/522 (CD32)
      https://fr.wikipedia.org/
      https://www.mobygames.com/

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        L’hymne de l’Empire de la République Française : Le chant du départ

         

        Napoléon Bonaparte

        Professionnalisme : 5
        Titre : Empereur de France
        Leader : 4
        Dates : 1769-1821
        Personnalité : 5

        Lorsque, après l’école militaire, Napoléon fut nommé dans l’artillerie, l’une des plus brillantes carrières militaires modernes débutait. L’étude approfondie des tactiques de guerre porta ses fruits, lorsque Napoléon reprit Toulon aux Anglais sa technique de « mitraille » lui gagna les faveurs de Barras, chef de file du Directoire, qui lui donna le commandement de l’armée en Italie, puis en Égypte. Ses énormes succès militaires lui servirent de tremplin pour son coup d’état de 1799 puis, pour sa montée sur le Trône Impérial en 1804. A son tour, son contrôle irréfutable de la France alimenta son besoin de conquêtes militaires et ses ambitions d’établir un Empire européen. Ses dons militaires reposaient sur une connaissance approfondie des tactiques, une précision mathématique dans les manœuvres et un flair qui lui permettait de détecter les faiblesses de l’ennemi, qu’il punissait alors sans pitié. La plus grande qualité physique de Napoléon était son énergie sa silhouette trapue s’affairait d’un point d’action à l’autre, et le chaos du champ de bataille prenait toute sa signification, sous son regard pénétrant. Seul le fait qu’il ne faisait pas assez confiance à ses subordonnés et qu’il ne leur laissait pas l’indépendance nécessaire, venait jeter une ombre sur ses remarquables qualités de dirigeant, auxquelles venait s’ajouter la dévotion vouée par les patriotes français au « petit caporal ». Sa Personnalité : charismatique, qui apparaissait dans ses relations personnelles avec ses soldats, inspirait encore les Français, 37 ans après Waterloo, quand son neveu Louis Napoléon fonda le Second Empire.

        Michel Ney

        Professionnalisme : 3
        Titre : Prince de la Moskova, Maréchal de France
        Leader : 3
        Dates : 1769-1815
        Personnalité : 5

        Ney s’engagea dans l’armée française à l’âge de 18 ans et monta rapidement en grade, par élection, pendant les Guerres de la Révolution. Après avoir été grièvement blessé à l’épaule gauche pendant le siège de Maastricht, Ney devint Général de Division en 1798. Napoléon le nomma l’un des premiers Maréchaux de l’Empire en 1804. Ney commanda le 6ème Corps à Iéna, Eylau, Friedland, mais perdit son poste pour insubordination. Il développa un style de commandement, actif et assuré, mais peut-être trop particulier: Napoléon le maudit d’avoir attaqué trop tôt à Iéna et l’appela « le collègue le moins coopérant ». Ney se battit vaillamment à Borodino, et commanda l’arrière-garde pendant la désastreuse retraite de Moscou, en 1812. Dans la campagne de 1813, Ney dirigea l’aile gauche à Bautzen, et fut à nouveau blessé à Leipzig. A la suite de la restauration des Bourbons, Ney accepta le commandement de la cavalerie, que lui donna Louis XVIII. Quand Napoléon débarqua dans le sud de la France en 1815, Ney jura de le ramener à Paris « dans une cage de fer », mais après avoir rencontré son ancien Empereur, il se rallia à Napoléon. Lors de la campagne de Waterloo, Ney commanda l’aile gauche, mais ses qualités tactiques lui firent défaut à Quatre Bras. Après la défaite finale de Napoléon, Ney fut fusillé le 7 décembre 1815, à la suite d’un procès caractéristique du désir de revanche des Royalistes.

        Marquis Emmanuel de Grouchy

        Professionnalisme : 3
        Titre : Maréchal de France
        Leader : 4
        Dates : 1766-1847
        Personnalité : 3

        Seul véritable noble à devenir maréchal dans l’armée de Napoléon, Grouchy monta rapidement en grade dans l’armée française. En 1793, il fut suspendu du service actif à cause de ses origines nobles. Il retrouva son poste en 1794 et se battit en Vendée et en Bretagne. En 1805, il commanda une Division d’infanterie dans le 2ème Corps, mais, ce n’est qu’en 1806-07 que Grouchy remporta ses plus grands succès, à la tête de la 2ème Division de Dragons, à Iéna et à Eylau. En 1808, Grouchy fut Gouverneur de Madrid où il réprima un soulèvement. Il servit en Italie en 1809 et se battit à Wagram. Dans la campagne de Russie, il commanda le 3ème Corps de Réserve de Cavalerie, mais la campagne fut si difficile qu’il prit sa retraite à son retour en France. Sa retraite fut, cependant, de courte durée, car il reprit du service après trois mois seulement. Pendant la défense de la France en 1814, il se distingua à Vauchamps, Troyes, et Craonne. Sous les Bourbons, il fut fait Inspecteur Général. Grouchy apporta son soutien à Napoléon lors de son retour en France en mars 1815. Il écrasa un soulèvement royaliste dans le Midi et, en récompense, fut fait 26ème Maréchal de l’Empire. Grouchy commanda l’aile droite de l’Armée du Nord à Ligny et à Wavre, mais ne parvint pas à Waterloo. Quand il eut connaissance de la défaite de Napoléon, Grouchy opéra une retraite en bon ordre jusqu’à Paris. Puis il s’échappa et partit en Amérique, où il resta jusqu’en 1820, date de son retour en France. Il retrouva son rang de Maréchal en 1831.

        Comte Alexandre Drouot

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1773-1847
        Personnalité : 3

        « Produit » le plus célèbre de l’École Polytechnique, Drouot fit preuve de plus d’initiative tactique que tous les autres généraux français, exception faite de Napoléon. A Lützen, en 1813, il dirigea une batterie d’artillerie jusqu’aux lignes anglo-alliées, et sous cette pluie de balles, l’ennemi se retira et perdit la bataille. Mais, sa tactique la plus célèbre fut la combinaison d’un tir d’artillerie lourde et d’une charge de cavalerie, grâce à laquelle il écrasa une force bavaroise supérieure, à Hanau, en 1814. Drouot fut l’un des premiers généraux à rallier Napoléon en mars 1815, et il reçut, en récompense, le commandement de la prestigieuse Garde Impériale, et cela malgré son manque d’expérience en tant que commandant d’infanterie.

        Marquis Jean Baptiste d’Erlon

        Professionnalisme : 2
        Titre : Maréchal de France
        Leader : 3
        Dates : 1766-1844
        Personnalité : 5

        D’Erlon s’engagea en 1782, mais ne fut promu que lorsqu’il rejoignit le Bataillon de Reims pendant les Guerres de la Révolution. Son esprit républicains et sa haute silhouette encourageaient ses hommes qui l’élurent premier Capitaine en 1792, puis Chef de Bataillon en 1795. Promu Général de Division en 1803, et à la tête de la 2ème Division d’Infanterie de vétérans, il se battit à Austerlitz (1805), Iéna (1806) et Wagram (1809). Pendant la Guerre de la Péninsule, à cause d’une série d’erreurs et de disputes avec d’autres généraux, il passa une courte période dans la réserve. Quand Napoléon fut battu en 1814, il apparut que D’Erlon avait conservé ses contacts avec les Royalistes il obtint une position importante sous Louis XVIII, mais, cependant, rallia Napoléon en mars 1815. Après la défaite de l’Empereur, D’Erlon s’enfuit en Allemagne, et ne retourna pas en France avant que sa peine de mort ne fut annulée, au moment de l’accession au trône de Charles X.

        Honore Reille

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1775-1860
        Personnalité : 4

        Grenadier volontaire en 1791, Reille fut promu au rang de Général de Brigade après avoir percé le blocus naval britannique pour rejoindre Masséna, qui était assiégé, à Gênes. Après Iéna (1806), il fut promu Général de Division et fut fait Comte après Friedland (1807). Plus tard, il fut transféré en Espagne, où il se forgea la réputation de se chamailler avec les autres officiers et de désobéir aux ordres. Cependant, il se battit remarquablement durant la Guerre de la Péninsule et opposa une forte résistance à Wellington lors de la bataille de Vitoria en 1813. Pendant les Cent-Jours, il commanda le 2ème Corps. Après la défaite de l’Empereur, Reille bénéficia de l’amnistie générale de Louis XVIII, et fut anobli en 1819. Il obtint finalement son bâton de maréchal en 1847.

        Comte Georges Mouton de Lobau

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1770-1838
        Personnalité : 2

        Mouton s’engagea dans l’armée française et devint lieutenant en 1792. Il commença par servir en Italie (1795-1801) où il fut blessé à deux reprises. Promu Général de Brigade en 1805, il était aux côtés de Napoléon à Austerlitz (1805), Iéna (1806) et Eylau (1807), avant d’être grièvement blessé à Friedland (1807). A Landshut, il était à la tête du groupe qui prit le pont en feu, mais ses actions indépendantes furent rares et son rôle principal fut celui d’aide de Napoléon. L’Empereur admirait la loyauté et le courage de Mouton et le fit Comte de Lobau en 1809. Fait prisonnier à Dresde, il parvint à s’échapper et à rentrer en France, où il se rallia à Napoléon, mais fut à nouveau fait prisonnier après Waterloo. Plus tard, il devint Maréchal de France et mourut en 1838, quand une vieille blessure se rouvrit.

        Francois Etienne Kellerman

        Professionnalisme : 3
        Titre : Comte de Valmy Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1770-1835
        Personnalité : 2

        Kellerman fut nommé chez les Hussards en 1785 et envoyé aux États-Unis. avec l’Ambassade en 1791. Il fut arrêté en raison de sa naissance noble et ne regagna les faveurs de l’Empereur que grâce à sa performance courageuse dans l’Armée d’Italie, avec sa charge célèbre qui permit la victoire à Marengo (1800). En récompense, il fut promu Général de Division. Kellerman fut blessé à Austerlitz (1805) et servit longtemps en Espagne, mais il se retira en 1813, pour des raisons de santé. Il rejoignit l’armée pour commander la cavalerie, lors des batailles finales après Leipzig (1813). Kellerman servit brièvement sous les Bourbons, mais il rejoignit Napoléon en 1815 et se battit brillamment à Quatre Bras, où il parvint presque à prendre le croisement. Kellerman se retira de la vie publique après Waterloo. Il hérita du Duché de Valmy en 1820, où il mourut en 1835.

        Comte Edouard Jean Baptiste Milhaud

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1766-1833
        Personnalité : 3

        Fier révolutionnaire et membre de la Garde Nationale, Milhaud se battit à Bassano (1796) et fut promu Général de Brigade, après avoir participé au coup d’état de Napoléon, en Brumaire 1799. Milhaud commanda la cavalerie légère à Austerlitz (1805) et Eylau (1807). Il fut promu Général de Division en 1806 et transféré en Espagne, où il fut blessé à Talavera (1809). Milhaud quitta l’armée après la chute de Napoléon, mais fut rappelé pour commander une Division de cuirassiers à Ligny et Waterloo. Acquitté du crime de régicide révolutionnaire en 1817, il resta dans la cavalerie de réserve jusqu’à sa mort, en 1833.

        Dominique Vandamme

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1770-1830
        Personnalité : 5

        Vandamme fut enrôlé dans l’armée par son père qui avait découvert la liaison du jeune homme de seize ans avec une dame de la haute société. Il fut immédiatement envoyé en Martinique, mais il déserta et parvint à revenir en France, ralliant l’Infanterie de Brie sous un faux Nom. Ses dons d’organisation lui procurèrent une promotion rapide pendant la Révolution. Il aimait jouer le rôle de soldat-héros, et ses uniformes chics devinrent célèbres dans la société parisienne. Vandamme s’endetta lourdement et fut soupçonné d’avoir organisé le pillage des fonds de la campagne d’Austerlitz (1805). Après Waterloo, il fut expulsé de France. Il vécut aux Etats- Unis de 1816 à 1819. Il vécut les dernières années de sa vie, en retraite, dans le nord de la France.

        Maurice-Etienne Gerard

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1773-1853
        Personnalité : 2

        A l’âge de 15 ans, Gérard s’engagea dans le Régiment de Hussards dont son père était capitaine. Bientôt, il passa chez les grenadiers, où il devint Lieutenant en 1792 et Capitaine en 1796. Napoléon l’affecta aux unités de Bernadotte et il y joua le rôle d’aide-de- camp pendant dix ans il participa à des charges de cavalerie décisives à Austerlitz (1805) et Eylau (1807). Pendant la retraite de Russie en 1812, il fut blessé dans une embuscade et se retira en Suède, où Bernadotte le fit Officier de sa Légion d’Honneur. Gérard ne pardonna jamais à Bernadotte d’avoir abandonné Napoléon et il repartit secrètement en France, quand il sut que l’Empereur était revenu. Après s’être battu à Wavre et Ligny, il se concentra sur la politique et fut Ministre de la Guerre dans les années 1840.

        Claude Pierre Pajol

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1772-1844
        Personnalité : 3

        Pajol fut élu Sergent-major de son Bataillon de volontaires en 1791 et nommé dans l’infanterie de ligne l’année suivante. Il dirigea les grenadiers pendant les Guerres de la Révolution et fut blessé plusieurs fois à la tête. Pajol reçut un sabre d’honneur pour le courage dont il fit preuve en Italie. Puis, il fut promu Général de Brigade en 1807 et fait Baron en 1808. Pajol se distingua au combat à Eckmuhl (1809) et Wagram (1809), et il fut grièvement blessé, alors qu’il commandait une charge de cavalerie légère à Borodino (1812). Il fut de nouveau blessé en 1814 à Montereau, qu’il prit grâce à une brillante manœuvre d’encerclement. A la suite de l’abdication de l’Empereur en 1814, Pajol se retira mais il rejoignit Napoléon en 1815. Il se battit à Ligny et à Wavre, puis se retira à nouveau et participa à l’agitation anti-bourbons qui fit surface lors de la révolution de 1830. Quand il mourut en 1844, Pajol était toujours en service actif dans l’armée.

        Comte Exelmans

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1775-1852
        Personnalité : 3

        Exelmans se porta volontaire pendant la défense de la France (1793) et se battit comme sous- lieutenant en Hollande (1794-8). En Italie, il joua un rôle important dans la prise de Naples (1799) et fut immédiatement promu Capitaine par Napoléon. Exelmans rejoignit les chasseurs avant Austerlitz (1805), mais fut capturé par les Anglais au début de la Guerre de la Péninsule et il passa presque quatre ans à Portsmouth comme prisonnier de guerre. In 1811, il s’échappa et il retrouva le commandement d’une Division de chasseurs. Pendant la Restauration des Bourbons de 1814, une lettre de sa main, proclamant son soutien à Napoléon, fut interceptée et il fut obligé de prendre le maquis, dont il émergea en 1815 pour rejoindre l’Armée du Nord. Exelmans était lent à exécuter les ordres, et avant Waterloo, il perdit le contact avec les Prussiens, contrairement aux instructions de Grouchy. Après Waterloo, il fut exilé, gracié puis fait inspecteur de la cavalerie en 1822.

        Jacques-Louis Saint-Maurice

        Professionnalisme : 5
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1749-1828
        Personnalité : 2

        Commerçant avant la Révolution, St. Maurice rejoignit la milice civile quand les Anglais attaquèrent Toulouse en 1793. Après, il ne quitta jamais l’armée il se battit en Corse et fut fait Capitaine en 1799. Ses activités après 1815 restent inconnues, mais son nom réapparaît, dans le registre des décès du monastère de Bléré, en 1828.

        Comte Louis Friant

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1758-1829
        Personnalité : 3

        Friant rejoignit les Gardes Français en 1781. Il servit dans l’arsenal pendant les Guerres de la Révolution et fut fait Général de Brigade en 1795. En Egypte, il gagna la gratitude de Napoléon pour avoir tenu bon à Aboumanah (1799) jusqu’à l’arrivée des renforts. A son retour en France, il fut fait inspecteur général d’infanterie. A deux reprises, il frôla la mort, à Eylau (1807) et lors du siège de Smolensk (1812). Il fut à nouveau blessé à Waterloo et, plus tard, fut accepté dans la réserve, où il finit sa carrière.

        Charles-Antoine Morand

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1771-1835
        Personnalité : 3

        Morand vit le jour dans une famille de militaires et reçut le commandement d’un Bataillon de volontaires, dès l’âge de 20 ans. Ce Bataillon fut le premier à atteindre le village de Hondschoote lors de la bataille de 1793, et Morand fut promu dans l’Armée du Rhin. Il participa à la prise de Kreutznach, avant d’être envoyé en Italie et en Égypte. Dans le 3ème Corps de Bernadotte, il devint Général de la 1ère Division et fut blessé lors d’assauts à Austerlitz (1805), Auerstadt (1806) et Eylau (1807). Après Waterloo, il se réfugia en Pologne et fut condamné à mort par contumace mais, quand il revint en 1821, il fut acquitté par un tribunal militaire. Morand reçut la Grand-Croix de la Légion d’Honneur en 1830.

        Comte Philbert-Guillaume Duhesme

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1766-1815
        Personnalité : 4

        Né en Suisse, Duhesme commanda la Garde Nationale de son canton et servit dans la République Helvétique de Napoléon, avant de rejoindre l’armée française en 1800. Sa première distinction fut pour avoir mis le feu au pont à Nuremberg en 1804, empêchant ainsi les renforts anglo-alliés d’arriver sur le champ de bataille. En Espagne, une balle lui transperça la main alors qu’il menait l’avance sur le Pont d’El Rey et une autre balle ricocha sur un bouton de sa veste. A son retour en France en 1811, il fut fait Grand Officier de la Légion d’Honneur et Général de Division, puis il quitta le service actif et devint inspecteur pour des raisons de santé. Ce n’est que pour la campagne de Waterloo qu’il reprit du service. Il fut mortellement blessé alors qu’il se battait dans l’aile droite française, près de Plancenoit.

        Comte Charles Lefebvre-Desnouettes

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1773-1822
        Personnalité : 2

        Lefebvre-Desnouettes servit dans la cavalerie pendant les Guerres de la Révolution. En 1800, il fut l’aide-de-camp de Napoléon pendant la campagne de Marengo. Il fut promu Général de Brigade en 1806 et se battit vaillamment à la tête de sa cavalerie en 1806 et 1807. Au début de la Guerre de la Péninsule, il fut promu à nouveau, cette fois au rang de Général de Division et placé à la tête de la Garde Impériale des Chasseurs à cheval. Il fut capturé par les Britanniques à Benavente en 1808 et retenu prisonnier jusqu’en 1812, date de son retour en France. Pendant les autres campagnes de Napoléon, Lefebvre-Desnouettes fut commandant d’une Garde montée. Il se noya en 1822 pendant une tempête, alors qu’il faisait route vers les États-Unis.

        Comte Claude-Etienne Guyot

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1768-1837
        Personnalité : 2

        Nommé à la Cavalerie de Bretagne en 1790, Guyot devint sous- lieutenant en 1793. En 1799, il fut fait Capitaine à Austerlitz en 1805. Napoléon, qui avait beaucoup de considération pour Guyot, le fit Commandeur de la Légion d’Honneur et commandant de la brigade de cavalerie en Russie. Guyot, cependant, passa dans le camp des Bourbons, mais, mécontent d’être d’un grade inférieur à celui de Pajol dans la garde du Duc de Bourbon, il rejoignit Napoléon. Il fut blessé deux fois à Waterloo. Il continua ensuite sa carrière militaire. Guyot est immortalisé sur l’Arc de Triomphe pour ses actions à Austerlitz.

        Jean-Charles Desales

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Brigade
        Leader : 2
        Dates : 1768-1830
        Personnalité : 2

        Desales se battit dans les rangs de l’Armée du Nord pendant les Guerres de la Révolution il se distingua par son courage lors de la défense du camp de Maulde. Il devint Capitaine en 1792 et servit en Italie, où il fut blessé alors qu’il escaladait la muraille de Gradisca. En 1805, Desales devint Commandeur de la Légion d’Honneur et fut promu Chef de Brigade. A Wagram, en 1809, il plaça son artillerie à 500 mètres de l’ennemi, provoquant la confusion dans les lignes autrichiennes, avant d’être débordé et presque tué par la cavalerie. Desales mourut paisiblement à l’hôpital militaire de Montreuil, en 1830.

        Baron Joachim Quiot du Passage

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Brigade
        Leader : 2
        Dates : 1775-1849
        Personnalité : 2

        Grenadier à 16 ans et sergent-major à 17, Quiot était un soldat-né, très doué pour la tactique. Il passa la plus grande partie de sa carrière en tant qu’aide d’officiers supérieurs. Néanmoins, il participa à toutes les campagnes napoléoniennes majeures et se battit à Iéna (1806), Albufeira (1811), Badajoz (1812), et Kulm (1813). Dans la Péninsule, il prit Ballesteros d’assaut, près de Niebla (1811) et, peu après, fut promu Général de Brigade. A la chute de Napoléon, il retourna sur ses terres et rejoignit l’Empereur dès son retour. Après Waterloo, il fut proscrit par les Bourbons à nouveau au pouvoir, puis pardonné.

        Baron Francois-Xavier Donzelot

        Professionnalisme : 5
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1764-1843
        Personnalité : 3

        Donzelot rejoignit l’armée de son lieu de naissance, la Corse, en 1783, puis servit au Ministère de la Guerre pendant les premières années de la Révolution. Il reprit le service actif dans l’Armée du Rhin en 1795, mais fut blessé lors de la défense du pont de Huningue. Il servit en tant que chef d’état-major dans l’Armée d’Orient, que Napoléon avait laissée derrière lui en Egypte, et il se battit à Sediman et Kosseir, lors du retour tumultueux des troupes en France. nommé Général de Brigade en 1799, Donzelot continua sa carrière à l’Est en étouffant des émeutes au Caire et à Corfou. Il retourna dans les rangs de l’armée française principale, sous les Bourbons en 1814, mais il combattit avec Napoléon en 1815. Après Waterloo, il prit un poste dans le gouvernement. Il mourut en 1843.

        Baron Pierre-Louis Binet de Marcognet

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1765-1854
        Personnalité : 2

        Comme Napoléon, Marcognet fut un élève de l’École Militaire qui monta rapidement en grade dans l’armée, avant la Révolution il obtint le poste de Capitaine, mais ne participa pas à la majorité des Guerres de la Révolution, à cause d’une blessure par balle reçue à Bodenthal, en 1793. A son retour, il fut immédiatement suspendu car il était noble, ce qui repoussa sa promotion au rang de Général de Brigade jusqu’en 1799, malgré ses grandes qualités de tacticien. Sa carrière fut interrompue pendant un an quand il fut capturé et emprisonné à Hohenlinden (1801). Il servit en Espagne et fut fait Baron d’Empire en 1808. Marcognet fut fait Grand Officier de la Légion d’Honneur par les Bourbons en 1814. Après Waterloo, il continua sa carrière militaire et se retira dans la réserve en 1831.

        Comte Durutte

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1754-1816
        Personnalité : 1

        Durutte commença dans les Dragons en 1772, mais, quand la révolution éclata, il commandait un Bataillon d’infanterie dans l’Armée des Alpes. En tant que conspirateur loyaliste, il fut condamné à mort par le tribunal révolutionnaire et il ne put recommencer sa carrière militaire qu’après le coup d’état de Napoléon du 18 Brumaire. Pendant la Guerre de la Péninsule, il se forgea la réputation d’être partisan d’une discipline rigide et du strict respect des ordres. A Waterloo, Durutte fut blessé en tentant de prendre la ferme d’Hougoumont et il mourut de ses blessures à l’hôpital militaire de Caen, en 1816.

        Baron Charles-Claude Jacquinot

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1772-1848
        Personnalité : 4

        Élève de l’École Militaire de Pont-à-Mousson, Jacquinot s’engagea comme lieutenant dans les grenadiers et servit à Jemappes en 1792. Cavalier réputé, il fut nommé Capitaine de la 1ère Brigade de Chasseurs en 1796 et servit dans l’Armée du Rhin. Blessé par un tir d’artillerie à Hohenlinden (1800), puis plus grièvement à Iéna (1806), lors d’une charge de cavalerie, il devint l’aide de Duroc. En 1809, il fut nommé Général de Brigade et poursuivit l’ennemi en repli, à Wagram. Il servit dans la cavalerie de réserve pendant la campagne de Russie de 1812, mais rata le déclin de Napoléon à cause d’une blessure grave, infligée à Dennewitz (1813). Au Congrès de Vienne en 1814, il fut l’émissaire du Roi Louis XVIII, chargé des échanges de prisonniers de guerre. Au retour de Jacquinot, Napoléon le traita avec méfiance, jusqu’à ce que son besoin de commandants de cavalerie expérimentés le force à nommer Jacquinot Général de Division. Après Waterloo, il fut Inspecteur Général de cavalerie pendant 20 ans.

        Baron Jean Baptiste Pelletier

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1777-1862
        Personnalité : 2

        Fils d’ouvrier, Pelletier était un exemple vivant des possibilités de promotion militaire et sociale dans l’armée napoléonienne. Pendant la Révolution, il obtint une place à l’École d’Artillerie et servit dans l’artillerie de l’infanterie à pied sur le Rhin, en Italie. Fait commandant de l’artillerie de réserve en 1804, Pelletier progressa plus grâce à ses connaissances et à son administration, que grâce à son service actif. Il devint Baron d’Empire et Général de Brigade en 1808. Capturé en Russie en 1812, il ne revint en France qu’en 1814, après une courte période dans l’armée polonaise. Après Waterloo, Pelletier fit carrière dans les écoles militaires et reçut la Grand-Croix de la Légion d’Honneur, le jour de son 80ème anniversaire, en 1857.

        Baron Gilbert Desire Joseph Bachelu

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1777-1849
        Personnalité : 3

        Bachelu fut un brillant élève de l’École Militaire de Metz. Il servit dans l’Armée du Rhin pendant les Guerres de la Révolution et se distingua au siège du Caire en 1800, en tant que lieutenant de l’Armée d’Égypte. A son retour en France en 1801, il fut nommé sous-directeur des fortifications. Bachelu servit en Dalmatie entre 1806 et 1809 et en Russie en 1812, où il resta avec l’arrière-garde à Tilsit, permettant au gros de l’armée de s’échapper. Il fut prisonnier de guerre après la capitulation de 1814 et retourna en France un peu avant Napoléon en 1815. Après Waterloo, Bachelu fut exilé de France jusqu’en 1817, quand il devint député bonapartiste. Il continua à faire de la politique jusqu’en 1849.

        Prince Jérôme Bonaparte

        Professionnalisme : 1
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1784-1860
        Personnalité : 5

        Le plus jeune et le moins doué des frères Bonaparte, Jérôme était très téméraire, ce qui lui valut une blessure de duel et les moqueries de Napoléon. La première femme de Jérôme, une Américaine, se vit refuser l’entrée en France par Napoléon. Jérôme dépensa la plus grande partie des revenus du royaume de sa seconde femme, la Westphalie, en extravagances. On lui retira le commandement du Corps de Westphalie en Russie, en raison de son manque de dynamisme. Ayant reçu le contrôle d’une Division à Waterloo, il lança des attaques coûteuses et vouées à la défaite sur Hougoumont durant toute la journée. Il vécut en exil en Italie jusqu’en 1847, puis il devint Président du Sénat sous Napoléon III jusqu’à sa mort en 1860.

        Baron Jean-Baptiste Girard

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1775-1815
        Personnalité : 2

        Girard était volontaire dans son Bataillon local en 1793 et servit sous Masséna en Italie. Il fut blessé à La Brenta en 1797 et promu chef de Bataillon en 1798. Il combattit à Nuremberg, à Austerlitz, et à Iéna après quoi, il fut promu au rang de Général de Brigade. En 1808, il fut nommé Baron d’Empire et reçut le commandement de la 1ère Division du 5ème Corps, l’une des rares Divisions à quitter l’Espagne dans l’honneur, ayant gagné à Villagarcia (1810) et au siège d’Olivanza (1811). Girard fut blessé en Russie, en combattant à l’arrière de l’armée qui battait en retraite, et eut la chance de survivre à plusieurs blessures à la tête à Lutzen (1813). On l’empêcha de retourner en France pendant l’année 1814 mais il rejoignit Napoléon dès qu’il débarqua près de Marseille. Il fut mortellement blessé par une balle isolée alors qu’il était en garnison dans le village de Saint-Amand le 16 juin 1815, et mourut le 27.

        Comte Maximilien Foy

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1775-1825
        Personnalité : 2

        Foy entra dans l’artillerie en 1790 et combattit avec l’Armée du Nord pendant les Guerres de la Révolution. Ami des Girondins, il fut inculpé par un tribunal révolutionnaire sous la fausse accusation de détourner l’approvisionnement militaire. Gracié en 1795, il reprit sa fonction de capitaine d’artillerie. Foy fut blessé alors qu’il servait dans l’Armée du Rhin en 1797 et participa à plus de 20 batailles entre 1795 et 1808. En 1808, il fut nommé Général de Brigade. Blessé pendant son service en Espagne, il tomba aux mains des Portugais, qui le torturèrent et l’emprisonnèrent dans un puits. Secouru par les troupes françaises, il fut par la suite victorieux à Arroyo del Puerco et Cacares. Il fit preuve d’un immense courage en traversant le champ de bataille très exposé de Torres-Vedras pour aller communiquer des nouvelles importantes à Napoléon (1810) et fut récompensé par le titre de Grand Officier de la Légion d’Honneur. A Waterloo, Foy reçut une balle dans l’épaule pendant l’attaque d’Hougoumont. Une fois remis de sa blessure, il se mit à la politique. A sa mort en 1825, il représentait le parti bonapartiste dans le 3ème arrondissement de Paris.

        Baron Hippolyte Pire

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1778-1850
        Personnalité : 4

        Piré obtint une place dans la Garde Royale en 1792 et, après l’exécution du roi en 1793, rejoignit les exilés en Grande-Bretagne, où il servit Louis XVIII comme envoyé. Il changea de camp et entra dans l’armée républicaine française en 1796, et participa à la répression des insurrections royalistes en Vendée la même année. Capitaine à Austerlitz en 1805, il fut nommé Baron d’Empire en 1808, année où il commença son service en Espagne. Après l’exil de Napoléon en 1814, il quitta l’armée mais revint proclamer la reconstruction de l’Empire lorsque Napoléon s’échappa de l’île d’Elbe. Après Waterloo, il se réfugia en Russie et ne retourna en France qu’en 1819, où il continua sa carrière militaire jusqu’à sa mort.

        Baron Henri-Marie Noury

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1771-1839
        Personnalité : 2

        Élève des Écoles Militaires de Pont-Mousson et de Metz, Noury fut par la suite reconnu comme la force administrative derrière l’artillerie française et comme excellent tacticien. Il servit dans l’Armée d’Italie en tant qu’aide de camp de Grouchy, mais il passa la majeure partie de sa carrière à réviser l’organisation de l’artillerie. Après Waterloo, il participa à plusieurs commissions concernant l’armement et les fortifications.

        Baron Francois-Martin-Valentin Simmer

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1776-1847
        Personnalité : 4

        Simmer servit dans l’Armée du Nord pendant les Guerres de la Révolution et son bras droit fut bien endommagé lorsque le siège de Maastricht fut levé. Il fut affecté à la cavalerie pendant une courte période, poste qui se termina par une seconde blessure d’artillerie, à l’épaule gauche cette fois. Capitaine du 7ème Corps pendant la plupart des campagnes européennes, Simmer se distingua à Friedland par sa bravoure alors qu’il était à nouveau blessé. Après Waterloo, il fut retiré du service actif et occupa brièvement la fonction de député.

        Baron Jean-Baptiste Jeanin

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1769-1830
        Personnalité : 3

        Jeanin servit avec les volontaires pendant l’attaque massive de Wissembourg et le siège du fort de Mannheim sur le Rhin. En Egypte, Jeanin prit part à la Bataille des Pyramides et fut blessé au siège d’Acre. Il combattit à Aboukir et à Héliopolis avant d’arriver en France en 1801, quatre ans après son départ. Jeanin servit en Espagne et fut nommé Baron d’Empire en 1808. En 1809, il fut promu Général de Brigade et reçut une pension pour récompenser le calme avec lequel il avait assuré l’évacuation de Karlstadt (1813). Obligé de se retirer les deux fois où les Bourbons reprirent le pouvoir, il ne reçut qu’un poste nominal en 1825.

        Baron Francois-Antoine Teste

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1775-1862
        Personnalité : 2

        Teste était le frère du ministre des finances qui ne parvint pas à sauver la France de la ruine et de la révolution en 1788-89. Quelques jours après s’être enrôlé dans les grenadiers en 1793, Teste fut promu au rang de sergent pour la rapidité avec laquelle il écrasa un camp de mutins. Soupçonné de partager les relations de son frère avec des maisons nobles, il fut suspendu et, bien qu’il f–t gracié en 1796, on ne lui permit pas de rejoindre l’armée avant la campagne d’Italie en 1798. Teste était un ami dévoué et serviteur de Masséna. Grièvement blessé à Moscou en 1812, il fut relégué à un rôle administratif et ne fut rappelé dans l’armée que pour la défense désespérée de la France en 1814. Après Waterloo, il dut se retirer encore une fois et devint inspecteur jusqu’à ce qu’il quitte l’armée avec la Croix d’Honneur en 1849.

        Baron Samuel-François L’Heritier

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1772-1829
        Personnalité : 3

        L’Héritier servit dans l’Armée du Rhin tout au long des Guerres de la Révolution, pour défendre la frontière française. C’est durant cette période qu’il fut promu au poste de Capitaine. A Marengo, en 1800, il fut blessé à la cuisse, mais ça ne l’empêcha pas de se joindre à une Division de Dragons en 1801. Il participa aux campagnes contre la Prusse, l’Autriche et la Russie entre 1805 et 1812, et fut nommé au commandement d’une Division de cavalerie lourde. Avec cette Division, il repoussa une attaque importante de Cosaques sur la frontière française en 1813. Lors des deux restaurations des Bourbons, il dut quitter le service actif et fut relégué au poste d’inspecteur de cavalerie, qu’il conserva jusqu’à sa mort en 1829.

        Comte de Saint-Alphonse

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1777-1837
        Personnalité : 2

        Saint-Alphonse servit dans l’Armée du Rhin entre 1793 et 1799 et fut ensuite affecté à la colonie de Tobago. A son retour, il devint l’aide de camp de Bernadotte et servit dans plusieurs Divisions de cavalerie pendant les campagnes d’Iéna, de Wagram et de Moscou. Il commanda une brigade de cavalerie pour la première fois, à la fin de la défense d’Italie en 1813. Après Waterloo, il fut retiré du service actif et progressa dans sa carrière administrative pour devenir secrétaire du conseil de guerre supérieur.

        Baron Jacques Antoine Adrien Delort

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1773-1846
        Personnalité : 2

        Engagé comme volontaire, Delort fut promu capitaine de sa brigade de cavalerie pour acte de bravoure dans la défense révolutionnaire de la France. Il fut nommé chef d’une Division de Dragons sur le champ de bataille de Pastrengo, poste qui fut ensuite confirmé par Napoléon. Il attaqua les Cosaques à Austerlitz en 1805 et fut blessé deux fois par des lances. Delort servit en Espagne, où il fut grièvement blessé par plusieurs coups de sabre lorsque sa Division de cavalerie fut prise au piège à Valls (1811), sans possibilité de manœuvre ou d’attaque. Après Waterloo, il se retira et se tourna vers la politique. Il devint finalement membre du Ministère des Finances.

        Baron Jérôme Doguereau

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1772-1843
        Personnalité : 2

        Doguereau reçut une formation dans l’artillerie à l’École Militaire de Metz, mais ses études furent interrompues par la crise des Guerres de la Révolution. Dans la défense de la France, il fut placé au commandement d’un Régiment d’artillerie de réserve. Plus tard, en Égypte, il fut promu au rang de Capitaine et envoyé en Espagne comme Général de Division en 1808. Son Bataillon d’artillerie se distingua en détournant l’attention des renforts russes lors de l’attaque finale sur Smolensk (1812). Après Waterloo, Doguereau fut relégué au rôle d’Inspecteur d’Artillerie par Louis XVIII.

        Baron Etienne-Nicolas Lefol

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1764-1840
        Personnalité : 3

        Lefol fut élu Capitaine de son Régiment de Dragons alors qu’il servait en Belgique en 1791 et 1792. Il fut l’adjudant-général de plusieurs chefs de Bataillon dans l’Armée du Nord avant d’être capturé par les Autrichiens et fait prisonnier pendant un an en 1800. Il servit ensuite en Autriche, en Prusse et en Pologne de 1805 à 1807, avant d’être nommé Général de Brigade et envoyé avec le 1er Corps en Espagne. Durant la retraite d’Espagne en 1813, la brigade de Lefol fut dispersée et il fut seulement rappelé au service à temps pour la bataille de Leipzig en octobre 1813. Après s’être rallié et avoir combattu à Ligny, il fut placé dans la réserve sous les Bourbons.

        Baron Pierre-Joseph Habert

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1773-1825
        Personnalité : 3

        Habert se joignit à la ruée pour défendre la France en 1792 et fut nommé Capitaine de son Régiment la même année. Il franchit quatre échelons en deux ans et devint Chef de Bataillon en 1794. Habert fit partie de la première expédition en Irlande et revint en France en 1797. En 1800, il fut renvoyé avec la deuxième expédition et fait prisonnier lors d’une bataille dans la mer d’Irlande. Un échange de prisonniers lui permit de revenir en France. Habert servit ensuite en Égypte, où il fut nommé Chef de Brigade sur le champ de bataille à Canope. A la bataille d’Heilsberg en 1813, il fut promu Général de Brigade peu après avoir subi deux blessures. Bien qu’il f–t grièvement blessé à Waterloo, Habert continua sa carrière militaire jusqu’à sa mort, à Montréal, en 1825.

        Baron Pierre Berthezène

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1775-1847
        Personnalité : 2

        Soldat volontaire pendant la Révolution, Berthezène fut cité à plusieurs reprises pour ses actes de bravoure dans les affrontements des Pyrénées et fut promu au rang de Sergent- major en 1793. Berthezène servit en Italie, où il fut nommé Capitaine, et fut blessé à la jambe droite à Pozzolo. Après son affectation comme envoyé et représentant dans les nouveaux états allemands, il fut rappelé dans l’Armée du Nord pour la campagne de Waterloo. Son refus d’accepter la défaite, même après Waterloo, lui valut la sanction des Bourbons, et il resta inspecteur d’infanterie durant le reste de sa carrière.

        Baltus de Pouilly

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Brigade
        Leader : 3
        Dates : 1777-1849
        Personnalité : 1

        Baltus de Pouilly passa cinq ans à l’Ecole Militaire de Metz. Il se forgea une réputation de tacticien théorique, capable de garder son calme même sous le feu ennemi. Ses talents d’organisateur furent remarqués pour la première fois lorsqu’il coordonna le feu de son Bataillon d’artillerie avec les assauts de l’infanterie sur la forteresse de Malte en 1798. Il servit en Égypte et fut envoyé clandestinement en reconnaissance pour préparer l’invasion de la Hollande en 1810. Il remplit la fonction d’attaché au cabinet de Napoléon en Russie, où ses bons conseils lui valurent le respect et la promotion au rang de Général de Brigade. Après Waterloo, de Pouilly se retira de l’armée et utilisa ses dons administratifs au Ministère des Travaux Publics.

        Baron Marc-Nicolas-Louis Pécheux

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1769-1831
        Personnalité : 2

        Pendant les Guerres de la Révolution, Pécheux fut promu au rang de Chef de Brigade. En 1804, il fut nommé Colonel du 95ème Régiment d’infanterie de ligne. Il combattit à Austerlitz et participa à la prise de Lübeck en 1805. En Espagne, Pécheux se distingua pendant la prise de Madrid. Pendant qu’il était en garnison dans la ville de Hanovre en 1813, sa Division resta en arrière lorsque les Français se replièrent. Il resta à Hanovre jusqu’à la Paix de Mai en 1814. Pécheux fut nommé Général de Division dans l’Armée du Nord pour la campagne de Waterloo. Après Waterloo, il dut quitter le service en 1815. Pécheux devint inspecteur en 1818 et prit le commandement d’une Division de réserve en 1821.

        Baron Louis-Joseph Vichery

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1767-1831
        Personnalité : 3

        Vichery joignit l’armée au Canada en 1781 et plus tard, servit dans la Garde Nationale française qui contribua à la réussite de la Révolution. Il servit brièvement dans les armées hollandaise et gallo-batave avant de rejoindre l’armée française en Autriche en 1805. Vichery servit à nouveau avec les Hollandais comme brigadier. Il rejoignit l’armée française comme Général de Division lorsque la Hollande fut incorporée à l’Empire en 1810. Commandeur de la Légion d’Honneur, Vichery continua à combattre après Waterloo et ne quitta l’armée qu’après la restauration des Bourbons. Il mourut en 1831 d’une attaque d’apoplexie.

        Comte Louis de Bourmont

        Professionnalisme : 4
        Titre : Maréchal de France Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1773-1846
        Personnalité : 4

        Bourmont s’engagea dans la Garde Française en 1788, mais passa dans l’armée vendéenne lorsque sa famille émigra à Turin. Il fut promu au rang de Général avant de rejoindre l’armée française principale en tant que capitaine en 1800. En 1804, il fut arrêté pour complicité dans un scandale politique et ne fut pas libéré avant 1809. Ayant fait appel, on lui permit de rejoindre l’armée pour la campagne de Russie et il reprit le commandement d’un Bataillon. Il se distingua par sa performance pendant la retraite de Moscou. Bourmont fut nommé Maréchal de France par Napoléon en 1813. Il passa du côté des Anglo-alliés le 14 juin avec ses hommes. Après Waterloo, il accepta un poste en Algérie, mais fut dépouillé de son rang en 1832 et condamné à mort pour trahison avant d’être finalement autorisé à finir ses jours dans sa propriété en France. Il mourut dans son château en 1846.

        Baron Antoine Maurin

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1771-1830
        Personnalité : 3

        Maurin rejoignit un Régiment de cavalerie en 1792 et se distingua lors de la bataille de Maastricht (1794). A Roër (1794), il fut l’un de ceux qui traversèrent la rivière à la nage pour atteindre les retranchements ennemis. Il mena l’attaque à Kreutznach en 1795. Maurin fut blessé par plusieurs coups de sabre en combattant les Hanovriens à Burgwindsheim en 1796. Il fut promu au rang de Lieutenant par le Directoire et nommé aide de camp de Bernadotte en 1798, sous le commandement duquel il servit dans l’Armée de l’Ouest. Pendant une courte période, il déserta Napoléon et suivit Bernadotte, servant comme commandant de la Garde Royale en Suède, mais il se rallia à l’Empereur en 1815. Par la suite, Maurin se joignit au Ministère de la Guerre.

        Baron Pierre-Benoit Soult

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1770-1843
        Personnalité : 3

        Soult servit avec le 33ème Régiment d’infanterie dans les Guerres de la Révolution et fut blessé à Saverne en 1793. Il fut l’aide de camp de son frère (qui devint par la suite Duc de Dalmatie et Président de France), jusqu’à ce qu’il soit nommé Lieutenant en 1797. Soult suivit son frère dans l’Armée d’Italie en 1800 et ils furent faits prisonniers à la bataille de Monte-Cretto. Après avoir été blessé à Heilsberg en 1807, Soult fut promu Général de Brigade. En Espagne, alors qu’il servait encore une fois sous le commandement de son frère, Soult se distingua à Alba- de-Tormes en 1812, en prenant la tête d’une charge de cavalerie, bien que les shrapnels aient eu raison de son bras. Comme son frère, Soult fit bon accueil à l’arrivée des Bourbons, mais rejoignit ensuite l’Armée du Nord. Plus tard, il se mit à la politique et devint préfet. Il reçut la Croix de la Légion d’Honneur en 1831.

        Baron Jacques-Gervais Subervie

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1776-1856
        Personnalité : 2

        Subervie s’enrôla dans une Division de cavalerie pour la campagne des Pyrénées en 1792. Il fut envoyé avec l’Armée d’Orient et combattit lors de la prise de Malte en 1798, mais il dut rester là- bas pour des raisons de santé. Il ne put retourner en France que lorsque l’île fut reprise par les Anglais en 1800. Subervie combattit dans les campagnes contre l’Autriche, la Prusse et la Russie entre 1805 et 1807. En 1811, il fut promu Général de Brigade. Pendant la Campagne de Russie de 1812, il fut blessé par deux coups de lance à Moscou. Il fut à nouveau blessé de façon similaire en défendant Paris en 1814. Après l’abdication de Napoléon en 1814, Subervie fut suspendu par les Bourbons. Avec le retour de Napoléon, Subervie fut rétabli Général de Brigade. Après Waterloo, il devint inspecteur de cavalerie.

        Chevalier Jean-Baptiste Strolz

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1771-1841
        Personnalité : 4

        Strolz joignit l’armée française en tant que cavalier du 1er Régiment de Chasseurs à cheval en 1793. Il fut Nommé Lieutenant en 1796 après avoir servi dans la Moselle. Il fut l’aide de camp de Moreau en Italie, et négocia l’armistice de Parsdorf en 1800. Il servit ensuite avec l’Armée de Naples sous Murat et fut Nommé Chevalier de l’Ordre des Deux-Siciles. Il rejoignit l’armée française comme Général de Brigade en 1814 et servit comme aide de camp de Joseph Bonaparte.

        Baron Louis Pierre Chastel

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1774-1826
        Personnalité : 3

        Chastel servit pour la première fois au siège de Toulon en 1793. Il fut Nommé Capitaine des Dragons en 1797 et servit en Italie. Il prit part à la campagne d’Égypte en 1798, pendant laquelle il découvrit le Zodiaque de Dendérah. Pendant 1805 et 1806, il servit dans la Grande Armée et participa aux campagnes qui conduisirent à Austerlitz et Iéna. Il fut promu Colonel Major en 1807 et Baron d’Empire en 1808. En 1815, il fut Nommé Général de Division pour la campagne de Waterloo. Au retour des Bourbons, il fut relégué à un rôle non-actif.

        Baron Jean-Simon Domon

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1774-1830
        Personnalité : 1

        Domon servit dans l’Armée du Nord entre 1792 et 1795. Il combattit à Courtrai, Jemappes, et reçut une balle dans la main droite pendant l’attaque de Nechin en 1794. Il fut Nommé aide de camp du Général Compere par le Comité de Sécurité Publique en 1795. Il rejoignit la Grande Armée pour les campagnes autrichienne et prussienne de 1805 à 1807. Aide de camp de Murat à Naples, il refusa de se joindre à lui et de passer dans le camp ennemi en 1814. Domon fut blessé à Waterloo pendant une attaque destinée à arrêter l’avance de Blücher. Après Waterloo, il passa 5 années en « exil » dans les provinces avant d’être autorisé à reprendre sa carrière militaire comme commandant de Dragons.

        Baron François-Nicolas Haxo

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1774-1838
        Personnalité : 2

        Élève de l’École d’Artillerie, Haxo servit pour la première fois lors de la défense de Landau en 1794. Il suivit un cours de génie militaire à l’École Polytechnique et rejoignit l’armée à temps pour combattre en Italie, où il organisa les fortifications à Roca d’Anfo. En 1807, il fut affecté à Constantinople comme envoyé pour aider les Turcs à fortifier les Dardanelles contre les Anglais. En 1812-13, on lui donna la responsabilité des défenses frontalières de l’Empire sur les fleuves de l’Oder, de l’Elbe et de la Vistule. Il fut blessé et fait prisonnier pendant le siège de Kulm en 1813, et son retour à Paris se fit lentement, en passant par la Hongrie. En 1815, il organisa les fortifications de Paris et servit ensuite à Waterloo. Après la défaite de Napoléon, le Maréchal Davout, qui était chargé de la défense de Paris, demanda à Haxo de commencer les négociations avec les partisans de Louis XVIII. Plus tard, Haxo conçut des canaux, et ne revint au génie militaire que dans les années 1820.

        Baron Marie-Théodore Garbe

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Brigade
        Leader : 2
        Dates : 1769-1831
        Personnalité : 3

        Élève de l’École Militaire de Metz, Garbe fut Nommé Capitaine pendant qu’il servait en Italie en 1796. En Égypte, il combattit pour prendre Alexandrie et fut blessé à Sediman. Il devint sous- directeur des fortifications en 1801 et Colonel du Génie en 1805. Après s’être battu à Waterloo, il se retira de l’armée, mais la rejoignit entre 1816 et 1822 pour remplir le rôle d’inspecteur du Génie et de conseiller d’armement. Il entra dans la politique comme député en 1830.

        Baron Camus de Richemont

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Brigade
        Leader : 3
        Dates : 1774-1813
        Personnalité : 3

        En 1792, Richemont rejoignit le Régiment constitué par les candidats à l’École d’Artillerie, et après s’être battu dans les Ardennes, gagna son entrée dans cette école. Il s’engagea comme Lieutenant dans le 3ème Régiment d’Artillerie à pied. Il fut élevé au grade de Capitaine en 1799 et au rang de Baron de l’Empire en 1809. Il fut Nommé Général de Brigade pendant la défense du Rhin. Il fut gravement blessé par une baïonnette à Leipzig et mourut peu après. [NB: Il n’était apparemment pas à Waterloo]

        Jean Isaac Sabatier

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Brigade
        Leader : 2
        Dates : 1756-1829
        Personnalité : 4

        Sabatier rejoignit le Régiment de la Sarre en 1773 et finit par déserter et être condamné au bagne en 1774. Il organisa la Garde Nationale à Nevers en 1789 et fut élu Capitaine des grenadiers en 1792. Républicain convaincu, on l’envoya combattre les Royalistes en Vendée en tant que Général de Brigade. Il fut suspendu et emprisonné lorsque le Directoire décida de riposter contre les révolutionnaires les plus acharnés. Après avoir été officier des douanes dans le sud de la France, il organisa la défense de Cayenne contre les Portugais en 1809. Son succès ressuscita sa carrière militaire et il fut Nommé Général de Brigade pendant les Cent-Jours. Il mourut à l’hospice militaire d’Avignon en 1829.

        Chevalier Pierre Michel Nempde-Dupoyet Nempde

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Brigade
        Leader : 2
        Dates : 1775-1833
        Personnalité : 3

        Nempde fut élève à l’École d’Artillerie jusqu’en 1795. Il fut promu Capitaine pendant son service dans l’Armée d’Italie. Au cours du siège de Gaète, le corps du génie qui s’employait à miner les défenses autrichiennes fut pris au piège par l’infanterie ennemie Nempde fut blessé par une baïonnette et jeté en prison pour y mourir. Il fut libéré en 1807 lorsque les Autrichiens se retirèrent d’Italie. Il servit en Espagne et fut blessé à Saragosse. Il fut l’un des responsables des fortifications d’Ostende et fut Nommé Général de Brigade en 1813. Après Waterloo, Nempde demeura membre du comité pour les fortifications. Il mourut au cours de l’épidémie de choléra de 1833.

        Eléonor-Bernard Dufriche de Valaze

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Brigade Commandant du 4ème Corps du Génie
        Leader : 2
        Dates : 1780-1838
        Personnalité : 2

        Valaze fut élève à l’École Polytechnique et à l’École d’Artillerie. Il fut blessé à Austerlitz en 1805 et fut Nommé Commandant du génie dans le 1er Corps, à son retour. En Espagne, il fut à la tête du siège d’Astorga, mais fut touché à la tête pendant l’assaut final. Après l’exil de Napoléon sur l’île d’Elbe, il occupa un poste civil à l’école de Metz, mais s’engagea à nouveau pour la campagne de Waterloo. Son rôle se limita par la suite à inspecter les défenses le long du Rhin.

        Baron Roussel d’Hurbal

        Professionnalisme : 5
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1770-1830
        Personnalité : 3

        D’Hurbal, jeune noble en contact étroit avec la maison des Bourbons, rejoignit la Garde de Cavalerie Royale de Louis XVI en 1787, mais dut fuir la France pendant la Terreur de 1793- 4. Il retrouva un poste de Capitaine dans la 12ème Division de Cavalerie et servit dans les campagnes d’Austerlitz, Iéna et Wagram. Sous le commandement de Pagnol en Espagne, il fut promu Général de Division. Après Waterloo, d’Urbal fut pardonné par les Bourbons et resta dans l’armée jusqu’à ce que sa santé le force à se retirer sur ses terres en 1827.

         

        Généraux Britanniques

        Arthur Wellesley

        Professionnalisme : 5
        Titre : Duc de Wellington Maréchal
        Leader : 4
        Dates : 1769-1852
        Personnalité : 3

        Méprisé sur le plan intellectuel à cause de la renommée de son frère aîné Richard, Arthur Wellesley fut envoyé faire sa carrière dans l’armée. Après toute une série de postes d’officier, il obtint le commandement du 33ème Régiment d’Infanterie en 1793. Mais, il fallut attendre la guerre contre la France pour assister à une démonstration de ses talents militaires et de sa capacité à gagner des batailles. Il commanda l’armée en Inde, puis dans la Campagne de la Péninsule. Il aimait la discipline et était un organisateur rigoureux et méticuleux son courage au combat lui gagna le respect de ses troupes. Bien que de taille moyenne, Wellesley avait une présence charismatique quand il apparaissait sur le champ de bataille à des moments-clé. Il était presque considéré comme la mascotte assurant le succès des troupes britanniques. Il était excellent dans les actions défensives, mais également capable d’attaques vigoureuses, comme pour les victoires de Salamanque (1812) et Vitoria (1813). Les victoires qu’il remporta sur Napoléon dans la Guerre de la Péninsule et la campagne de Waterloo permirent à Wellington d’accéder au poste de Premier Ministre de Grande-Bretagne. Il mourut en 1852 et eut des funérailles nationales à la Cathédrale St. Paul.

        Guillaume d’Orange

        Professionnalisme : 3
        Titre : Prince d’Orange Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1792-1849
        Personnalité : 4

        L’aîné des fils et l’héritier de Guillaume Frédéric, Roi des Pays-Bas, le Prince Guillaume vécut en exil dès l’âge de trois ans. Pendant la Guerre de la Péninsule, il fut l’aide-de- camp de Wellington. En 1815, malgré son expérience militaire limitée, il obtint le commandement d’un Corps d’armée anglo-allié. Bien que l’on n’ait jamais douté du courage du prince, ses capacités tactiques laissaient beaucoup à désirer. Pendant la campagne, il perdit plusieurs unités inutilement et d’autres erreurs désastreuses auraient certainement été commises à Waterloo si une blessure par balle ne l’avait pas forcé à quitter le champ de bataille. En 1840, il succéda à son père et devint Guillaume II, Roi de Hollande.

        Sir Rowland Hill

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 2
        Dates : 1772-1842
        Personnalité : 2

        Rowland Hill obtint son premier poste d’officier en 1790. Pendant la Guerre de la Péninsule, il servit comme commandant de brigade, puis comme commandant Divisionnaire à Talavera. Il contribua énormément à la victoire en balayant l’armée française en déroute à Arroyo dos Molinos. Lorsqu’il fut séparé de Wellington à St. Pierre (1811), il réussit à repousser les attaques du Maréchal Soult, avec seulement 15.000 hommes contre 30.000. Sa courtoisie favorisait la loyauté et la coopération dans les rangs de ses officiers subordonnés et on lui donna même le surnom de « Daddy Hill » (papa Hill). Wellington l’aimait pour son extraordinaire obéissance et parce qu’il n’avait pas cette ambition dévorante qui pousse les hommes à vouloir se distinguer plutôt qu’à exécuter les ordres. Hill fit preuve d’une grande compétence aux côtés des Britanniques dans la campagne des Cent-Jours. En 1825, il devint Général et Commandant en Chef en Angleterre de 1828 à 1842.

        Sir George Cooke

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1769 – 1837
        Personnalité : 2

        Cooke fut officier dans la Garde d’Infanterie en 1784 et promu Capitaine huit ans plus tard. Il combattit dans les Flandres (1794) et en Hollande (1799), mais passa la plupart des Guerres Napoléoniennes à commander des garnisons coloniales. Il devint Général de Division en 1811 et obtint la charge de la Division de la Garde. Il perdit son bras droit à la bataille de Waterloo.

        Comte Charles von Alten

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 3
        Dates : 1764-1840
        Personnalité : 2

        Alten servit dans l’armée hanovrienne de 1783 à 1803, avant de se faire transférer dans les rangs britanniques. Il combattit à Copenhague en 1807 et dans la Guerre de la Péninsule avec la Légion royale allemande. En 1816, il fut promu Général de Division. Il devint plus tard Maréchal dans l’armée hanovrienne reconstituée.

        Baron David Henry Chasse

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 4
        Dates : 1765-1849
        Personnalité : 3

        Après avoir servi dans l’armée hollandaise, Chasse se fit transférer dans l’armée française en 1792. Après son retour en Hollande, sous contrôle français, il devint Général de Division en 1806. Il combattit pour les Français à Talavera et devint Général de Brigade français en 1810. Napoléon le gratifia du titre de baron après qu’il se soit distingué dans la bataille de Maya en 1813. Chasse fut blessé en 1814. Il retourna en Hollande, nouvellement indépendante, rejoignit l’armée et obtint le commandement d’une Division, contre les Français dans la campagne de Waterloo. En 1830, il contribua à la défense d’Anvers contre les révolutionnaires et tint sa position dans la citadelle jusqu’en 1832. Après avoir été prisonnier, il fut à nouveau accepté dans l’armée hollandaise et promu au grade de Général d’Infanterie.

        Sir Henry Clinton

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 3
        Dates : 1771-1829
        Personnalité : 2

        Second fils du commandant en chef des forces britanniques en Amérique pendant la révolution, Henry Clinton devint officier à l’âge de 16 ans et servit en Hollande. En 1795, il fut promu au grade de Lieutenant-Colonel et fut prisonnier en France en 1796-7. Il participa à la Guerre de la Péninsule et commanda la 6ème Division à Salamanque. Il fut fait chevalier en 1813 et promu au grade de Général de Corps d’Armée en 1814.

        Sir Charles Colville

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 2
        Dates : 1770-1843
        Personnalité : 3

        Colville rejoignit l’infanterie légère à l’âge de 18 ans et se distingua dans la vaine campagne pour défendre la Hollande (1797-9). Après un temps dans sa patrie, il fut promu au grade de Général de Corps d’Armée et envoyé dans la péninsule en 1808. Là-bas, il fut blessé dans le bas des reins alors qu’il commandait l’attaque principale à Badajoz. Plus tard, il commanda les troupes britanniques pendant le siège de Cambray. Colville fut par la suite gouverneur de l’île Maurice.

        Sir Thomas Picton

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 3
        Dates : 1758-1815
        Personnalité : 4

        Picton était un bon soldat, très s–r de lui et impitoyable. Etant entré dans l’armée dès l’âge de treize ans, il fut rapidement promu après le début des Guerres de la Révolution, obtenant ainsi le grade de Capitaine en 1794 et devenant gouverneur de Trinité en 1797. Sa manière impitoyable de vouloir remettre de l’ordre sur cette île nouvellement conquise fut la cause de son accusation d’avoir torturé une femme. Néanmoins, après son retour, l’armée britannique le promut au grade de Général de Brigade en 1799. Au moment de la campagne de Badajoz, Picton suggéra et effectua une tentative d’escalade, qui apporta le succès là où l’attaque majeure de Wellington avait échoué. A Quatre Bras, où son excellente 5ème Division résista aux attaques de Ney, le tir d’un mousquet lui brisa deux côtes, mais il refusa d’être évacué avec les blessés. Il continua de combattre avec les 17ème et 18ème Divisions, mais reçut une balle dans la tête à Waterloo, alors qu’il commandait l’ultime attaque qui allait repousser le corps d’armée d’Erlon des hauteurs du Mont St Jean. Picton était connu pour sa façon excentrique de s’habiller. Il préférait porter des vêtements civils plutôt que l’uniforme militaire et l’on affirma qu’il s’était battu à Busaco avec son bonnet de nuit.

        Sir Galbraith Lowry Cole

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 3
        Dates : 1772-1842
        Personnalité : 2

        Cole devint officier en 1787 et servit aux Antilles, en Irlande, Egypte et Sicile. Il fut membre du parlement pour Fermanagh de 1803 à 1823. Il fut fait Chevalier et promu au grade de Général de Corps d’Armée en 1813. En grand soldat qu’il était, il donna l’ordre, à Albufeira, sans l’autorisation de Beresford, d’effectuer la célèbre avancée de la brigade de fusiliers qui apporta une victoire tout à fait inattendue. Bien que ses qualités tactiques n’aient plus été à prouver après Salamanque, Vitoria et les guerrillas des Pyrénées, on ne lui confia un commandement indépendant qu’en 1830, lorsqu’il fut promu Général.

        Duc William Frederick de Brunswick

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général
        Leader : 3
        Dates : 1771-1815
        Personnalité : 4

        Brunswick était l’ennemi déclaré de Napoléon, qui avait confisqué ses biens après la Paix de Tilsit avec Alexandre I, en 1806. Il contribua en grande partie à la constitution de la « Légion Noire » en 1809, afin de combattre l’armée autrichienne. Après la défaite de l’Autriche, les soldats de Brunswick traversèrent l’Allemagne pour être évacués par la flotte britannique et combattre sous ses couleurs. On lui rendit finalement son duché en 1813, où il constitua une nouvelle armée pour lutter contre les Français. Le duc fut tué à la bataille de Quatre Bras au commandement de son Corps.

        Arioff-Henri von Kruse

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1765-1819
        Personnalité : 3

        Von Kruse servit dans le contingent de Nassau de 1782 à 1819. Pendant cette période, il lutta contre les Français, fit partie de l’armée napoléonienne en Russie et combattit avec les Anglo- alliés pendant la campagne de Waterloo. Le début de sa carrière reste assez mystérieux, alors qu’on sait qu’avant et après Waterloo, il servit de conseiller militaire pour le contingent de Nassau au Congrès de Vienne.

        Comte d’Uxbridge

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 4
        Dates : 1769-1854
        Personnalité : 3

        Chef de cavalerie exceptionnel, Uxbridge commença cependant sa carrière dans l’infanterie. Il se fit transférer à la cavalerie en 1795 et constitua rapidement son propre Régiment, le 7ème Régiment de Dragons Légers, l’un des meilleurs Régiments de l’armée. En 1808, il combattit en Espagne, mais s’étant enfui avec la belle-sœur de Wellington, ses services ne furent plus requis. Pendant les années qui suivirent, il fut membre du parlement pour Milbourne Port, et après avoir hérité de son titre en 1812, il obtint un siège à la Chambre des Lords. En 1815, il reçut le commandement de la cavalerie anglo-alliée. A Waterloo, il reçut une balle dans la jambe, qui dut être amputée par la suite. En voyant sa jambe sectionnée, il dit à Wellington, « Mon Dieu, monsieur, j’ai perdu une jambe. » Le duc qui le soutenait à ce moment- là baissa les yeux et lui répondit, « Mon Dieu, monsieur, vous avez raison! » En reconnaissance de ses services, Uxbridge obtint le titre de Marquis d’Anglesey le 23 Juin 1815. Équipé d’une jambe artificielle, il fut le représentant de la couronne en Irlande, et obtint le titre de Maréchal en 1846.

        Baron Jean Alphonse de Collaert

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 2
        Dates : 1763-1830
        Personnalité : 3

        De Collaert entra dans la Garde Hollandaise à l’âge de 16 ans et il fut rapidement promu au grade de Capitaine, grâce au Prince Frédéric, avec qui il s’était lié d’amitié au cours de manœuvres. Il fut envoyé comme représentant diplomatique pour négocier la défense de la Hollande avec les Britanniques (1799). Mais lorsque la Hollande passa aux mains de Napoléon, de Collaert rejoignit l’armée française. Ses services dans la répression du nationalisme hollandais furent d’une telle utilité que Napoléon le nomma Baron de l’Empire, et Général de Division dans la Cavalerie française. Lorsque la Hollande fut libérée en 1814, de Collaert en devint l’officier commandant de cavalerie, un poste qu’il garda après Waterloo.

        Guillaume Charles Frédéric

        Professionnalisme : 3
        Titre : Prince des Pays-Bas
        Leader : 4
        Dates : 1797-1881
        Personnalité : 3

        Plus jeune fils du Roi Guillaume I, il combattit avec les Anglo-alliés dans la campagne de 1813 et fit preuve d’une grande maîtrise de son Corps d’Armée sans discipline ni entraînement, à Waterloo. En 1830, il ne réussit pas à combattre l’insurrection de Bruxelles et se retira de la scène publique. Il mourut à La Haye après 51 ans de vie dans l’ombre.

        Donald McKenzie

        Professionnalisme :
        Titre : Général de Division
        Leader :
        Dates : 1786-1853
        Personnalité :

        McKenzie devint officier en 1806 et lieutenant, du 42ème Régiment d’Infanterie, en 1807. McKenzie passa la plupart de son temps comme conseiller ou comme organisateur de la réserve il participa cependant à une partie de la Guerre de la Péninsule et combattit pour Wellington à Salamanque, en 1812. Il fut promu Général de Division au début de la campagne de Waterloo. McKenzie poursuivit sa carrière militaire jusqu’en 1832, lorsqu’il échoua en politique et qu’il prit sa retraite.

        James Carmichael Smyth

        Professionnalisme : 3
        Titre : Lieutenant-Colonel
        Leader : 2
        Dates : 1780-1838
        Personnalité : 2

        C’est le plan du terrain tracé par Smyth qui permit à Wellington de déployer ses troupes si rapidement et si efficacement le 18 juin. Smyth devint, plus tard, gouverneur de la Guyane Britannique, où il mourut en 1838.

        Lord Edward Somerset

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1776-1842
        Personnalité : 2

        Second fils du Duc de Beufort, Lord Somerset entra dans la cavalerie hollandaise en 1799. Il fut le Commandant du 4ème Régiment de Dragons Légers pendant presque 40 ans, après sa promotion en 1802 il servit également dans la Guerre de la Péninsule et à Waterloo. Il contrôla l’ensemble de la cavalerie britannique occupant la France après 1815 et fut finalement promu au grade de Général, en 1841.

        Sir William Ponsonby

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1772-1815
        Personnalité : 4

        Ponsonby obtint le Commandement de la 5ème Garde de Dragons en 1803 et servit en Espagne de 1811 à 1814. Il fut le Commandant d’une brigade de cavalerie à Vitoria. Il fut fait Chevalier en 1815, peu avant les Cent-Jours. A Waterloo, Ponsonby conduisit la charge qui allait écraser le 1er Corps d’Erlon, mais il alla trop loin, fut pris et tué lorsque son cheval s’embourba.

        Sir William B. Dornberg

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1775-1822
        Personnalité : 1

        Dornberg naquit à Hanovre, mais son père entra au service de George III d’Angleterre et il grandit non loin de la Cour. Il rejoignit la 3ème Brigade de Cavalerie avec le grade de capitaine en 1799 et resta à son service jusqu’à sa mort, à la suite d’un accident de cheval, en 1822.

        Sir John Vandaleur

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1763-1849
        Personnalité : 2

        Vandaleur servit sous le commandement de Lord Lake en Inde et commanda une brigade de cavalerie pendant la Guerre de la Péninsule. Il fut Nommé Général et Colonel en chef du 16ème Régiment de Dragons Légers en 1830.

        Sir Colquhoun Grant

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1764-1835
        Personnalité : 3

        Grant eut une carrière militaire assez variée, au cours de laquelle il participa à une expédition au Cap de Bonne Espérance, où il fut blessé mais continua à combattre, pour finalement avoir l’honneur d’être cité à l’ordre du jour. Il combattit à Seringapatam en Inde (1799). Nommé Lieutenant-Colonel en 1808, il se distingua pendant la Guerre de la Péninsule où ses troupes l’apprécièrent beaucoup. A Waterloo, alors qu’il commandait une brigade de Hussards, les cinq chevaux qu’il utilisa furent abattus.

        Sir Hussey Vivian

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1775-1842
        Personnalité : 2

        Vivian entra dans l’armée comme enseigne pendant les Guerres de la Révolution et servit en Hollande en 1795 et 1799. Il fut blessé pendant la retraite britannique de La Corogne, en 1808. Il fut à nouveau blessé pendant l’invasion de la France en 1813, et une autre fois gravement, pendant une courageuse attaque contre Toulouse. Lorsqu’il lui donna l’ordre de prendre une position à découvert pendant Waterloo, sa brigade de cavalerie répondit avec enthousiasme, « nous suivrons le Général n’importe où » .

        Sir Frederick Arenschildt

        Professionnalisme : 3
        Titre : Colonel
        Leader : 3
        Dates : 1778-1834
        Personnalité : 5

        Arenschildt fit une arrivée remarquée dans la 7ème Brigade de Cavalerie, lorsqu’il porta son commandant blessé, Sir James Robertson, depuis une position exposée jusque sous la muraille de Mons en 1794. Sa réputation d’homme courageux fut néanmoins ternie par son imprudence, lorsqu’il fut considérablement critiqué pour sa charge, sans aucune autorisation, au cours de la Guerre de la Péninsule. Il fut promu au grade de Colonel en 1812 et se distingua à Waterloo, mais, il perdit par la suite sa qualité d’officier après avoir fait preuve d’insolence envers un officier supérieur.

        Baron Frédéric Estorff

        Professionnalisme : 3
        Titre : Colonel
        Leader : 2
        Dates : 1773-1837
        Personnalité : 3

        Estorff commença sa carrière militaire dans l’armée Hanovrienne des années 1790, en défendant le Saint Empire Romain contre l’armée révolutionnaire française. Pendant la Guerre de la Péninsule, il rejoignit la Légion royale allemande et fut blessé à l’épaule. Il reprit du service actif en 1813 comme Colonel dans l’armée Hanovrienne, qui avait été rattachée au commandement britannique, à ce moment-là, dans un effort concerté pour combattre Napoléon. Après Waterloo, l’armée Hanovrienne reprit son indépendance et Estorff fut Nommé Général de Corps d’Armée avant sa mort, en 1837.

        Anders Detmund Trip

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1770-1826
        Personnalité : 2

        L’adresse et la capacité de Trip à conduire d’énormes chevaux faisaient de lui un excellent officier de brigade lourde. Son premier combat fut contre l’armée révolutionnaire française par la suite, il servit Napoléon dans l’invasion de l’Allemagne du nord en 1810. Trip fut promu Général de Division dans la cavalerie avant la campagne de Waterloo et fut ensuite Nommé, Général de Corps d’Armée. Wellington décrivit Trip comme un « officier extrêmement fiable et efficace », l’un des rares commentaires flatteurs que le duc fit jamais sur l’armée hollandaise.

        Baron Philippe de Ghigny

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1775-1831
        Personnalité : 2

        Le début de la carrière de Ghigny est assez mystérieux. Il ne fait véritablement son apparition qu’en 1804 avec le grade de Général de Brigade dans l’armée de Napoléon. Il combattit dans la Péninsule où il fut capturé, pour ne plus jamais retourner en France il aida à constituer une armée belge pour expulser Napoléon du pays avec les Alliés, en 1814. Après Waterloo, il demeura dans l’armée belge jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé, pendant l’attaque des Français en Belgique, en 1830 il mourut l’année suivante, à la suite de ses blessures.

        Jan Brucke van Merlen

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1770-1843
        Personnalité : 3

        Van Merlen fut négociant à Bruges jusqu’à l’invasion française de 1800. Il servit ensuite dans la milice belge et rejoignit la cavalerie en 1804. Il combattit dans la Guerre de la Péninsule, mais se concentra surtout sur la défense des côtes belges, qu’il finit par concéder aux Alliés en 1814. Les Belges étaient les grands adversaires de Napoléon, depuis qu’il avait limité leur indépendance et établi de lourds impôts. Van Merlen combattit également les Français à Waterloo, ainsi qu’en 1830.

         

        Généraux prussiens

        Gebhard Leberecht von Blucher

        Professionnalisme : 5
        Titre : Prince de Wahlstadt Maréchal
        Leader : 4
        Dates : 1742-1819
        Personnalité : 4

        Blücher commença sa carrière dans l’armée suédoise, mais fut capturé par les Prussiens en 1760 et devint officier Hussard. Il quitta l’armée, quand Frédéric le Grand répondit à sa demande de promotion par: « le Capitaine Blücher peut aller au diable », et devint fermier pendant une quinzaine d’années. Sa brillante carrière ne commença vraiment qu’avec les batailles contre les Révolutionnaires Français. A Ratkau, en 1806, il continua à se battre après que l’armée prussienne ait été vaincue et il rendit les armes, uniquement quand il fut à cours de munitions. Blücher aida à reconstruire l’armée prussienne. Blücher était un ennemi invétéré de Napoléon qui s’opposait même aux compromis temporaires de la Prusse. Lors de la « Guerre de Libération », en 1813, il commandait l’armée de Silésie qui maintint une pression énorme sur Napoléon et, grâce à laquelle la Prusse prit l’avantage à Leipzig. Blücher fut bloqué sous son cheval lors de la Bataille de Ligny et le commandement passa à Gniesenau qui était favorable à une réorganisation défensive dans la région de Wavre. Après avoir échappé de peu aux Français, Blücher reprit le commandement et alla porter secours à Wellington à Waterloo. Il fut aussi à la tête de la poursuite des Français jusqu’à Paris, avant de se retirer une fois de plus dans sa ferme. Il mourut dans son domaine silésien le 12 septembre 1819.

        Hans Ernest Ziethen

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 3
        Dates : 1770-1848
        Personnalité : 2

        Servit dans les Dragons de la Reine prussiens à partir de 1806. En 1813, il commandait une brigade sous le Général Kleist et se distingua à Leipzig. En 1815, il fut promu au grade de Général de corps d’armée et joua un rôle important à Ligny et Waterloo. Après Waterloo, il devint Commandant de l’armée prussienne d’occupation en France. Promu au rang de Maréchal en 1835, il mourut lors des troubles révolutionnaires de 1848.

        Georg Dubislav Ludwig von Pirch

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1763-1838
        Personnalité : 2

        Né à Magdebourg, Pirch commença sa carrière dans l’armée prussienne en 1775. Il fut promu Commandant du 2ème Corps juste avant la campagne de Waterloo, remplaçant le Général Borstell qui avait protesté contre la punition sévère de ses soldats saxons qui s’étaient mutinés. Son Corps marcha de Namur à Sombreffe pour soutenir Ziethen, et joua un rôle important dans la bataille de Ligny. Le 18 Juin, il suivit le Corps de Bülow jusqu’au Bois de Paris depuis Wavre, pour tomber sur l’aile droite de l’armée de Napoléon à Waterloo, arrivant près de Plancenoit à 18h. Il se retira de l’armée prussienne en 1816.

        Johann Adolf Freiherr von Thielemann

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Corps d’armée
        Leader : 3
        Dates : 1765-1824
        Personnalité : 2

        Né à Dresde, Thielemann rejoignit l’armée de Saxe en 1780 et se battit avec les Hussards lors des Guerres de la Révolution. Après Iéna, l’armée de Saxe devint une force alliée de Napoléon et les batailles principales auxquelles participa Thielemann furent contre les Russes dans la campagne de 1812. A Borodino, il mena une charge de cavalerie qui faillit venir à bout des Russes, et fournir une conclusion décisive à cette impasse. Lorsque Napoléon le convoqua en 1813, il rejoignit l’armée russe, qui se battait à Lutzen et Leipzig. Il rejoignit l’armée prussienne en 1815, sous le rang de Général de Corps d’armée, et commanda le 3ème Corps qui fut particulièrement touché à Ligny il se retira ensuite à Wavre, où il repoussa les attaques de Grouchy, permettant au reste de l’armée prussienne de rejoindre Wellington à Waterloo. Il mourut en 1824.

        Friedrich Wilhelm Comte Bulow von Dennewitz

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général d’Infanterie
        Leader : 3
        Dates : 1755-1816
        Personnalité : 2

        Bülow rejoignit l’armée prussienne en 1768, et en 1797, commandait l’un des Bataillons d’élite de fusiliers (infanterie légère). Il ne participa pas à la bataille d’Iéna, mais fut blessé dans la campagne de 1807. Il fut décoré de la Croix de Fer de 1ère Classe, pour avoir vaincu Oudinot à Grossbeeren, et de l’Ordre du Mérite, pour avoir vaincu Ney à Dennewitz pendant l’automne 1813 il fut promu Général en 1814. Etant arrivé trop tard pour participer à la bataille de Ligny en 1815, son Corps joua un rôle décisif dans les affrontements aux alentours de Plancenoit, pendant la bataille de Waterloo.

        Karl Friedrich Franziskus von Steinmetz

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1768-1837
        Personnalité : 2

        Le père de Steinmetz mourut alors qu’il commandait un Corps indépendant au service de Frédéric le Grand, et ses quatre fils obtinrent des places dans le corps de Cadets. Steinmetz fut transféré à la Garde Royale en 1786 et entreprit une brillante carrière. Participant à la défense de Kolberg en 1807, il commandait le 1er Bataillon du Régiment royal d’élite en 1808. Il combattit en Russie en 1812, et à Lutzen, Bautzen, Grossbeeren, Dennewitz et Leipzig en 1813. Il fut ensuite promu Général de Division. A Ligny, sa Brigade subit de fortes pertes, mais marcha sur Waterloo deux jours plus tard, et joua un rôle important dans la bataille Steinmetz fut décoré de l’Ordre du Mérite pour ses actions. Il mourut et fut enterré à Potsdam en 1837.

        Otto Karl Lorenz von Pirch (II)

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1765-1824
        Personnalité : 3

        Jeune frère de Pirch (I), il rejoignit l’armée prussienne en 1775. Attaché à la garde du Duc de Brunswick en 1806, il combattit à Auerstadt. Apprécié de la famille royale, il gravit les échelons de l’armée, devenant Général de Division en 1813. Cette année-là, il combattit à Lutzen, Bautzen, sur le Katzbach (obtint la Croix de Fer de 2ème Classe) et Leipzig (obtint la Croix de Fer de 1ère Classe). Rattachée au Corps de Ziethen en 1815, sa brigade se distingua à Ligny et Waterloo, et s’empara de 14 canons français pendant la poursuite. Il se retira de l’armée après Waterloo, et mourut à Berlin en 1824.

        Friederich Wilhelm Christian Ludwig von Jagow

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1771-1857
        Personnalité : 1

        Jagow rejoignit l’armée prussienne en 1785, combattit à Auerstadt en 1806, et fut fait prisonnier lors de la capitulation de Prenzlau. Promu au rang de Chef de Bataillon en 1807, il commanda un Bataillon de la Garde Royale. En mars 1813, il prit la tête d’une brigade d’infanterie et se battit à Lutzen (blessé), Bautzen, Dresde, Kulm et Leipzig (Croix de Fer de 1ère classe). Après Waterloo, Jagow poursuivit sa carrière militaire pendant plus de vingt ans, prenant sa retraite en 1836. Il mourut à Berlin en 1857.

        August von Schutter

        Professionnalisme : 2
        Titre : Colonel
        Leader : 4
        Dates : 1770-1850
        Personnalité : 5

        Schutter rejoignit l’Ordre teutonique, une confrérie médiévale militaire, en 1789, mais sa vraie carrière militaire ne commença qu’après la défaite cuisante infligée par Napoléon en 1806. Il fut remarqué pour sa vigueur et son assurance, et fut Nommé Colonel dans l’armée après les réformes de Stein. Sa brigade se distingua à Leipzig (1812) et à Dresde (1813), où il sacrifia presque ses hommes dans sa détermination à être le premier à poursuivre l’ennemi et se couvrir de gloire. Après Waterloo, Schutter poursuivit sa carrière militaire et fut Nommé Général de corps d’armée, malgré ses défauts considérables en tant que stratège.

        Friedrich Erhard Leopold von Röder

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 3
        Dates : 1776-1846
        Personnalité : 2

        Filleul de Frédéric le Grand, Röder rejoignit le Régiment de Cuirassiers de son père, en tant que porte-étendard, en 1781. Adjudant du Prince de Hohenlohe, il se battit à Iéna en 1806. En tant qu’officier de Grawert, il marcha sur la Russie en 1812, et combattit à Eckau. Pour sa participation dans cette campagne, il fut décoré de l’Ordre du Mérite, mais aussi de la Légion d’Honneur française. En tant que Commandant de Brigade, il se battit à Lutzen, Bautzen, Dresde, Kulm et Leipzig en 1813. Après Waterloo, il occupa diverses positions importantes dans l’armée prussienne avant de se retirer en 1832. Il mourut deux ans plus tard.

        Karl Alexander Wilhelm von Treskow

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1764-1823
        Personnalité : 4

        Treskow s’enrôla dans les Dragons prussiens en 1778. En 1811, il fut Nommé Commandant du 2ème Régiment de Dragons de la Prusse de l’Ouest, et participa à la campagne de Russie de 1812. En 1813, il se battit à Groábeeren et Dennewitz. Il se retira de l’armée peu après Waterloo, et mourut à Berlin en 1823.

        Karl Friedrich von Holtzendorf

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1770-1828
        Personnalité : 4

        Fils de l’un des généraux de Frédéric le Grand, Holtzendorf rejoignit l’artillerie prussienne en 1778, et s’avéra un officier inventif et chanceux. En 1813, il se battit à Grossbeeren (Croix de Fer de 1ère Classe), Dennewitz et Leipzig (Ordre suédois de la Couronne, 3ème Classe). Blessé à Ligny, il ne participa pas à la bataille de Waterloo. Après Waterloo, Holtzendorf devint un expert en artillerie reconnu en Europe, et fut impliqué dans l’entraînement de l’armée prussienne, jusqu’à sa mort en 1828.

        Ernst Ludwig von Tippelskirch

        Professionnalisme : 3
        Titre : Colonel
        Leader : 2
        Dates : 1774-1840
        Personnalité : 1

        Tippelskirch rejoignit l’armée prussienne sous le grade de Cadet, en 1785. Vétéran des Guerres de la Révolution, il se battit à Iéna en 1806. En 1807, il se battit avec Scharnhorst à Eylau, et en 1811, devint Commandant du Régiment royal. A son retour de Russie à la fin de 1812, il fut Nommé Commandant de la Garde à pied. En tant que Commandant de brigade, il combattit dans les campagnes de 1813, et fut décoré de la Croix de Fer de 2ème Classe, pour ses actions à Lützen. Après Waterloo, Tippelskirch devint inspecteur des Réserves de l’armée. Il mourut à Berlin en 1840.

        Karl August Adolf von Krafft

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1764-1840
        Personnalité : 2

        Krafft rejoignit l’armée en 1778. Il effectua son baptême du feu en Pologne en 1794. Blessé à Auerstadt en 1806, il fut Nommé Commandant du Bataillon (léger) de fusiliers du Régiment royal spécial. En tant que Commandant de brigade en 1813, Krafft participa aux batailles de Groábeeren, Dennewitz et Leipzig. Krafft se retira de l’armée en 1832 et mourut en 1840 à K”nigsberg.

        Friedrich August Wilhelm von Brause

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1769-1836
        Personnalité : 3

        Soldat talentueux, Brause rejoignit l’armée de Saxe en 1781, et grimpa les échelons, pour devenir Général de Division en novembre 1813. Il se battit au côté des Prussiens à Iéna en 1806, avec les Français en Russie en 1812 et contre les Prussiens à Bautzen, Grossbeeren, Dennewitz et Leipzig en 1813. Lors de la dernière bataille, les Saxons changèrent de camp, et Brause rejoignit l’armée prussienne, se battant dans les campagnes de 1814 et 1815, en tant que général prussien.

        Karl August Joseph Freidrich von Bose

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1763-1826
        Personnalité : 2

        Né à Thuringia, Bose rejoignit l’armée de Saxe en tant que cadet, en 1774, devenant lieutenant dans les Grenadiers de la Garde Royale sept ans plus tard. En 1809, il combattit les Autrichiens à Wagram et commanda une brigade saxonne en 1813, repoussant les Prussiens jusqu’à Leipzig. En 1815, il rejoignit l’armée prussienne sous le grade de Général de Division. Il se retira en 1825, et mourut un an plus tard.

        Alexander Georg von Wahlen-Jurgass

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1758-1833
        Personnalité : 4

        Le nom complet de Wahlen-Jürgass était Alexander Georg Ludwig Moritz Konstantin Maximilian von Wahlen-Jürgass. Entré à l’Ecole Militaire en 1772, Wahlen-Jürgass rejoignit le Régiment spécial des Gens d’armes en tant que porte-étendard en 1775. Blessé à Auerstadt en 1806, il fut fait prisonnier par les Français à Anklam. Nommé Commandant des Dragons de Brandebourg en 1809, il alla en Russie avec une partie de son Régiment en 1812 il fut décoré de l’Ordre du Mérite. En 1813, il fut Nommé Commandant de brigade de cavalerie, et se battit à l’épée à Lützen (blessé, Croix de Fer de 2ème Classe), Haynau (Croix de Fer de 1ère Classe), Katzbach et Leipzig. Il fut à nouveau blessé à Ligny en 1815. Il se retira en 1816.

        Ernst Andreas von Röhl

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 1
        Dates : 1761-1830
        Personnalité : 4

        D’origine modeste, Röhl rejoignit l’artillerie prussienne en 1777 comme simple artilleur. Homme de talent, il réussit à gravir les échelons assez rapidement, devenant l’Adjudant du Général von Moller lors de la campagne de 1792 en France. La campagne où il eut le plus de succès, fut celle de 1813 il obtint la Croix de Fer de 2ème Classe à Vehlitz, fut mentionné à l’ordre du jour pour son rôle à Grossbeeren et Dennewitz, et fut décoré de la Croix de Fer de 1ère Classe et de l’Ordre russe de Stanislas de 2ème Classe, pour Leipzig. Après Waterloo, il occupa une position élevée dans l’artillerie prussienne, et continua de recevoir des médailles. Il mourut à Breslau en 1830. La brillante carrière de Röhl montre que l’armée prussienne était inflexible socialement.

        Karl August Ferdinand von Borcke

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1776-1830
        Personnalité : 3

        Borcke rejoignit l’armée prussienne en 1789 comme cadet. Mathématicien renommé, il enseigna à l’Académie Militaire. Nommé Commandant du Régiment d’Infanterie de Brandebourg en juillet 1813, il participa à la campagne d’automne, et fut blessé à Leipzig où il fut décoré de la Croix de Fer de 1ère Classe, de l’Ordre suédois de l’Epée, et de l’Ordre russe de Vladimir de 3ème Classe. Sa carrière militaire se poursuivit jusqu’à sa mort en 1830.

        Johann Wilhelm von Krauseneck

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1774-1850
        Personnalité : 1

        La carrière militaire de Krauseneck commença en 1791 en tant que cadet dans le contingent local d’artillerie de Ansbach. En 1792, il rejoignit le Génie prussien. Il combattit à Heilsberg (où il fut décoré de l’Ordre du Mérite) et Eylau en 1807, avant de devenir Commandant du Bataillon de Fusiliers de la Garde d’infanterie. Rejoignant les troupes de Blücher en 1813, il se battit à Lützen (blessé, Croix de Fer de 2ème Classe, Ordre russe de Stanislas de 2ème Classe) et Bautzen. Promu au rang de Général en 1838, il se retira de l’armée dix ans plus tard et mourut à Berlin en 1850.

        Hans Philipp August von Luck und Witten

        Professionnalisme : 3
        Titre : Colonel
        Leader : 3
        Dates : 1775-1859
        Personnalité : 2

        Luck und Witten rejoignit l’armée prussienne comme cadet en 1785 et participa d’abord aux Guerres de la Révolution. En 1806, il se battit à Saalfeld et Iéna, se retirant à Dantzig après ces défaites. En tant que Gouverneur du Prince Héritier de Prusse, il fut rattaché aux troupes de Blücher, puis de Kleist dans les campagnes de 1813. A Waterloo, il commandait ses propres troupes, et poursuivit ensuite une brillante carrière dans l’armée, se retirant en 1848. Il mourut à Potsdam en 1859.

        Wolf Wilhelm Ferdinand von Stulpnagel

        Professionnalisme : 3
        Titre : Colonel
        Leader : 4
        Dates : 1781-1839
        Personnalité : 3

        Stülpnagel venait de l’une des plus célèbres familles prussiennes, dont les fils étaient dans l’armée de génération en génération. Ce descendant de la noblesse prussienne rejoignit l’armée en 1790 comme cadet. En 1806, il fut fait prisonnier par les Français après la capitulation de Blücher à Ratkau. Lorsqu’il retourna dans son pays en 1808, il rejoignit le Régiment Royal pendant quelques temps, avant d’être mis en demi-solde. En 1812, il rejoignit l’armée russe et devint un officier de la Légion germano-russe. Lorsqu’il retourna au service de l’armée prussienne en 1815, il se battit à Ligny et Wavre. Sa carrière militaire se poursuivit jusqu’à sa mort en 1839.

        Karl Friedrich Bernhard Helmuth von Hobe

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 4
        Dates : 1765-1822
        Personnalité : 3

        Hobe rejoignit le Régiment de vieux Hussards de Blücher comme cadet en 1778. Chef d’escadron en 1805, il se battit à Iéna en 1806 et reçut son propre escadron en 1808. Dans les campagnes de 1813, il participa aux principales batailles. En reconnaissance de ses actions sur le champ de bataille en 1814, il fut promu au rang de Général de Division, et fut décoré de l’Ordre du Mérite. Il obtint également l’Ordre de l’Aigle Rouge de 3ème Classe, pour son rôle à Waterloo. Sa carrière militaire se poursuivit avec succès, jusqu’à sa mort en 1822.

        Eberhard Franz Ernst Friedrich von Monhaupt

        Professionnalisme : 3
        Titre : Colonel
        Leader : 3
        Dates : 1775-1835
        Personnalité : 1

        D’origine modeste, Monhaupt commença sa carrière en 1790, dans l’artillerie prussienne. Vétéran des Guerres de la Révolution, il se battit à Iéna, et fut fait prisonnier avec Blücher à Ratkau. Après Iéna, sa carrière fut compromise et il rejoignit l’armée russe en 1812 il commanda l’artillerie montée de la Légion germano-russe. Il retourna au service de l’armée prussienne en 1815, en tant que Colonel. Après Waterloo, il écrivit plusieurs livres sur les usages stratégiques de l’artillerie montée. Il se retira en 1834 et mourut l’année suivante à Berlin.

        Albrecht Georg Ernst Karl von Hake

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 2
        Dates : 1768-1835
        Personnalité : 1

        Hake rejoignit l’armée prussienne en 1785 en tant que porte- étendard du Régiment de la Garde. Il se distingua lors des Guerres de la Révolution, et fut décoré de l’Ordre du Mérite à Pirmasens. Il participa également à la Canonnade de Valmy en 1792. Il se battit à Leipzig, mais Hake vit plus d’action dans la campagne de 1814, où il fut blessé et décoré de deux Croix de Fer. De 1819 à 1833, il fut Ministre de la Guerre. Il mourut en Italie en 1835.

        Friedrich Wihelm von Funck

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1774-1830
        Personnalité : 5

        Funck rejoignit l’armée prussienne en 1792, juste à temps pour participer aux Guerres de la Révolution. Blessé à Iéna en 1806, il fut mis en demi-solde en 1807. Retournant au service à plein temps en 1808, il dirigeait son propre Bataillon trois ans plus tard. En Russie en 1812, il fut décoré de l’Ordre du Mérite. A l’automne 1813, il commandait un Régiment d’infanterie, se battant à Dresde, Kulm et Leipzig. Nommé Commandant de la forteresse de Kolberg en 1821, il y mourut neuf ans plus tard.

        Michael Heinrich von Losthin

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Division
        Leader : 2
        Dates : 1762-1839
        Personnalité : 1

        Losthin rejoignit l’armée prussienne en 1773 comme cadet. Il se battit à Iéna en 1806, s’échappa en Silésie après la bataille, et y recruta un Bataillon de grenadiers qui devint célèbre pour son rôle dans la guérilla contre les Français en Silésie. Losthin fut décoré de l’Ordre du Mérite. En 1809, il fut Nommé Commandant d’un Régiment d’infanterie, et en 1813, Commandant de brigade. En 1813, il obtint la Croix de Fer de 2ème Classe à Wartenburg, et fut blessé à Leipzig, où il fut décoré de la Croix de Fer de 1ère Classe. Il se retira peu après Waterloo et mourut en 1839.

        Johann Friedrich Hiller von Gaertringen

        Professionnalisme : 4
        Titre : Colonel
        Leader : 4
        Dates : 1772-1856
        Personnalité : 3

        Le nom complet de von Gaertringen était Johann Friedrich August Freiherr Hiller von Gaertringen. Il rejoignit l’armée prussienne en 1784, et se battit en Hollande en 1787 (blessé) et lors des Guerres de la Révolution. Participa à la campagne de Russie en 1812. Très impliqué dans les batailles de 1813, où il fut blessé une fois (Lützen) et obtint les deux classes de la Croix de Fer, ainsi qu’un assortiment de médailles russes et suédoises. Il se retira en 1830.

        Hans Joachim Friedrich von Sydow

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1762-1823
        Personnalité : 3

        Sydow rejoignit le Régiment de vieux Hussards de Blücher en tant que cadet, en 1775, où il fut très apprécié. Lors des Guerres de la Révolution, il fut décoré de l’Ordre du Mérite pour ses performances à Kaiserslauten où il fut blessé. A nouveau blessé à Auerstadt, Sydow devint Commandant de son Régiment en 1809. A l’automne 1813, il commandait une brigade de milice de cavalerie. Après Waterloo, il obtint un poste de commandement supérieur dans les Forces de Réserve, et mourut un an après s’être retiré.

        Johann Karl Ludwig Braun

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Division
        Leader : 3
        Dates : 1771-1835
        Personnalité

        Il rejoignit l’artillerie prussienne en 1788. Il se battit comme officier d’état-major à Iéna en 1806. En 1813, Braun se battit à Lützen, Bautzen (Croix de Fer de 2ème Classe, Ordre russe de Ste Anne de 3ème Classe), Dresde, Kulm (Croix de Fer de 1ère Classe) et Leipzig (Ordre russe de St George de 3ème Classe). Après Waterloo, Braun devint inspecteur d’Artillerie. Il mourut à Berlin en 1835.

        A. Macdonald

        Professionnalisme : 3
        Titre : Lieutenant-Colonel
        Leader : 2
        Dates : 1774-1852
        Personnalité : 3

        Macdonald rejoignit la cavalerie en 1793, et devint peu de temps après, Capitaine d’artillerie montée. Lors de la défense de Hollande (1796-99), il fut blessé, capturé, et passa deux ans comme prisonnier de guerre. A son retour en Angleterre, après la Paix d’Amiens, il fut fait Lieutenant-Colonel dans l’artillerie de cavalerie. Macdonald se battit sous les ordres de Wellington dans la campagne de la Péninsule, et fut fait Colonel en 1813. En 1825, il fut forcé d’abandonner son poste d’inspecteur pour raisons de santé.

        Baron Etienne Hulot de Mazerny

        Professionnalisme : 4
        Titre : Général de Brigade
        Leader : 4
        Dates : 1774-1850
        Personnalité : 3

        Né à Mazerny le 15 février 1774, Hulot était encore au collège lorsqu’il décida de se porter volontaire pour l’infanterie en avril 1793. En service lors des Guerres de la Révolution, il fut Nommé aide-de-camp de Soult, en novembre 1805. Peu de temps après, il fut promu au rang de Colonel, commandant le Bataillon spécial de Tirailleurs du Po, et fut blessé à Austerlitz. En 1808, Hulot fut envoyé en Espagne. Promu au rang de Général de brigade, le 9 ao–t 1812, il fut rappelé en Allemagne pour les campagnes de 1813, et fut blessé à Juterbug et à Hannau. En 1815, Hulot prit le commandement de la 14ème Division d’Infanterie, lorsque Bourmont déserta la veille de la campagne. Ayant repris du service en 1819, Hulot devint inspecteur général d’infanterie. Il mourut à Nancy le 3 septembre 1850.

        Prince Guillaume de Prusse

        Professionnalisme : 2
        Titre : Général de Cavalerie
        Leader : 4
        Dates : 1797-1888
        Personnalité : 3

        Né à Berlin le 22 mars 1797, Guillaume était le second fils du Roi de Prusse Frédéric-Guillaume III et de la Reine Louise. Lors des guerres napoléoniennes, Guillaume passa la majeure partie de son temps, malade à K”nigsberg, Memel et St. Petersbourg. Il participa cependant, à la guerre de libération de 1813- 14 et par conséquent, à la campagne des Cent-Jours. Il obtint la Croix de Fer à Bar- sur- Aube, et fut promu au rang de Général de Division le jour de ses vingt-et-un ans. Après la guerre, il devint l’héritier présumé de la couronne, en 1840, lors de l’accession au trône de son frère Frédéric- Guillaume IV, qui n’avait pas d’enfant. Il fut promu au rang de Maréchal en 1854, et succéda à son frère en 1861. Il était connu sous le nom de « Prince de la Cartouche » en raison de son fort conservatisme militaire.

        Heinrich Christopher Karl Hermann Lottum

        Professionnalisme : 4
        Titre : Comte de Wylich et Lottum
        Leader : 4
        Dates : 1773-1830
        Personnalité : 3

        Lottum rejoignit l’armée en 1786 comme cadet dans le Régiment de Dragons du Comte Lottum. Il fut promu au rang de porte-étendard en 1787, et sous- lieutenant en 1788. Il servit à Valmy et à Kaiserslauten en 1792. Il fut promu au rang de Lieutenant en 1798, Capitaine d’état-major en 1803, Capitaine en 1806 et Chef d’escadron en 1808. Il devint Commandant du deuxième Régiment de Dragons de Brandebourg en 1813, et servit à Grossgörschen, Dennewitz et Leipzig dans la même année, obtenant la Croix de Fer de 2ème Classe. Il fut promu Lieutenant- Colonel en ao–t 1813, et Colonel en décembre de la même année. En 1814, il fut décoré de l’Ordre suédois de l’Épée. Il commanda la 2ème Brigade de cavalerie du 3ème Corps prussien à Ligny et à Waterloo, et reçu les Ordres russes de Ste Anne (2ème Classe) et Vladimir (3ème Classe), ainsi que la Croix de Fer de 1ère Classe.

        Friedrich August Ludwig von der Marwitz

        Professionnalisme : 4
        Titre : Colonel
        Leader : 4
        Dates : 1777-1837
        Personnalité : 4

        Marwitz rejoignit l’armée en 1790 comme cadet dans le Régiment de Gens d’armes. Il fut promu au rang de cornette en 1791, sous-lieutenant en 1797, Lieutenant en 1802, et Capitaine en 1806. Il servit à Iéna en 1806 et commanda le Corps de volontaires en 1807, rejoignant Blücher il fut ensuite promu Chef d’escadron. En 1813, il devint commandant de brigade de la milice de Kurmark, étant promu au rang de Lieutenant-Colonel dans la même année. Il servit à Hagleberg et reçut l’Ordre russe de Ste Anne (2ème Classe) et la Croix de Fer de 2ème Classe. En 1814, il servit lors du siège de Wesel, et obtint la Croix de Fer de 1ère Classe. Promu au rang de Colonel en 1815, il servit à Ligny, Wavre et Waterloo en tant que Commandant de la 2ème Brigade de cavalerie du 3ème Corps prussien.

        Joseph Adolf Achaz von der Schulenburg

        Professionnalisme : 3
        Titre : Comte de Schulenburg
        Leader : 3
        Dates : 1776-1827
        Personnalité : 2

        Schulenburg rejoignit l’armée en 1791 comme porte-étendard dans le Régiment de Cuirassiers de Ilow. Il fut promu au rang de cornette en 1792, servant à Kaiserslauten, où il fut recommandé pour recevoir l’Ordre du Mérite. Il fut promu au rang de sous-lieutenant en 1794, et transféré au Régiment de Garde du Corps (Garde Royale) en 1798. Il fut promu au rang de Lieutenant en 1799, Capitaine d’état-major en 1803, Chef d’escadron en 1809, Lieutenant-Colonel et Commandant de la Garde du Corps en 1813. Il servit à Grossgörschen, où il obtint la Croix de Fer de 2ème Classe, ainsi qu’à Bautzen, Leipzig et Arcis sur Aube. En 1815, il servit à Ligny et Waterloo, où il reçut la Croix de Fer de 1ère Classe.

        Friedrich Georg Ludwig von Sohr

        Professionnalisme : 4
        Titre : Lieutenant-Colonel
        Leader : 4
        Dates : 1775-1845
        Personnalité : 4

        Sohr rejoignit l’armée en 1789 comme cadet dans les Hussards Royaux. Il fut promu au rang de Cornette en 1790. Il servit à Valmy et Kaiserslauten en 1792, et fut blessé lors des deux batailles. En 1793, il participa au siège de Mayence, et fut promu au rang de sous- lieutenant, la même année. Il fut décoré de l’Ordre du Mérite en 1795. Il passa du grade de Lieutenant en 1804, à celui de Capitaine d’état-major en 1806. En 1807, il rejoignit le Corps de volontaires de von der Marwitz. En 1809, il devint Capitaine, et Commandant d’escadron des Hussards de Brandebourg. Il fut promu au rang de Chef d’escadron en 1812. 1813 fut une année importante, puisqu’il devint Lieutenant- Colonel, et servit à Grossgörschen, Bautzen et Haynau, où il reçut la Croix de Fer de 2ème Classe, ainsi qu’à Katzbach et Leipzig, où il fut blessé et reçut l’Ordre russe de Ste Anne (2ème Classe). En 1814, il reçut l’Ordre suédois de l’Epée, l’Ordre russe de St George, et la Croix de Fer de 1ère Classe.

        Baron Hendrik George Comte de Perponcher-Sedlnitzky

        Professionnalisme : 3
        Titre : Général de Corps d’Armée
        Leader : 3
        Dates : 1771-1856
        Personnalité : 3

        Hendrik était le frère du célèbre Willem Karel de Perponcher, qui avait auparavant servi sous Blücher, dans l’armée prussienne. Lors de la guerre de 1793, Hendrik était aide-de- camp du Prince Frédéric, et le resta jusqu’à la mort de ce dernier, à Padoue en 1799. En 1795, il se réfugia en Angleterre, et se mit au service de l’armée britannique en 1800, se battant contre les Français, avant de retourner en Hollande après la bataille de Leipzig en 1813. On lui demanda de retourner en Angleterre pour inviter le Prince d’Orange en échange. En tant que colonel, il captura Gorinchem, et se distingua dans le rôle de Général de corps d’armée, aussi bien à Quatre Bras, qu’à Waterloo, où ses troupes, la 2ème Division d’infanterie hollando- belge, subirent d’importantes pertes, en raison des bombardements de la Grande Batterie française. Il fut ensuite ambassadeur hollandais à Berlin de 1815 à 1842.

        Adolf Ludwig Wihelm von Lützow

        Professionnalisme : 4
        Titre : Lieutenant-Colonel
        Leader : 5
        Dates : 1782-1834
        Personnalité : 5

        Lützow joignit la Garde Royale en 1795 et fut transféré à la cavalerie en 1804. Il se fit rapidement remarquer par son impétuosité. Blessé à Auerstadt, Lützow parvint à traverser les lignes françaises pour rejoindre le Corps de Volontaires de Schill. En 1807, sous le commandement de Gniesenau, il participa au siège de Kolberg. En 1809, Lützow se joignit aux rebelles de Schill et fut renvoyé. On lui permit de rejoindre l’armée en 1811, et en 1813, il forma son Corps de Volontaires aux tuniques noires. A Ligny, il fut encore blessé, et fait prisonnier par les Français. Il resta commandant de cavalerie jusqu’à ce qu’il se retire en 1833. Il mourut une année plus tard à Berlin.

         

        Commandant en Second

        Professionnalisme : 5
        Titre :
        Leader : 4
        Dates :
        Personnalité : 5

        Le Commandant en Second prend la tête d’une unité, suite à la mort, la blessure ou la capture du véritable commandant de l’unité. Ces promotions provisoires sur le champ de bataille avaient lieu à tout moment et permettaient souvent à un personnage inconnu de se faire connaître. Une bonne performance sur le champ de bataille était généralement récompensée par la confirmation de la promotion et/ou la remise d’un titre après une bataille. L’échec, s’il ne se terminait pas par une blessure ou la mort, pouvait provoquer la disgrâce et la perte de faveur permanente.

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