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Rnooo, le il y a 2 jours et 1 heure.
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Sujet
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Bonjour tout le monde !
Petite présentation donc, même si je sens qu’elle va s’étaler sur des dizaines de lignes…
Né en 1972, je suis tombé dans la marmite à cause d’un voisin qui avait un Apple 2 full set (imprimante, joysticks, lecteurs de disquettes, etc). Premiers frissons dans la maison hantée (Haunted House) ou un truc comme ça… Puis évidemment, cursus français « normal » oblige : MO5, TO7 et TO9 perso avant que le pére Noël me délivre mon premier Amiga : un modèle 500 flambant neuf, la Lamborghini Countach de l’informatique. Avec, j’ai tout fait : passer sous le Golden Gate Bridge dans un F-18, corriger les méchants dans une usine de produits chimiques, apprendre rapidement l’anglais – and that’s why I’m pretty good today – pour solutionner des énigmes loufoques et improbables dans ce jeu incroyable qu’est Nid de Pie (en VF, et non pas l’île des singes qui ne veut rien dire). Mais ça, je ne pouvais pas le savoir, ce n’était que 50% de mon Amiga, l’iceberg à la surface…
Avec, et sans extension, j’ai découvert le dessin et la peinture « numérique », merci messieurs Da Silva et James Sachs (que je n’identifieraient que bien plus tard). Elève des beaux-arts et d’arts-plastiques, mon prof de l’époque m’aura même autorisé à amener mon ordi en classe pour réaliser un projet de fin de cycle : un (très très petit) film d’animation. Qui aura fait l’admiration de tous. Pourtant, je ne suis pas James Cameron – sinon je ne serai pas là – mais un simple passionné qui a trouvé une machine incroyable pour donner vie à des tas de choses. Plutôt hermétique à la musique (oui, ça existe…), le logiciel Aegis Sonix m’aura permis d’emballer ma toute première copine, une belle blonde américaine (Heather, comme la nana de Colt Seavers), qui elle, savait jouer du piano pour de vrai. Je lui ai montré le keyboard virtuel, elle a dit « OK, let’s try ! ». C’était incroyable et nous nous sommes embrassés. Ahhhhh l’Amiga, quel ouvreur de portes !Comme chantait Michel Sardou, « bien sûr les années ont passées. Les ordis ont changé de claviers, ils sont devenus des consoles. A l’amicale des piratés, on dit qu’ils ont préféré les cartouches. Un gars venu du Japon a dit qu’on devait tous jouer à la manette. Ce n’est pas une raison pour oublier que la souris domine le monde. »
Après la vague des magnifiques 16 bits de Nec, Sega et Nintendo. Je suis retourné à mes premières amours, en l’occurrence l’Amiga 1200 ! Si le 500 ouvrait des portes, le 1200 lui, ouvrait carrément des horizons.
Avec, je fus un anonyme publié dans Amiga Revue pour un graph digne d’une demo party ; puis plust tard, en m’initiant à la 3D, j’obtins un poste de journaliste de jeu vidéo. Incroyable. Tout ça grâce à l’Amiga. A ce poste, j’utilisais mon Amiga incompatible avec tout – ou compatible avec rien – pour fournir des illustrations professionnelles qui étaient publiées dans le magazine. Ayant débuté sur Imagine, Lightwave est arrivé comme la providence pour permettre à un random comme moi de produire des images de qualité. Y a deux ans, j’ai fini 3ème chez 10 mn Amiga Retro Cast (merci Doug) qui organise un concours de dessin Amiga only tous les ans. Rubrique 3D.
J’arrête là pour l’Amiga. Si vous voulez des détails, je répondrai volontiers à vos questions. Vous avez compris que l’Amiga est tout simplement le meilleur ordi qui aie jamais existé. Je bise Jay Miner et ses « potes » dentistes tous les jours. Sans eux. Nous n’aurions jamais eu cette FABULEUSE machine.
Jay, rest in peace. All of you is still living among us. Each time I turn on my Amiga, or my Atari, I have goosebumps. Jay is in the loop.
Thank you so much.
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